- Human Resistance -
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Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}

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Josie Baldwin
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Josie Baldwin

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MessageSujet: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeJeu 16 Juil - 1:24

La journée avait bien commencé. Elle avait commencé très tôt, comme presque tous les matins dans la vie de Jonas. Réveil à 5h15. En fait, c’était 5h, mais son père lui permettait de dormir quinze minutes de plus. Militaire un jour, militaire toujours. Il avait cette fâcheuse manie, selon l’adolescente, à se lever trop tôt et pas assez silencieusement. Donc, réveil à 5h15, petit-déjeuner à 5h30. L’heure idéal puisqu’il n’y avait que très peu de gens. La plupart était des Green Bears qui allaient bientôt prendre leur tour de garde ou qui venaient de terminer le leur. Les autres étaient des médecins ou d’autres mécaniciens comme les Baldwin. Après un petit déjeuner avalé rapidement, c’était le moment d’aller travailler. À 6 heures donc, l’atelier de mécanique accueillit ses premiers mécaniciens. Le travail débuta rapidement dans une bonne humeur presque inhabituelle. Un brouhaha joyeux, parsemé de blagues plus ou moins vulgaires, que Jonas adorait contrairement à son père, et d’une petite bagarre d’huile à moteur. Une bonne journée commençait donc, sans aucun doute.

Penchée sur un moteur aux côtés de son père, la jeune fille sursauta lorsque l’alarme stridente de la base retentit. Inconsciemment, elle se rapprocha légèrement de son père lorsque la voix de Meredith Mayer, la mairesse de la base, annonça que deux Cargo Vultures étaient en approche. Le temps se suspendit un moment, plus un mouvement, plus un souffle ne se fit entendre dans le garage. Puis, une légère panique se fit sentir alors que tous évacuaient pour descendre aux étages inférieurs, plus sécuritaires.

Brian Baldwin conduisait sa fille jusqu’à la chambre qu’il partageait, lui dictant ce qu’il attendait d’elle. Ce discours, elle l’avait entendu des millions de fois, et pas que lorsqu’une situation d’urgence retentissait. C’était cependant la première fois qu’une de ses situations se produisaient alors qu’elle était «majeure». Elle n’avait plus l’obligation de rejoindre les enfants et le père de Jonas savait qu’elle ne voudrait pas aller avec ceux.

-Reste dans la chambre Josie. N’en sors pas tant que tout n’est pas terminé. Compris?

La blonde hocha la tête. Lorsque son père utilisait son prénom, elle savait que cela ne servait à rien de rechigner. Elle attendit qu’il parte, avant d’ouvrir la porte et de jeter un œil dans le couloir. Elle en voulait à son père de la laisser toute seule à ce moment. Ancien militaire, il était incapable de rester impassible. Il devait aider, il avait une formation pour aider dans ce genre d’urgence après tout.

Elle attendit quelques instants avant de s’engouffrer dans le couloir. Elle arriva au dortoir des enfants quelques minutes plus tard, après avoir été intercepté par un responsable qui lui disait de retourner dans son dortoir. Il avait prit son nom en note, pour le décompte, avant de continuer. Le décompte des enfants venait de se terminer dans le dortoir des enfants. Jonas regarda à l’intérieur et y vit Cedric, un ami de longue date. Elle lui fit un signe de la main, discrètement. Une fois qu’elle était certaine qu’il l’avait vu, elle lui fit comprendre qu’elle voulait qu’il vienne avec elle dans sa chambre. Cedric était du genre calme et toujours à sa place, elle espérait qu’il viendrait la rejoindre et qu’il défierait les ordres pour une fois. Cela lui ferait du bien de défier quelque chose.

