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Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]

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Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Vide
MessageSujet: Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]   Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Icon_minitimeMar 17 Nov - 23:34

    – Pourquoi est-ce que tu ne me laisserais pas un peu tranquille? Moi je ne viens pas te voir!
    « Non, mais j’aimerais bien que tu le fasses. répondit-t-il sèchement à sa fille. La discussion devenant de plus en plus agressive. Il fallait également dire qu’à chaque fois qu’ils discutaient, cela se transformait rapidement en grande dispute. Elle ne voulait pas lui adresser la parole, sauf que l’ancien policier s’obstinait à venir la voir à chaque jour, ne serais-ce que pour s’assurer que tout allait bien pour elle. Elle ne pouvait pas lui demander de ne pas s’inquiéter. Il était son père après tout et elle était tout ce qui lui restait.
    – Je n’ai pas envi de te voir.
    « Pourquoi? Tu ne voudrais pas me dire pourquoi? » demanda-t-il alors d’un air exaspéré.
    Elle resta silencieuse, évidement. Elle ne lui disait jamais rien. Et cela le rendait complètement fou.
    « Vergiss es, ich gehe. » cracha-t-il avant de sortir du dortoir où dormait sa fille. Elle n’avait pas comprit puisqu’elle ne parlait pas un seul mot Allemand, mais vu le ton qu’il avait employé elle savait pertinemment ce qu’il pouvait ressentir en ce moment. Il lui avait dit de laisser tomber et qu’il partait. Une autre journée qui commença bien mal pour les Sheidder, et Wilhelm devait bien avouer que le moral avait de plus en plus de difficulté à reprendre le dessus avec les agressions répétées de la part de sa fille. Pourtant, l’Allemand dissimulait assez bien ses problèmes et retournait au boulot en rangeant Lilli dans une partie de son esprit. Il ne devait pas avoir la tête ailleurs, surtout lorsqu’il allait sur le terrain. Il n’avait pas plus le droit à l’erreur lorsqu’il entrainait les futures recrues des black snakes. Il n’était pas là depuis longtemps, alors il devait avouer qu’il avait encore un peu de mal à s’y retrouver.

    Là, il avait besoin de prendre l’air. Si il n’avait pas eu plus de principes que cela, il aurait probablement agrippé son arme et serait aller se défouler un peu. Il glissa deux mains dans sa figure en songeant à ce genre de chose et murmura :
    « Ich bin ein Narr perfekten” d’imbécile, voilà comment il venait de se traiter dans sa langue d’origine. C’était bien une chose qui méritait que l’on ne comprenne pas. L’Allemand venait de sortir de la base dans un but bien précis; celui de se rendre compte lui-même du genre d’environnement dans lequel il se trouvait. Sans pour autant se mettre en danger par une quelconque stupidité il voulait simplement visiter les alentours sans trop s’éloigner. Il y avait une forêt, très belle. Il devait avouer que là d’où il venait ce n’était pas la nature qui était la plus dominante. L’Allemand y fut attiré, tout en sachant qu’il ne devrait pas trop s’y enfoncer. Il voulait simplement profiter de la solitude et de l’air frais, c’était un endroit magnifique et apaisant, il finit même par oublier les problèmes de ce matin et reprendre cette journée à zéro. Alors qu’il allait rebrousser chemin, quelque chose attira son attention. Cela le fit même sourire légèrement, lorsqu’il tomba sur ce potager, visiblement entretenu. C’était la dernière chose sur laquelle il s’attendait à tomber. Les militaires n’avaient pas le pouce vert il fallait bien l’avouer. Il oubliait simplement qu’il y avait des femmes qui ne se battaient pas. Qu’il y avait des enfants et qu’enfin il y avait autre chose que la guerre. Il fit le tour du potager, trouvant assez fantastique que quelque chose pousse et soit entretenu ici. Enfin, se croyant seul il se pencha et retira une carotte de la terre. L’ancien policier ne releva les yeux que lorsqu’il croqua dedans, pour finalement se rendre compte que quelqu’un l’observa. Gêné, il ne parvenait pas à croire qu’il ne l’avait pas entendu.

