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Sayuri Hijima

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Sayuri Hijima Vide
MessageSujet: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeSam 7 Mar - 23:54

Sayuri Hijima

Sayuri Hijima Katakana

目には目を、歯には歯を
" Me niwa me o, Ha niwa ha o "
(Oeil pour oeil, dent pour dent)

Sayuri Hijima T Sayuri Hijima Killbill48_fixed_mind Sayuri Hijima Killbill47_fixed_mind

Personnage : Inventé


I - État Civil
  • Nom :HIJIMA // SMITH
  • Prénom(s) : Sayuri
  • Date de naissance - Âge : Sayuri naquit le 31 Juillet 2008. En mars 2029, elle approche de son vingt-et-unième anniversaire. Mais physiquement, on ne lui donne pas plus de dix-sept ans.
  • Lieu de naissance - Nationalité : Elle a vu le jour la banlieue nord de Tokyo, et a grandi dans un quartier mal famé, jusqu'à la mort de ses parents. Plus tard, elle fut adoptée par un couple de Boston peu avant la troisième guerre mondiale. Elle est de nationalité japonaise.
  • Membre de : Red Tiger
  • Compétences : Utilisation des armes (blanches/à feu) et combat au corps à corps (Karaté)
  • Rôle : A déterminer


II - Bilan Psychologique


  • Description Psychologique :

    Sayuri se définit elle-même comme une fille spéciale, parce qu’elle vit dans son propre monde. Depuis toute petite, pour fuir la réalité de son quotidien insupportable, elle s’est créer un univers imaginaire autour des super-héros de ses mangas préférés. Cela la rend passablement puérile et irresponsable, ce qui est assez invivable pour ceux qui ont le malheur de vivre à ses côtés. Archétype de l’aliénée de base, ses réactions sont autant imprévisibles que démesurées, et elle est capable de passer d’une émotion à l’autre à la vitesse de la lumière. Sa violence poussée à l’extrême se traduit par sa vulgarité verbale, et sa manie de régler les conflits à coup de poing. Elle se qualifie elle-même de « demeurée » ou de « déséquilibrée mentale ». A sa décharge, il faut savoir que la courte de vie de la demoiselle a été ponctuée de drames, et d’expériences traumatisantes. Dès sa naissance, elle est considérée comme un boulet par sa famille, et sert de souffre douleur à ses deux frères aînés, qui ne se lassent pas de lui distribuer des coups. A l’aube de ses 10 ans, les siens furent massacrés dans un cambriolage ayant mal tourné, et elle fut envoyée dans un foyer pour mineurs comparable à l’enfer de l’univers carcéral. Puis, après un court répit - pendant son séjour chez les Smith à Boston – elle fut enfermée dans un Bunker pendant le conflit avant d’être capturée et envoyée dans un camp de travail par les sbires de Skynet. La-bas, sa mère adoptive, dernière rempart capable de canaliser la folie démentielle de la fillette, décèdera dans ses bras, par épuisement et par désespoir.

    Sayuri n’a peur de rien ou presque. Elle a échappé à la mort à maintes reprises, et se croit aujourd’hui invincible, ce qui la rend dangereuse. Les étapes douloureuses de sa vie l’ont endurcie et blasée, malgré son jeune âge. Elle semble insensible et désinvolte aux yeux des autres, mais une fois seule, il n’est pas rare de la voir pleurer. D’ailleurs, elle mouille souvent ses taies d’oreiller de larmes dans la nuit. Parce qu’en fin de compte, elle en veut à la terre entière de lui avoir arraché l’amour de ses parents adoptifs. Une fois que les masques tombent, cette émotivité la rend réellement attachante.
    Discrète et introvertie, elle n’est pas du genre sociable, et reste le plus souvent seule lors des rares temps libres dont elle dispose. Malgré la débilité évidente qui ressort de ses actes et de ses paroles, elle n’en est pas moins intelligente, et au moment des combats, elle se transforme en fin stratège, à la grande surprise de tous. Après tout, les arts martiaux requièrent avant tout de se servir de son cerveau, avant d’utiliser ses poings. Sayuri est une lutteuse acharnée et déterminée qui n’a pas froid aux yeux. Elle ne reculera devant rien. Même si le combat auquel elle se livre semble perdu d’avance, elle l’honorera coûte que coûte, puisqu’elle n’a pas peur de mourir. Pour elle, le repli est la politique des faibles et des lâches. Jamais elle ne s’abaissera à ce genre de pratiques, parce qu’elle préfère mourir en héroïne (comme dans les mangas qu’elle lit) que de vivre dans la honte et le déshonneur. Comme tous les asiatiques, elle attache une importance capitale à cette idée « d’Honneur ».