Ne pouvant pas attendre longtemps, elle repartit rapidement vers sa chambre, après avoir été avertie de nouveau par un responsable. Elle espérait maintenant que Cedric suivrait, ou du moins qu’il essaie. Il savait où elle dormait après tout. Elle retourna dans sa chambre, laissant la porte légèrement entrouverte et attendit, tout en se regardant dans le petit miroir qu’elle avait. Elle était jolie à voir avec la grosse barre d’huile à moteur que son père avait fait avec son doigt sur la joue plus tôt dans la matinée.
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeLun 20 Juil - 13:02

[HRP : désolée de rèp si tardivement, je pensais pas que j'aurais eu autant de choses à faire ces derniers temps XD]

Un des avantages d’être encore un gamin sur la base de Niagara Falls, et bien un des seuls d’ailleurs, selon le point de vue de Cedric, était qu’il n’avait aucune obligation particulière de se lever à des heures impossibles comme le reste des adultes. Autant en profiter, le jeune homme ne mettait généralement pas le pied hors de son lit avant 7 heure, même s’il avait quitté le sommeil près d’une heure auparavant. Il restait à contempler le plafond et entendre respirer les autres enfants qui dormaient encore.

Cependant cette journée n’allait pour le moins pas commencer comme toutes les autres pour notre jeune homme. En effet, alors qu’il avait passé la nuit sur un nouveau livre déniché on ne sait trop où, (parlant d’ailleurs de la nucléosynthèse stellaire), il n’avait rejoint le dortoir et son lit en catimini pour ne pas réveiller les responsables du dortoir, qui s’employaient à les surveiller, qu’à une heure très avancée du matin.
Et présentement il n’aspirait qu’à un peu de sommeil lorsque l’alarme stridente de la base se fit entendre et le tira un peu trop brusquement de ses rêves.

Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui se passait, et quelques minutes pour s’extirper des draps alors que la voix de Meredith Mayer résonnait dans les haut-parleurs. Une agitation soudaine s’était emparée du dortoir et Cedric n’avait pas vraiment eut le temps de comprendre quoi que ce soit qu’on venait déjà les compter et les recompter pour s’assurer que tous les ‘babins’ (*plus tous des babins d’ailleurs* pensait amèrement Cedric qui ne rêvait que d’avoir 16 ans pour sortir de ce cocon étouffant.) étaient bien là et qu’aucun n’aurait eu la bonne idée de faire une petite sortie impromptue.

Heureusement pour tout le monde le compte était bon et le jeune homme espérait, un peu à tord et il le savait, qu’on les laisserait quand même pas toute la journée cloitré dans le dortoir en attendant que la situation se stabilise... ce qui évidement serait trop beau pour être possible.

Le jeune homme espérait secrètement un revirement de situation qui lui permettrait d’échapper à ce qui allait suivre, et à croire qu’il avait été entendu, Jonas, comme un miracle tombé du ciel, avait laissé apparaître sa tignasse blonde, méché de rose, (coloration qui n’avait pas temps surpris Cedric puisqu’il connaissait un brin la miss et son caractère, mais vrai qu’il l’a préférait quand même sans) dans l’encadrement de la porte de la salle. Elle lui avait fait signe de le suivre avant de tourner les talons et de probablement rejoindre sa chambre.

L’adolescente avait été ce que Cedric avait attendu, évidement le jeune homme n’aurait jamais essayé d’échapper à la surveillance qui allait s’accroitre à cause de l’alerte, mais il était évidant que Jonas avait un don certain pour pousser Cedric à faire des choses qui n’étaient pas dans ses habitudes. Il prenait ça comme un défi personnel... qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour impressionner une fille (-_-‘).

Le garçon avait alors jeté un coup d’œil discret autour de lui pour remarqué, qu’heureusement, tout le monde semblait occupé, surtout à rassurer les plus jeunes que l’alerte avait effrayé. Cedric avait alors rasé les murs, et sa discrétion naturel lui avait permit de passer suffisamment inaperçu pour quitter le dortoir sans encombre.

Il s’était dépêché de rejoindre la chambre de la miss qu’il avait suivit et son cœur battait vite, de peur de croiser un responsable qui le revoit illico presto dans son dortoir avec des remontrances qui plus est. Lorsqu’il fut finalement arrivé il se glissa sans un bruit à l’intérieur et referma la porte laissée entrouverte derrière lui.
Ses yeux se posèrent alors sur l’adolescente, un petit sourire aux lèvres tandis qu’elle contemplait ses peintures de guerre. Il resta adossé au mur, les bras dans le dos à entendre que son amie prenne la parole.
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Josie Baldwin
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeMar 11 Aoû - 1:16

Jonas leva les yeux quelques secondes après que Cedric eut refermé la porte derrière lui. Il l’avait donc suivi. Cela ne la surprenait pas vraiment. Il était évident qu’il aurait essayé. Elle le trouvait un peu plus téméraire avec le temps, soit il mûrissait tout simplement ou soit il voulait prouver quelque chose à quelqu’un (ou à lui-même). Peut-être ne voulait-il pas passer les derniers moments de sa vie, car les machines pouvaient bien débarquer à tout moment dans la base, avec des gamins.