    « ... Ouais, j’ai l’air un peu d’un con là… » murmura-t-il en avalant légèrement de travers le bout de carotte qu’il venait de croquer. Il ajouta rapidement :
    « Je … Je ne sais pas si j’avais le droit d’en prendre. » dit-t-il avec une certaine hésitation. Il avait surtout l’impression de patauger là. Le nouveau membre des black snakes ne savait pas précisément où il se trouvait, mais il avait surtout l’impression qu’un potager faisait un endroit plutôt pacifique pour une discussion.
    Il fallait dire que c’était uniquement une impression et qu’il avait la main sur sa jambe, prêt à sortir son arme si la situation dégénérait. Il espérait simplement ne surtout pas avoir à s’en servir.
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MessageSujet: Re: Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]   Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Icon_minitimeMer 18 Nov - 23:32

La journée était plutôt au nuage, de temps à autre, il semblait même que ça puisse tomber. Les derniers jours n'avaient pas été très beaux. Ça se sentait que le temps allait viré. Peter avait été désigné pour aller au devant d'un groupe d'éclaireur. Un petit groupe formé de 5 membres qui avait pour mission de sortir du périmètre de sécurité et de patrouiller légèrement au delà de la barrière des green bears pour voire si les nomades n'avait pas d'ennuis. Ce groupe avait un peu de retard sur leur feuille de route, mais n'avait pas envoyé de S.O.S.. Tous ces hommes étaient aguerrit au protocole, ils étaient bien entrainés et au moins l'un d'entre eux auraient du contacter la base pour justifier des problèmes rencontrés pouvant les retarder.
Mac Coy était parti avec un autre Black Snake. Ils étaient censés pister le premier groupe, interpréter les signes de leur passage et faire un rapport. Seulement, Peter avait décelé le passage d'un « quelque » chose aux abords du périmètre de surveillance des Grenn Bears. L'ancien flic avait suivi les traces et ce retrouvait non loin d'un homme qui s'était arrêté dans un potager réalisé par un résistant.
L'ancien flic de Miami avait fait le tour de l'inconnu furtivement pour se retrouver face à lui. Le type s'était baissé pour ramasser un légume, Peter choisit cet instant pour intervenir.

« -Vous chercher quelque chose? Végétarien? C'est ça?... » Mac Coy avait sortit son arme et tenait en joug l'intrus.
L'un et l'autre fesait des mouvements lents et mesurés mais Pet' savait qu'avec son gloock 22 en main, il avait peut être moins de risque que le type qu'il tenait en joug, et qui avait pour seul arme une carotte, et qui plus est, qu'il semblait grignoter. Peter pensa qu'à cette allure, si il avait encore attendu cinq minutes, son ennemis n'aurait eut qu'un trognon pour seul et unique arme, à cette idée, il sourit.

« -Vous savez que les animaux... « sauvages » susceptibles de manger des carottes sont des lapins, et si je continue mon argumentation, vous seriez donc à une balle près du civet... » Mac Coy restait impassible en débitant son laïus pour garder tout l'impact humoristique de sa tirade.
« - Je comprend que ça ne vous fasse pas sourire. Remarquez, y a des situations plus grotesques. Certains se sont fait avoir alors qu'ils allaient...enfin, qu'ils allaient...vous voyez?...Ils allaient se... soulagé... »
Pet' fesait des signes ostentatoires et grotesques de la tête pour faire comprendre à Wilhelm, de façon « très imagé », où il voulait en venir.
Soudain, l'ancien flic remarqua l'allure général de l'homme qu'il tenait en joug, sa position lui paru soudain suspect.