  • Goûts, rêves et passions :

    Sayuri a baigné dans la culture manga depuis sa plus tendre enfance. Ainsi, elle s’est trop tôt identifiée aux héros de ses bandes dessinées. Leurs aventures l’ont conduite à pratiquer les arts martiaux, afin de pouvoir un jour affronter ses deux frères, qui se montraient violents avec elle. Elles est fascinée par les armes, qu’elles soient blanches ou à feu. D’ailleurs, elle les manipule avec dextérité, et combat comme une véritable tigresse. Sa soif de vengeance et son fort sens de l’honneur du guerrier font d’elle une combattante redoutable et dangereuse. Elle est déterminé et ne recule devant rien, même si un combat lui semble défavorable. Elle met beaucoup de cœur à l’ouvrage, car dans son enfance, elle était la victime de ses frères aînés. Mais depuis le décès de ces derniers, elle s’est transformée en bourreau, ce qui a eut pour effet de redorer son estime d’elle-même.
    Pour elle, se battre est réelle une délectation, et elle y prend beaucoup de plaisir. Sa plus grande aspiration serait de renverser le régime totalitaire instauré par les machines, parce qu’elle ne supporte pas la soumission et l’injustice auxquelles ils asservissent l’humanité. Elle compte bien leur faire payer l'anéantissement de son bonheur à Boston, et la mort de ses parents adoptifs.


  • Peurs, phobies et cauchemars :


    Sa puérilité et son côté irresponsable semblent la rendre hermétique à toute forme de peur. Mais comme tout le monde, Sayuri est hantée par ses propres démons. Son passé est indéniablement son talon d’Achille, et se remémorer les évènements de sa vie d’autrefois est une épreuve douloureuse, qu’elle évite de s’imposer. Les rares nuits où elle peut dormir, elle est souvent réveillée en sursaut par les fantômes de ses frères, qui dès son plus jeune âge l’ont considérée comme un pushing-ball. Elle revoit aussi ses parents biologiques, absents et complètement inactifs face à la violence de leurs fils envers Sayuri. Le rêve suivant est devenu récurrent : elle parcours son ancien appartement de Tokyo, et découvre les quatre corps de sa famille ensanglantés revenir à la vie. Ils se sont tous transformés en Terminator et n’aspirent plus qu’à une seule chose : éliminer celle qu’ils ont toujours considérée comme un boulet. Quelque fois, elle revit la mort d’Evelyn avec un réaliste déroutant, sa mère adoptive qui a rendu son dernier souffle dans ses bras, et repense à ces longs mois de servitude, où elle a œuvré dans les camps de travaux forcés, avec pour seul objectif de s’y évader.


III - Bilan Physique

  • Description Physique :

    Ce qui frappe en premier chez Sayuri, c’est la haine que son visage aux traits enfantins exprime. Bien que physiquement, on ne lui donne guère plus de dix-sept ans, on peut lire dans ses yeux noirs en amande toute la souffrance qu’elle a subi au cours de sa courte vie. Sa peau aussi blanche qu’un cachet d’aspirine fait contraste avec le noir ébène de sa longue chevelure, ce qui lui donne des allures de revenantes de films d’horreur - comme Sadako dans la version originale du cercle- ou de corbeau. Vous l’aurez bien compris, ce n’est pas le genre de personne que l’on a envie de contrarier, car sa seule apparence est déjà repoussante et terrorisante. Comme tous les japonais, Sayuri n’est pas grande, et arrive péniblement à dépasser les 1m60 de trois centimètres. Sa silhouette est menue et fine, voire carrément osseuse. Une guerrière mini-pouce en quelque sorte. Sauf que malgré sa fragilité feinte, elle est capable de tenir tête aux plus imposantes armoires à glace et machines sur le champ de bataille. Elle est agile, rapide et maîtrise à la perfection les techniques martiales de son pays d’origine. La sous-estimer à cause de sa carence de musculature serait une erreur fatale.
    Vous l’aurez bien compris, Sayuri est extrêmement loin de ressembler aux canons de beauté dictés par les magasines de mode. Elle est également dépourvue de bienséance et d’élégance. Mais c’est justement cette différence marquée, et son acharnement à se démarquer de la masse qui font tout son charme.
    Au niveau vestimentaire, la japonaise privilégie les tenues sombres, pour mieux se fondre dans l’obscurité, et ajouter encore plus à son mystère.