-Tu me trouves jolie toi?, lança-t-elle en jetant de nouveau un coup d’œil à son reflet dans le miroir.

Question directe, mais sans réel fondement. Pas que cela l’intéressant particulièrement. Enfin, cela ne l’avait jamais intéressée auparavant. Plus elle vieillissait, plus le sujet semblait l’intéressée, même si elle faisait semblant que ce n’était pas le cas. Une mécano de 16 ans dans une base militaire servant de refuge aux survivants d’une guerre humano-mécanique avait beaucoup d’autres sujets auxquels penser que la beauté. Néanmoins, l’adolescente arrivait à un âge où elle voulait plaire, surtout à un certain Black Snake, et elle se demandait si elle était assez jolie pour qu’il la perçoive autrement que comme une gamine, ce que la grande majorité des gens ne semblaient que voir. Cedric était son ami, sûrement le meilleur, et le seul de son âge. Elle se disait donc que son avis vaudrait beaucoup plus que celui de son père qui la voyait presque comme un ange, par exemple, ou de celui de n’importe qui d’autre qui lui dirait que ce n’était pas important.

Elle saisit un chiffon qui trainait près du lit de son père, un chiffon pas très propre mais c’était tout ce qu’elle avait à portée de main à ce moment. Elle commença à effacer la trace de graisse sur sa joue tout en relevant les yeux vers son ami, attendant patiemment sa réponse. La situation avait un petit quelque chose de surréel avec l’alarme stridente qui retentissait toujours dans la base. Après avoir réalisé qu’elle étendait plus la graisse qu’elle ne l’enlevait, Jonas posa le miroir et le chiffon sur son lit, près d’elle. C’est à ce moment que l’alarme se tut, laissant simplement place aux lumières rouges clignotantes qui annonçaient que l’alerte était toujours d’actualité.

La jeune mécanicienne se leva et saisit une veste. Elle grimpa ensuite sur une chaise près de la porte, tout près d’où se tenait Cedric, et posa le vêtement sur l’ampoule qui jouait à la lumière disco dans la pièce.


-Voilà, c’est mieux, dit-elle en faisant un grand sourire à l’adolescent, ne réalisant même pas que la longueur de sa jupe ne cachait pas du tout sa petite culotte rose à la hauteur où elle se trouvait.

Elle sauta de la chaise avant de se planter devant Cedric et le regarder sévèrement.


-T’es certain de ne pas avoir été suivi hein?, demanda-t-elle finalement.

Les précautions venaient bien tardivement, ce qui pouvait bien que Jonas n’avait pas encore acquis le précieux sens des priorités.
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeLun 17 Aoû - 1:21

La jeune demoiselle n’avait pas mis longtemps à prendre la parole pour poser à Cedric une question pour le moins peu commune, ou du moins, qui lui paraissait étrangement singulière, surtout de la part de Jonas. Quoi que, l’adolescente avait toujours été pleine de surprise mais pour le coup le jeune homme s’était retrouvé déstabiliser par cette simple interrogation posée sans aucun détour, et s’était peut-être bien ça qui avait mis si soudainement mal à l’aise le garçon. Fallait aussi voir la question ?! Il leva un sourcil avec un petit air qui se voulait amuser pour masquer le malaise soudain qui s’était emparé de lui. Alors que la miss se mirait une nouvelle fois, il trouva bon de répondre :

-Oui, ça va. Avec une désinvolture presque déconcertante.

Il avait essayé de prendre ça avec décontraction et désintérêt, espérant que Jonas qui n’était généralement pas à se préoccuper de considération tel que le physique, se contenterait de sa réponse sans s’en formaliser et passerait à autre chose. Elle s’appliquait alors à nettoyer sa joue maculée de graisse tout en relevant ses yeux vers lui. Il lui décrocha alors un petit sourire qui se voulait décontracté.