« - Qui êtes vous? Vous ne voulez pas vous relevez? Vous savez que cet espace est régulièrement patrouiller? Je suis un résistant de Niagara Falls. Dite, soyez raisonnable, levez vous lentement. Je ne le dirais pas deux fois...gentillement. Donc, si vous ne voulez pas vous prendre une taille 42 dans la mâchoire, et je vous garantis que ça peut vous laisser groggy un bon moment, si j'étais vous, je me relèverais M A I N T E N A N T! » Mac Coy tira sur la culasse de son arme, fesant un bruit très caractéristique.
Son ton avait changé, il était devenu coupant, sec et autoritaire.

L'homme semblait jauger Peter mais il restait dans sa position, près accroupis. L'ancien flic regarda attentivement la posture curieuse de l'homme et se demanda soudain pourquoi prendre autant de risque, c'est alors qu'un éclair survenu de son passé lui revient comme le claquement sec d'une détonation. Son œil expert remarqua un bosse vers la cheville de son pantalon.
C'était surement un holster...et quand on porte un holster, en général, on a une arme dedans.

Peter rengaina en même temps qu'il sortit en guise d'avertissement tardif quelques mots: "j'suis pas réputé comme patient, et là, tu vas vite t'en rendre compte". Il semblait plus déterminer que jamais à savoir, coûte que coûte, ce que pouvait bien foutre un homme esseulé dans la forêt. mais déterminer à quoi? Son visage était fermé et dur. Il fit un pas en avant en balançant sa jambe pour décocher un coup de pied au visage de l'intrus mais mal viser ou esquiver, son pied tapa ou frôla la tête de son ennemis, ne le touchant que très peu. Bientôt, les deux hommes s'empoignaient à terre.

HRP: Je te laisse le RP de la bagarre (inexistante ou longue) il va sans dire qu'elle doit se finir sans bobo majeur (pour Mc Coy au moins), mais ça sera plus vivant si l'un de nous deux "gère" les deux personnages sur un post.
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MessageSujet: Re: Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]   Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 2:34

    Depuis qu’il était arrivé ici, Wilhelm devait avouer qu’il n’était pas au sommet de sa forme. Oh, physiquement tout allait très bien, il pouvait même dire qu’il ne s’était jamais aussi bien sentit sur le plan de la force physique. Non, mentalement, il n’était pas toujours là. Sa fille Lilli lui faisait bien des misères. Directement dans le noyau de l’adolescence elle ne voulait pas lui adresser la parole alors que l’Allemand voulait simplement lui venir en aide. Il ne savait plus que faire pour elle et cela occupait généralement toutes ses pensées. Le rendant maladroit, il faisait parfois des erreurs pour son plus grand malheur. Et il devait avouer que venir ici, sans s’assurer que personne ne le suivait, sans même se rendre compte que quelqu’un s’était approché; aussi experte cette personne soit-elle, voilà le genre d’erreurs qu’il faisait parce que sa fille lui brouillait l’esprit! L’homme qui venait d’apparaître devant lui, qui pointait son arme sur l’ancien policier ne se ferait pas aimer rapidement. Il détestait avoir une arme contre lui, si il voulait un combat à l’arme à feu, Wilhelm était imbattable. Si il voulait se battre au corps à corps, l’Allemand ne savait pas que c’était l’autre qui était l’expert. Toutefois Wilhelm ne comptait pas se battre.

    -Vous chercher quelque chose? Végétarien? C'est ça?...
    Wilhelm ne répondit rien. Il tenait toujours sa carotte, elle était tout de même essentiel non? Mais il avait également sa main sur sa jambe, accroupit, il attendait que l’autre se montre plus agressif. Il ne montrait aucunement sa nervosité, il ne le serait que lorsque ce serait plus grave, lorsqu’il faudrait en venir aux poings en l’occurrence. Son nouvel ami ne semblait pas avoir envi de lui laisser le bénéfice du doute et qu’avait l’Allemand pour prouver qu’il était bien un réfugié? Et d’ailleurs, qu’est-ce qui lui prouvait que l’autre en était bel et bien un, attention… Ensuite il se mit alors à parler, blaguant visiblement. Wilhelm ne savait pas trop comment réagir lorsqu’un homme faisait des blagues et le tenait en joug en même temps… Il décida de rester neutre, après, ils pourraient peut-être en rire. Sauf que rapidement, les choses commencèrent à se corser. L’autre remarqua sa position et commença à s’énerver, le menaçant de tirer si il ne bougeait pas.
    Ah oui? Il ne comptait absolument pas se relever. Un mouvement sec et il pourrait aussi bien se prendre une balle dans la tête. Position suspecte ou non, il ne pouvait rien faire d’autre que de tenter de lui parler.

