Timothy Lewiss
There's someone in my head
But it's not me
Nombre de messages : 67
Age : 31
Age : 24 ans
Spécialité : Observation et analyse (esprit perspicace) et Calculs, maîtrise des mathématiques
Date d'inscription : 18/09/2009
Dossier personnel
Bilan de Santé: .R.A.S.
Relations:
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 Sujet: Labyrinthe électronique [PV AMBER] ![Labyrinthe électronique [PV AMBER] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 1 Oct - 4:41 |
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Un couloir à gauche, puis à droite. Intersection : Prendre la gauche ou la droite? Droite.
Non, gauche.
Oui, gauche voilà. Gauche c’est mieux, c’est le changement, le renouveau. C’est mieux la gauche.
Un homme déambulait dans les couloirs de Niagara Falls à la recherche d’on-ne-sait-quoi. Il revenait sur ses pas, repassait par les même couloirs, s’arrêtait un moment puis, après avoir murmuré quelques paroles inaudibles, continuait son chemin. Il regardait partout autour de lui, comme s’il cherchait quelque chose qui pouvait être partout. Le sol et le plafond n’échappaient pas à ses recherches. Chaque centimètre du premier niveau était scruté rapidement par cet homme aux vêtements semblant trop grand pour lui. Un pantalon noir qui semblait légèrement trop long pour ses jambes, personne ne serrait surprit de le voir trébucher dans ses pattes trop longues. Une veste carottée aux teintes orange et bleu qui semblait une taille trop grande pour l’homme. Ses cheveux étaient légèrement en pagaille et le tout donnait l’impression qu’il venait de se levé et était pressé de se rendre à l’endroit qu’il semblait chercher frénétiquement, ce qui était probablement le cas puisqu’il devait être environ cinq heure du matin.
Il tourna une dernière fois à droite avant de s’immobiliser devant une porte. Il examina la porte de bas en haut avant d’afficher un grand sourire qui révélait ses dents. Il tendit la main vers la poignée mais arrêta son mouvement. Il fixa sa main qui était animée de quelques frissonnements et inspira profondément. Les spasmes qui parcouraient son corps s’estompèrent puis, il continua son mouvement pour ouvrir la porte.
Timothy s’était levé tôt ce matin en sueur en saisissant le lecteur MP3 qu’il portait toujours avec lui. Deux jours de cela, celui-ci avait rendu l’âme sans raison apparente. Le nouveau venu à la base avait bien tenté de recharger les piles, le lecteur de musique n’avait pas donné signe de vie. Il restait inanimé sans prononcer une parole, une note. Son écran rayonnant demeurait maintenant noir et vitreux. Lui qui, autrefois, adorait partager ses chants de Mozart et de Beethoven restait muet. Tim avait beau fait de faire tout ce qui était dans son pouvoir et connaissances, il devait se rendre à l’évidence : il devait faire appel à un professionnel. Il avait entendu de sa sœur qu’il y avait une salle d’informatique au premier niveau qui était réservé aux spécialistes en informatique. Peut-être que ceux-ci pouvait aider son lecteur à refaire les activités qu’il faisait avant de sombrer dans le noir, inanimé.
De l’autre côté de la porte, l’orphelin trouva une femme qui devait être le type de personne qu’il cherchait. Il resta une seconde dans le cadre de la porte, à faire un pas, puis à se désister. Il bougeait sur place se retournant sans cesse vers le couloir, puis vers la salle remplit de matériel informatique. Il s’avança finalement vers la femme aux cheveux bruns.
« Pardon, oui. Je, j’ai brisé mon lecteur, non, en fait, ce n’est pas moi, je ne sais pas qui c’est. Peut-être, mais pas à ma connaissance. Il ne marche plus, j’ai beau le recharger avec le fil que j’avais trouvé dans une boîte dans mon ancienne cave. Il y avait plein de boîtes, plein, des dizaines. Au moins, hein! Oui, c’est ça, il ne marche plus. Vous êtes bonne pour réparer ce genre de choses, dite? Parce que moi, non. Je suis bon dans d’autres trucs, mais pas ça. Je peux par exemple, non, pas ça. Enfin, oui, mais pas non. Alors, vous pouvez? »
Il s’était arrêté à environ un mètre de l’informaticienne alors qu’il parlait des boîtes qui étaient présente dans sa cave. Timothy était nerveux, c’était un nouvel endroit cette pièce, cette base. Il était mal à l’aise dans toute cette nouveauté, tous ces gens…
« Pardon, je… je suis un peu nerveux, et je ne me suis même pas présenté. Moi, c’est Timothy Lewiss, mais on m’appelle Tim, c’est mon surnom. On m’appelle Tim parce que c’est un diminutif de Timothy, c’est… Pardon… Je, stresses, encore. »
Il prit une grande inspiration et sembla déjà plus détendu. Il présentait de sa main droite son lecteur de musique qui restait inerte, sans mélodie.
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