Evidement l’adolescent trouvait Jonas un peu plus que jolie, mignonne aurait d’ailleurs été un terme d’avantage approprié... mais c’était une amie, et si le jeune homme était enfin sortit de l’âge où les garçons voient l’autre sexe comme faisant parti d’un autre monde incompréhensiblement futile et désespérément inutile, il était dans l’extrême période, fragile, où commencer à montrer une certaine attirance pour un fille semblait presque effrayant, effrayant de peur de paraitre tout à fait stupide...

L’alarme qui retentissant maintenant depuis un bon bout de temps, suffisamment pour résonner dans les tympans de Cedric s’était arrêtée mais la sensation d’alerte restait présente dans l’atmosphère entretenu par les lumières spécialement prévu à cet effet dont l’éclairage intermittent était presque aussi lancinant que le bruit de l’alarme.
Jonas avait eu alors la bonne idée de recouvrir ladite lumière de sa veste et avait du pour se faire, monter sur une chaise pour atteindre plus haut que la porte, porte à côté de laquelle Cedric était toujours campé. Il avait dans un premier temps regardé son amie faire jusqu’à ce qu’un regard inopportun ne puisse que remarquer longueur pour le moins courte de la jupe de celle-ci. Cedric tourna alors la tête d’un mouvement violent et très peu discret, pour fixer son regard sur le bout de ses baskets, le rouge lui montait aux joues en espérant vivement que par se geste on ne peut plus indiscret Jonas n’aille pas s’imaginer quoi que se soit, il croisait même les doigts pour que celle-ci n’est rien remarqué. C’était dingue comment on pouvait se sentir coupable d’une chose que l’on n’avait pas réellement faite !

La miss vint finalement se poser devant Cedric qui releva les yeux tandis qu’elle s’assurait qu’il n’avait pas été suivit, il la regarda d’un air qui se voulait rassurant mais qui trahissait son amusement, s’il avait été suivit, il se serait probablement déjà fait ré-escorté fissa à son dortoir après que les deux jeune gens aient eu le droit à des sérieuses réprimandes, non ?


-Je ne crois pas, répondit-il seulement. Il fit mine de tendre l’oreille avant de reprendre : non c’est bon.

Il décrocha ensuite à la jeune fille un grand sourire gentiment moqueur avant de reprendre un air un peu plus sérieux. Après tout le sujet était grave, il reprit :

-Comment tu penses que tout ça va se passer ?
Demanda-t-il à Jonas en faisant un signe vague de la tête désignant les alentours pour en fait parler de ce qui était en train de se passer.

D’un côté il espérait bien que Jonas l’enverrait paitre avec ses questions rabat-joie pour aborder des sujets beaucoup plus amusant, mais d’un autre côté, ils étaient normales qu’ils commencent à se poser des questions, ils ne se considéraient plus comme des enfants et Cedric n’avait pas l’intention de subir ce qui allait se passer, imaginant qu’il en serait de même pour sa camarade.
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeDim 13 Sep - 6:05

-Oui, ça va.

Si elle avait vraiment attendu la réponse de Cedric, Jonas aurait pu lui balancer un oreiller en plein visage. Il aurait pu lui dire qu’elle était magnifique! C’était à ça que ça servait des amis. Un «oui, ça va», ça voulait presque dire, nan, aussi bien enlever le «presque», qu’elle était moche mais que quelqu’un un jour pourrait bien se contenter d’elle.


-J’suis plus mignonne que toi, bon!

Alors que Jonas était toujours devant son ami, qui lui assurait qu’il n’avait pas été suivi, il put avoir la confirmation que l’adolescente n’avait pas du tout remarquée son étrange comportement quelques instants plus tôt alors que la jupe de la jeune fille était tout à fait inutile. La jeune mécanicienne avait l’habitude qu’on la regarde étrangement. Elle croyait toujours que c’était simplement parce que les gens n’appréciaient pas sa tenue. Si seulement elle savait que c’était parce qu’ils en voyaient trop.

-Tant mieux alors. On va avoir plus de temps pour nous sans être dérangés, lança-t-elle avec un grand sourire lorsque Cedric fit un peu d’humour en feignant de tendre l’oreille pour entendre es bruits de pas dans le couloir. Tu vas devoir arrêter de grandir, je vais attraper un torticolis si tu continues comme ça...