    « Écoute mon gars … Ça va peut-être t’étonner, mais je suis réellement venu bouffer une carotte, et je suis aussi un résistant, alors calme toi… » Commença-t-il d’un ton calme et bas. Sauf que sa phrase ne fut pas toute entendue. Il doutait même qu’il ai comprit le passage sur le fait qu’il était un résistant. L’homme s’avança alors vers lui assez rapidement, envoyant son pied s’abattre sur sa tête. Wilhelm avait eu le bon réflexe de se jeter par terre. Sauf que l’autre ne l’avait pas raté. Mais ça aurait pu être pire. Il se mangea un coup de pied dans la tronche mais répliqua rapidement. Il avait beau détester se battre, il n’était pas du genre à tendre l’autre joue. Par terre, Peter eu rapidement le dessus. Si Wil ne lui laissait pas de chance, l’autre semblait plus à l’aise que lui au corps à corps. Les coups fusèrent et furent généralement répartit dans la figure de l’Allemand. Il comprit rapidement qu’il devait le repousser, qu’il n’avait pas de chance. Après plusieurs coups ratés, il parvint à en placer un bon dans la figure de son assaillant et il se servit de la surprise pour le repousser solidement. Il recula rapidement sur le sol et d’un geste vif, récupéra son arme à sa cheville et la pointa sur Peter.

    « Ok! Ok … Je suis Wilhelm Sheidder, je ne te connais pas, mais je fais partis des Black Snakes depuis peu, Je suis meilleur tireur que combattant au corps à corps je te rassure, alors ont arrête maintenant! » Lança-t-il rapidement à l’intention de l’autre homme, toujours assied sur le sol, récupérant son souffle et ses forces. Il essuya d’un revers de manche son nez ensanglanté et ajouta rapidement :
    « Je vais me débarrasser de mon arme. Je ne crois pas que tu sois mon ennemi, mais évite de t’en prendre à moi de nouveau, mon nez le supporterais pas d’accors? » dit-t-il avec un mince sourire amusé.
    « Tu as un sacré crochet mon gars, et moi je suis un peu rouillé » Termina-t-il simplement. Oui, il y avait longtemps qu’il ne s’était pas simplement battu. Sa spécialité étant les armes, il était généralement embusqué et visait de très loin. Et puis, Wilhelm n’était pas très friand des combats. Il attendit un petit signe, quelque chose qui lui prouverait qu’il avait raison de faire confiance à l’autre. Il ne se sentait pas naïf, cet homme avait simplement réagit parce qu’il avait comprit que Wilhelm avait une arme. C’était donc un militaire, ou un homme ayant une formation comme celle des policiers… Un connard n'aurait pas réagit ainsi. Il jeta son arme un peu plus loin, observant la réaction de l’autre.

    « Je ne connais pas encore très bien votre fonctionnement, mais à ce que je vois, il vaut mieux éviter de se déplacer seul, je retiendrais. » dit-t-il calmement. Il ajouta finalement :
    « Il y a autre chose que je devrais savoir? »
    Probablement bien des choses, mais il voulait surtout savoir si il avait le droit de se rendre ici où si il était sur un territoire qu’il n’était pas sensé explorer…
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MessageSujet: Re: Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]   Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Icon_minitimeVen 20 Nov - 20:04

Wilhelm avait sortit son automatique pour contenir la rage de Mac Coy et en gage de bonne volonté, il jeta dans le potager l'arme qu'il avait caché dans le holster de sa cheville.
Les deux hommes se faisaient face, l'un et l'autre le visage un peu tuméfié.
Peter reprenait son souffle, assis sur son cul entre une rangée de radis et une autre de salade, s'essuyant la lèvre qui saignait, il sentit alors quelques gouttes de pluie tombées.
"- Hoo! Il ne manquait plus que ça, une bonne douche. Wouas!...ça va, tu cogne fort! Wouhou! je savais que je devais manger un peu plus de légumes, non, c'est vrai, la viande, c'est super mais y a pas à dire, on s'empate...Alors que toi, à la carotte, ben, tu en gardes sous le pied!... Bon, maintenant, raconte moi, c'est quoi cette embrouille, je connais peu de type qui cache un calibre "dans leur chaussette". Ceux que je connais portent une insigne sur le coeur. Alors? Tu servais où?..."

La pluie commençait à tomber dru et les deux hommes étaient bientôt trempés. Leur visage ruisselant, l'eau coulait sur l'arrête de leur nez ou de leur soucils, créant un rideau de gouttes inninterrompues, l'un et l'autre, immobile, avait un peu de mal à se discerner.
Pet' et Wilhelm étaient hors d'haleine et maintenant que chacun savait qui il avait en face de lui, ils tentaient de reprendre calement leur souffle.
"- J'me présente...Peter Mac Coy, j'étais dans la brigade antigang de Miami. Je fais partis des Blacks Snakes." Mac coy regarda aux alentours et constata qu'une partie du jardin avait subit quelques dommages.
"T'as vu le bordel qu'on à foutu! Wouas! Je sais pas qui s'était donné tant de mal pour qu'en deux minutes, deux imbéciles finissent par tout labourer mais je crois qu'il ou elle ne va pas être contente. J'dirais qu'c'est toi!"
Peter sourit en se relevant, laissant derrière lui un petit trou dans la terre qui ne tarda pas à se remplir d'eau. Il s'avança vers l'allemand pour lui tendre la main et le relever, quand soudain son takkie-walkie crépita suivit de la voix d'un homme.

"-Mac Coy! Qu'est ce que tu fout? J'ai l'équipe de patrouille en visuel. Ils rentrent. 5 membres, aucun blessé. Je les observe depuis quelques minutes. Je vais vers eux pour avoir des réponses sur leur retard. Donne moi signe de vie. On rentre à la base. Terminé!"

L'ancien flic s'était arrêté pour écouter avec attention les informations qu'on lui transmettait tout en baissant habillement et discrètement le son pour garder les directives pour lui seul.
Il regarda son compagnon dans les yeux, l'air grave, cherchant ce qu'il allait dire et malgré les attitudes un peu désinvoltes, sympathique à l'encontre de l'allemand, Peter gardait à l'esprit que l'étranger pouvait lui mentir. Il appuya sur l'interrupteur.
« - Ici, Peter Mac Coy! Je vais bien. J'ai du suivre un piste. Un membre de la base. » Il coupa un instant.
« -A la base! Identification pour rapatriement... »
Peter regarda Wilhelm, hochant de la tête d'un air entendu pour qu'il lui donne son nom. Peter, le regard sérieux comme une façon de mettre en garde celui avec qui il s'était battu, il appuya sur le bouton de mise en communication, tendant l'appareil à bout de bras vers Wilhelm pour ne pas avoir à répéter son nom. L'allemand s'exécuta sobrement.
"- Je rentre. Terminé!"
Mac Coy remis le talkie walkie à sa ceinture tandis qui regardait son accolyte assit, les bras enlançant ses genoux et attendant que Peter en ait finit avec la base.
L'ondée avait passée mais les deux hommes, trempés, commençait à ressentir la fraicheur de cette fin d'après midi nuageuse. Peter tendit un main ferme à Wilhelm, l'aidant à se relever promptement.