Elle fit une légère moue en retournant s’asseoir sur son lit. C’était vrai, son ami grandissait trop vite à son goût. Elle avait toujours été grande, mais maintenant que l’adolescence rentrait de plein fouet dans le jeune homme, elle n’était plus aussi grande qu’elle le croyait. Elle haussa les épaules à la question qu’il lui posa, comme si cela lui importait peu.

-J’en sais rien. Comme d’habitude? Vaut mieux se dire que tout va bien se dérouler, non?

En fait, elle voulait y penser le moins possible. La simple pensée que cela se déroulerait moins bien que d’habitude lui faisait très peur. Elle ne voulait pas le montrer à Cedric cependant, elle voulait avoir l’air courageuse. Plus elle vieillissait, plus elle voulait s’impliquer dans le genre de situations qu’ils vivaient en ce moment. Personne ne voulait lui faire confiance ou lui laisser la chance d’agir. C’était énervant. Cedric devait être un des seuls, sinon le seul, qui pouvait vraiment comprendre la situation, surtout qu’il était plus jeune qu’elle, on lui faisait donc encore moins confiance. Enfin, c’était relatif. Il était plus jeune, mais il était tout de même plus sérieux qu’elle. Nul doute qu’on confierait à l’adolescent des tâches plus importantes qu’à elle plus tôt.

-Si on doit mourir bientôt, aussi bien profiter des derniers moments, non? Viens t’asseoir!, dit-elle avec un grand sourire pour éviter les réflexions trop poussées sur l’état de la situation tout en tapotant le lit à côté d’elle pour inviter son ami à y prendre place.

Elle s’étira pour attraper son sac qui traînait sur le sol. Elle en sortit une cigarette qu’elle montra fièrement à Cedric. La cigarette que Cheyenne lui avait donnée lorsqu’elle avait joué sa partie de baby-foot avec Isaac. Elle n’avait pas encore eu l’occasion d’y goûter. C’était le moment idéal. Et si quelqu’un débarquait, elle pourrait accuser l’adolescent qui l’accompagnait… Même s’il était clair que personne ne la croirait.


-À toi l’honneur pour l’allumage?, lança-t-elle gaiement en tendant la cigarette au jeune homme.
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeLun 28 Sep - 0:19

-J’suis plus mignonne que toi, bon!

La réplique de Jonas eu au moins pour effet de prouver au jeune homme qu’il s’était peut-être un peu trompé dans sa réponse et que ce n’était pas vraiment ce que son amie avait voulu entendre. Il avait rougit jusqu’aux oreilles passant du rose au rouge cramoisi et avait précipitamment voulu essayer de rectifier le tir mais il semblait bien que c’était trop tard…

-Eh, ce n’est pas… il laissa tombé. De toute façon la miss était déjà passé à autre chose, et en quelque sorte c’était temps mieux, autant ne pas remuer le couteau dans la plaie des erreurs du gamin.

Et d’ailleurs le gamin en question grandissait un peu trop vite au goût de Jonas qui ne se gêna pas pour lui faire remarquer, il soupira mi-amusé mi-embarrassé. Après tout ce n’était pas de sa faute si sa croissance était aussi soudaine qu’incontrôlable, c’était probablement le lot de tous les garçons en pleine puberté, que ça plaise à Jonas ou non, il ne pouvait pas rester plus petit qu’elle toute sa vie, même s’il l’avait voulu rien que pour lui faire plaisir.

Ce qui était bien avec Jonas, mais pas toujours de tout repos ! c’est qu’elle changeait souvent de sujet et avec un aisance déconcertante. Elle s’était contentée d’un haussement en réponse à sa question laissant simplement paraitre une sorte de désintérêt pour la chose, mais Cedric soupçonnait qu’elle était plus affecté qu’il n’y paraissait. Cependant l’adolescent n’aurait jamais insisté pour tenter de percer Jonas à jour. Il se doutait seulement que Jonas rêvait d’avoir quelques années de plus pour participer activement, se rendre utile, oui c’était tout à fait ce qui la caractérisait.

Il l’avait alors regardé s’assoir sur le lit tandis que lui-même n’avait pas bougé d’un pouce, comment ça il n’était pas du genre à prendre des initiatives ?
Mais voilà que la demoiselle l’invitait à l’imité en invoquant une supposé mort proche, il rit un peu nerveusement à la remarque qui se voulait bien évidement être une boutade, mais s’exécuta, après tout ce n’était pas une très bonne idée de contrarier l’adolescente ! Il avait alors posé ses fesses sur le martelât et avait tu toutes questions en rapport avec les événements. De toute façon, il semblait bien que la demoiselle avait trouvé un bon moyen de leur faire oublier tout le reste.

Le jeune fille avait tiré quelque chose de son sac, qui s’avéra être une cigarette. Cedric n’avait pas la moindre idée de comment sa comparse l’avait obtenue mais celle-ci semblait tout à fait décider ne plus attendre et à allumer ladite cigarette.

D’une, il n’avait pas la moindre idée de ce qui se passerait si on les trouvait là à fumé, mais il n’imaginait absolument rien de bon, et de deux, il n’avait jamais fumé de sa vie, et l’idée d’avouer à Jonas qu’il n’avait même jamais essayé ne lui plaisait qu’à moitié. Il voulait surtout se passer de tout commentaire un peu trop railleur.

Voilà qu’elle lui tendait le bâtonnet de tabac, l’invitant à allumer le trésor. Ce qui était bien avec cette jeune fille, c’est qu’elle avait le don de mettre Cedric au pied du mur, ne lui laissant aucune chance de se défiler, voilà pourquoi il faisait autant de bêtise ! Bon, il fallait aussi avouer qu’il aurait n’importe quoi pour suivre Jonas, mais ça il ne fallait pas le dire.

Il avait alors prit la cigarette sans un mot et l’avait fait tourner dans ses doigts. Bon au final il fallait bien essayer un jour où l’autre non ? Il avait regardé la chose d’un yeux un peu inquisiteur, qu’est-ce qu’il allait encore faire, est-ce qu’on leur répétait pas assez à tord et à travers que fumer c’était mal ?

Il avait finalement porté la cigarette à ses lèvres avant de d’allumer le briquet (bon je sorts un briquet de nulle part XD) Mais avait de procédé à l’allumage il fit remarqué un brin moqueur, la cigarette toujours coincé entre les lèvres :


-Au moins tu ne prends pas de risque pour si quelqu’un arrive. Bien sûr il plaisantait, mais il ne doutait pas que l’idée avait quand même effleuré l’esprit de son amie.

Il avait finalement porté la flamme près du bout de la cigarette et avait aspiré, un peu trop peu être mais il voulait être sûr, pour que le feu prenne. Une fois allumée, il avait de nouveau tiré sur la cigarette avant de la retirer de ses lèvres et la fumée chaude était alors rentrée dans sa bouche et sa gorge. Par un quelconque moyen, elle n’avait pas prit le bon chemin et le jeune homme avait soudainement eut envie de tousser. Se qu’il ne se retint pas de faire, tout en tendant la cigarette à sa voisine pour qu’elle essaie à son tour.

Ses yeux piquaient et la fumée était ressortie par le nez, rien de très agréable, de plus le goût n’était pas des plus palpitant, il était un peu déçu d’avoir cru mourir pour ça. Qu’est-ce qu’on ne faisait pas pour les beau yeux d’une fille…


-Où tu l'as eu ? Autant faire la conversation sur le sujet pendant que la cigarette se consumait encore et puis ça lui éviterait de dire qu'il trouvait ça vraiment infecte. Lui en revanche risquait de bien rire si Jonas elle-même n'aimait pas ça.
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}   Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric} Icon_minitimeSam 7 Nov - 8:57

Jonas était plus qu’excitée à l’idée de fumer sa première cigarette. Elle n’aurait jamais avoué cela à son ami, trop occupée à prétendre qu’elle savait pertinemment ce qu’elle faisait. En fait, elle avait tendu la cigarette à Cedric pour une seule bonne raison, elle souhaitait voir comment il allait se débrouiller avant d’avoir elle-même l’air d’une parfaite idiote en s’asphyxiant. Elle espérait presque que le jeune homme s’étouffe, sans vraiment lui souhaiter de malheur. Sans hésiter, du moins il ne le laissait pas paraître, Cedric attrapa la cigarette et l’alluma (disons qu’il a prit un briquet qui traînait sur la table de chevet et qui appartient au père de Jonas XD), sans oublier de mentionner qu’elle ne prenait aucun risque. Un sourire apparut sur les lèvres de l’adolescente. Elle n’était pas aussi énigmatique qu’elle voulait bien l’être. Il était vrai que l’idée de laisser son ami «tester» la cigarette en premier n’était pas que pour le plaisir de voir s’il allait s’en sortir ou non, c’était aussi bien une protection au cas où son père déciderait de venir voir si son innocente et gentille fille se portait bien.