L'un comme l'autre se regardèrent et tentèrent vainement de se rendre un peu plus présentable. Mac Coy se redressa en maugréant que ça ne servait à rien, il se souvient alors que l'allemand avait balancé son arme et l'invita à le chercher.
« - Tu te rappel où t'as pu balancer ton flingue? Je sais pas combien de temps la pluie va nous épargner mais je tiens pas spécialement à reprendre une douche. Mais, dis moi, t'as qu'en même un foutu accent pour un américain? Tu es d'où?...Serbie, France?"
L'ancien flic commençait à ratisser l'endroit où il avait cru voire l'arme tomber en tentant de faire connaissance avec Wilhelm, poussant les branches, piétinant minutieusement le sol en espérant trouver le calibre perdu dans la végétation luxuriante. L'après midi touchant à sa faim, bien plus inquiétant que la pluie, la nuit finirait bien par tomber et les deux membres des Blacks Snakes seraient alors des proies faciles pour les machines de Skynet mais seraient des résistants en perdition très difficiles à secourir.
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MessageSujet: Re: Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]   Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Icon_minitimeVen 20 Nov - 21:26

    Wilhelm laissa un petit sourire apparaître furtivement sur ses lèvres. L’autre homme avait un petit quelque chose d’amusant, de rassurant également. Il n’avait pas envi de se méfier de lui et c’était peut-être justement ce qui était dangereux. Mais bon, l’Allemand savait reconnaître une pourriture, pour avoir fait partie de la police Allemande il en avait eu certaines à ses côtés. Ce mec n’avait rien d’un connard et pouvait le savoir uniquement à sa façon de parler. Il ne baissait pas sa garde pour autant, mais il n’avait pas envi d’envenimer les choses. L’ancien policier se mit doucement à rire lorsque l’autre semblait s’étonner de sa petite cachette Oui, il conservait toujours une arme sur lui, mais il évitait de la laisser apparente. Si pour d’autres un fusil était une bonne méthode pour faire peur, lui il préférait encore que les paroles soient la première solution. Toutefois, il n’était pas un imbécile et savait que ce n’était pas le cas de tout le monde. Il n’était également pas suicidaire et tenait à la vie. Alors une arme était indispensable.

    « Disons que c’est la cachette pour quelqu’un qui voudrait éviter de s’en servir. » répondit-t-il simplement. C’était précisément son cas, il ne tenait pas à la bagarre ni aux coups de feu.
    « Si je cogne fort alors toi tu es une véritable brute. Je ne fais pas le poids mais merci tout de même. » lança-t-il, amusé. Peter lui avait bien montré qu’il savait parfaitement se servir de ses poings, il ne désirait pas un autre combat. Son adversaire finit par se présenter, surprenant un peu Wilhelm lorsqu’il avoua faire également partie des Black Snakes. Et bien, il ne se révélait plus être un adversaire, mais bel et bien un allié. Intéressant. Puis il parla à propos de ce qu’ils avaient fait dans le potager, l’Allemand observa autour de lui et remarqua avec une certaine gêne qu’ils avaient effectivement bien foutus la merde. Il s’en voulu un peu, c’était un très beau jardin et en l’espace de quelques minutes ils en avaient foutu en l’air une partie. Deux hommes et un bagarre, voilà le résultat que cela engendrait. Et s’aurait pu être bien pire. Peter semblait enclin à la discussion et pas uniquement le genre de personne qui frappe, rabaisse son adversaire avant de finalement écouter. Alors que ce dernier s’était relevé et avait tendu la main pour lui venir en aide, il avait reçu un appel de son équipe visiblement. La discussion fut courte, et Wilhelm s’attendait à la suite, il voulait évidement être certain de son coup alors lorsque le policier lui tendit l’appareil, l’Allemand s’identifia sans la moindre hésitation. Il n’avait rien à cacher puisqu’il disait la vérité. Il retendit alors la main et Wilhelm se releva avec son aide.

    « Oh, attend, ouais par là. » dit-t-il en songeant à l’endroit où il l’avait tiré. Il lui aurait bien dit de laisser tomber, mais s’aurait été uniquement imprudent et stupide, n’importe qui pouvait tomber dessus. Que ce soit une personne malfaisante ou un enfant. Wilhelm récupéra rapidement son fusil et le rangea au même endroit. La pluie devenait de plus en plus insistante et l’on sentait que la noirceur ne tarderait pas. Il valait mieux pour les deux hommes de rejoindre immédiatement la base. En chemin ils pourraient en profiter pour faire connaissance. Ce fut d’ailleurs ce que Peter avait visiblement pensé, en lui posant quelques questions, la première à propos de son accent. Français? Non, il n’en parlait pas un seul mot.

    « Je faisais partit de la brigade Allemande, voilà plusieurs années. J’étais jeune et disons que je n’ai pas choisi le bon moment pour faire partie de la police. C’était de mauvaises années pour l’Allemagne. Je suis aux États-Unis depuis que j’ai 27 ans, alors l’Accent est toujours là, mais je parle également l’anglais parfaitement. Je me suis engagé dans l’armée. Et puis, comme tout le monde il y a eu la 3e guerre mondiale… Et merde, là je ne sais plus trop ce que je suis à vrai dire! » raconta-t-il en haussant finalement les épaules. Un flic, un militaire ou un simple résident de la base? Il était évident qu’il avait des notions parfaitement utiles, qu’il savait se battre et encore mieux qu’il était un superbe tireur. Mais il était également un homme qui n’en pouvait plus de toutes ses histoires. Après avoir perdu sa femme et son fils, il perdait tranquillement sa fille et c’était actuellement sa plus grande crainte. Il était un père avant tout.

    « Et à Miami alors? Les choses étaient comment? Tu étais flic alors, Antigang, ce ne devait pas être facile tous les jours. » demanda-t-il, réellement intéressé. C’était assez fascinant de savoir comment les choses se déroulaient ailleurs. Wilhelm avait beau adorer son pays d’origine il n’aurait pas fondé une famille là-bas, pas après ce qu’il avait vécu. Et maintenant? Et bien il était seul, avec Lilli, et il devait faire en sorte qu’elle survive, même si elle ne voulait pas de son aide.

    « Dis-moi? Tu es père Peter? Sinon, tu as de la chance, si oui, tu peux me dire comment faire pour avoir une fille affectueuse? » dit-t-il alors en riant. Sa fille était un véritable monstre, et lui, il était complètement dépassé.
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MessageSujet: Re: Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]   Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Icon_minitimeSam 21 Nov - 14:40

Le flingue fut retrouvé rapidement par les deux compères. Wilhelm discutait, mais il n'était pas très fantaisiste, surement son côté allemand. Ce type avait quelque chose d'un peu froid même lorsqu'il souriait à pleine dents et pourtant, malgré cette légère antipathie qu'il sucitait chez Peter, Mac Coy le trouvait attachant. Il semblait vrai et assez torturer par la vie qu'il menait.
Pet' l'épiait en trifouillant les feuilles d'une fougère énorme, observant les gestes de Wil'. L'ancien flic de l'antigang avait relevé que son complice tapait fort mais il est vrai qu'il ne semblait pas un foudre de guerre du combat au corps à corps. Soudain, l'allemand se pencha en lançant un "Je l'ai!".

"- Bon, ben ça...c'est fait! Tu me demandais si j'avais des enfants...NON! J'ai pas eut le temps, je sais même pas si j'en avais envie." Il fit une pause, puis ajouta.
"- Je pense qu'étant flic, t'as du en voire pas mal? Des fois, y a des choses, si tu les voyait dans un film, que les hommes font qui te semblent complètement improbable ...et ben...Y a peut être un truc à tenter avec ta fille...C'est l'éducation à la brique ou au parpaing."
L'allemand ne semblait pas comprendre l'explication métaphorique de Pet'. Aussitôt, Mac Coy mima son propos, montrant sa main ouverte ou son poing en précisant.
« - Ben oui...Si elle comprends pas... Le dernier recours, c'est souvent la force, alors une bonne claque dans la gueule, ça remet vite les idées en place. Bon, toi, t'as une fille, alors pour lui mettre un bourre-pif, c'est plus délicat mais je pense que si tu avais un garçon, ça doit être jouable... »