-T’en fais pas! Si mon père débarque, je doute fortement qu’il croit que tu es la mauvaise influence. Je sais pas pourquoi, mais c’est toujours moi qu’on accuse.

Évidemment, elle savait clairement pourquoi on l’accusait constamment. Elle n’était pas idiote. Toutes ses actions étaient bien pensées, ou presque. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait lorsqu’elle encourageait les autres jeunes, tout particulièrement Cedric, à défier l’autorité et à tenter de nouvelles expériences. Tous les autres jeunes et elle étaient la relève après tout. Ils devaient faire leur propre expérience avant de se lancer dans le monde trop bien façonné que les résistants avaient créé.

Elle observa Cedric alors qu’il alluma son précieux trésor. Ce n’était pas le but visé, mais elle le trouvait tout de même courageux de ne jamais refuser une de ses offres, de toujours essayer même s’il était clair qu’il n’aurait jamais tenté l’expérience de sa propre initiative. Et étrangement, elle n’aurait jamais imaginé tenter l’expérience sans lui. Elle ricana doucement lorsqu’il s’étouffa avant qu’il lui tende la cigarette. Il était mignon avec les yeux légèrement larmoyant sous l’effet de la fumée.


-Faut pas avaler la première fois idiot, lança-t-elle d’un ton joyeux avant de se saisir de la cigarette comme si ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait.

Elle se recula sur son lit, jusqu’à ce que son dos soit adossé contre le mur, laissant ses jambes étendues sur le lit. La cigarette entre les doigts, elle l’approcha de ses lèvres, à la fois excitée à l’idée qu’elle allait dès aujourd’hui devenir une fumeuse comme les adultes, et terrifiée à l’idée qu’elle allait mourir après une simple bouffée de fumée.

-Où tu l'as eu ?

Les yeux de Jonas s’illuminèrent à la question du jeune homme. Une lueur admiratrice éclairait ses grands yeux bleus et anima les propos qu’elle tint par la suite :


-C’est Cheyenne qui me l’a donnée. Elle est vraiment trop bien cette fille, tu trouves pas? Je l’adore. Ça serait bien si je devenais comme elle, tu trouves pas? Elle a une personnalité vraiment chouette : personne ne lui marche sur les pieds, elle s’impose lorsqu’elle est dans une pièce… Les gens m’écouteraient si j’étais un peu plus comme elle.

Elle prit alors une petite respiration avant de porter la cigarette à ses lèvres. Elle aspira une bonne bouffée, sans l’avaler, laissant la fumée roulée dans sa bouche. Ce n’était pas si terrible, c’était même plutôt agréable. Sous cette fausse impression, elle décida d’avaler la fumée. Elle ne toussa pas tout de suite, mais ce fût rapide. Comme Cedric elle se mit à tousser alors que la fumée de la cigarette sortait de sa bouche et de son nez. C’était une drôle de sensation. Son nez picotait étrangement.

-Faut s’habituer…, dit-elle avant de tendre à nouveau la cigarette qui se consumait lentement à son ami.

La jeune mécanicienne se racla la gorge discrètement, se demandant si le goût amer de la cigarette était normal. Est-ce qu’une cigarette pouvait être défectueuse? Si cela était possible, il n’y avait aucun doute sur le fait que celle qu’ils fumaient présentement était défectueuse. Un goût comme ça, ça ne pouvait pas être complètement normal.


-Sinon… Qu’est-ce que tu as fais dernièrement? T’as eu la chance d’aider un peu les plus vieux? Tu t’es fait une copine?
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Lorsque la mort rôde au dessus de nos têtes {PV Cedric}

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