Peter avait dit ça de façon très détachée, les mains sur les hanches à regarder Wilhelm naïvement. L'expression de son visage aurait pu être interprété comme s'il ajoutait à sa théorie sur l'éducation:"Alors, c'est bon, tu as ton arme? On y va?..."
L'allemand était planté au milieu du potager à se demander si Peter se foutait de sa gueule, tandis que l'autre était en train de regarder si en frottant bien son pantalon, il pourrait faire partir une tache de boue épaisse. Ça faisait plusieurs seconds qu'un silence assez lourd était tombé dans la forêt.

*A la brique ou au parpaing?*

Les mots de l'ancien flic devaient raisonnés dans la tête du spécialiste en arme, voyant le mutisme de son compagnon, Peter releva la tête en affichant un grand sourire.
« - ...Ha,ha,ha! Si tu voyais ta gueule! Ha,ha,ha...Non, je touche jamais les enfants! T'es fou ou quoi! NON!... »
Il mit une tape sur l'épaule de son collègue pour tenter de le rassurer, tout en riant de l'expression interdite de Wilhelm. Puis il rajouta en reprenant son sérieux.
« -...Non, je déconnais...Je déconnais....Non... » Il s'interrompit savamment.
« - Y a que les bonne-femmes que je traite comme ça! Faut qu'elles comprennent qui est le patron, non?... »
Mac Coy fixa le résistant avec insistance pour constater qu'en fin de compte, il avait bien saisit cette fois que Peter se moquait de lui et de sourire de concert à l'humour corrosif de l'ancien flic.

« - Wilhelm, je pense qu'il serait temps de revenir vers la base. »
Les deux hommes enjambèrent ce qu'il restait du potager en évitant soigneusement d'abîmer quoique se soit d'autre, le carnage avait été suffisant pour que le pauvre jardinier qui avait mis en culture tout ça, en ait pour plusieurs semaines de travaille avant de voire repousser quoique ce soit.
Le jour commençait à baisser, la pluie avait cessée de tomber, les deux ombres progressaient doucement dans la forêt de sapins car, par endroit, il n'y avait que de la terre au sol et celle-ci avait fait glisser les deux compères déjà un ou deux fois.

Peter et son camarade discutait à mi-voie de leur vie d'antan.
« - J'imagine que toi qui a vécu en Allemagne et aux états unis, il doit y avoir beaucoup de différences culturelles. A Miami, c'était une vrai plaque tournante, le soleil, les jolies filles, les touristes et tous les parasites qui veulent faire de l'argent là-dessus. La came, les putes, les armes...Pfff! La totale, quoi... »

Mac Coy s'interrompit volontairement le regard biais-eux vers son nouvel ami qui marchait un peu devant lui.
*Je me demande quel poulet il pouvait être. J'ai tellement fais de saloperie dans ma vie de flic qu'il serait capable d'avoir une indigestion, si il était un de ces « col-blancs » de policier bureaucrate et donneur de leçon... De toute façon, j'ai pas eu toujours le choix et, on peut pas me reprocher de pas avoir mit un sacré coup de balai dans cette ville gangrènée jusqu'au croupion. J'ai fais ce qu'il fallait, avec les moyens du bord pour mettre le plus possible de salopards derrière les barreaux...J'ai RIEN à me REPROCHER!... *

Le visage durcit par ces pensées, ces vieux fantômes du passé qui venaient de temps à autre lui rappeler qu'il aurait peut être pu se conduire différemment, Peter avançait dans le sillage de Wilhelm.
« - Et toi alors? Qu'est ce qu'il t'est arrivé pour que tu te retrouves ici?...On t'as punis? » Lança-t-il à son copain.
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Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter] Vide
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Un peu de vitamine C pour décompresser...[Pv; Peter]

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