  • Bilan de santé :

    La guerre a laissé de grave séquelles sur Sayuri. Elles sont essentiellement mentales, même si physiquement, son corps porte certaines stigmates, dans une moindre mesure. Ce qu’il est essentiel de comprendre, c’est qu’avant l’éclatement du conflit, la fillette avait enfin accédé au nirvana, grâce à l’adoption des Smith. Sa vie à Tokyo était un véritable enfer, alors son emménagement à Boston avec sa nouvelle famille avait des allures de paradis. Son bonheur fut de courte durée, puisque moins d’un an après, Skynet déclara la guerre à l’humanité. Cette guerre coûta la vie à ses parents adoptifs, ce qui réveilla la folie et la rage de Sayuri qui s’étaient provisoirement endormies. Sa mère Evelyn, était le dernier rempart pour canaliser l’aliénation de sa fille. A sa mort, sa démence ne connut plus aucunes limites.
    Physiquement, les travaux forcés ont beaucoup éprouvé le corps osseux de la japonaise. Ses genoux la font atrocement souffrir dans la base humide de Niagara Falls. Par moments, une douleur lancinante secoue ses autres articulations. Et enfin, depuis son invasion des travaux forcés, elle est devenue sujette aux crises de migraines. L’endolorissement la rend plus enragée encore. Mieux vaut ne pas croiser son chemin lorsque son corps la fait souffrir.


Dernière édition par Sayuri Hijima le Mer 11 Mar - 12:53, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeSam 7 Mar - 23:54

IV - Biographie
  • Votre vie avant la 3e GM :

    C’était en 2007, au début de l’hiver. Des larmes plein les yeux, Yuko descendait la rue principale du quartier tokyoïte de Chiyoda . Elle courait, en serrant bien fort son manteau trop grand, de peur d’attraper froid. Elle savait qu’elle n’aurait pas les moyens de se soigner si elle tombait malade, et elle ne pouvait pas se permettre de rater un seul jour de travail. Elle porta un coup d’œil à sa montre, et accéléra la cadence. Elle allait rater le train de la banlieue nord, et allait devoir attendre trois longues heures avant de pouvoir monter dans le prochain. Si cette mère de famille, ouvrière à l’usine, aux vêtements sales et non adaptés à sa taille – car elle les avait trouvés dans une œuvre caritative- s’époumonait ainsi dans la capitale du pays, au milieu d’hommes d’affaires impeccables, et de femmes en tailleur Chanel, c’est parce qu’elle revenait d’un rendez-vous chez le gynécologue. Elle avait eu du retard ce mois-ci. Lorsque le médecin lui annonça qu’elle était enceinte, elle avait éprouvé l’envie irrépressible de se jeter par les grandes baies vitrées du cabinet médical, au trente-septième étage d’une tour. Elle avait déjà deux garçons en bas âge à nourrir, alors l’arrivée de cette bouche supplémentaire n’était franchement pas une nouvelle qu’elle accueillait avec gaieté. En ce moment, à l’usine, les effets de la crise financière commençaient à se faire ressentir, et la direction licenciait à tour de bras. Yuko et son mari, Ando parvenaient tant bien que mal à garder leur place, mais on leur avait déjà supprimé les primes pour le travail de nuit. Les temps étaient vraiment difficiles. Elle arriva en gare juste à temps pour attraper son train, manqua de se casser la figure en grimpant à bord, et s’installa sur la petite banquette, au milieu de badauds de son acabit. Elle observait Tokyo et sa richesse vertigineuse s’éloigner au travers des vitres, au fur et à mesure qu’elle avançait sur la voie ferrée. La rame finit par arriver dans un faubourg beaucoup moins prestigieux, aux allures de bidonville. Yuko prit le chemin de la cité ouvrière, ne sachant pas comment annoncer à son époux cette nouvelle grossesse.

    Six mois plus tard, en juillet 2008, Yuko donna naissance à une petite fille, Sayuri. Le bébé arriva avec huit semaines d’avance. En effet, ne pouvant se permettre de prendre un congé prénatal non rémunéré, la mère de famille se rendait à l’usine chaque jour, malgré son ventre de plus en plus arrondi, pour accomplir ses neuf heures de travail quotidiennes. Ce qui devait arriver arriva. La fatigue et le manque de repos de ses jambes déclenchèrent les contractions plus tôt, et Yuko fut conduite à l’hôpital en catastrophe. On lui annonça alors qu’il fallait qu’elle subisse une césarienne, sans quoi son enfant pourrait ne pas survivre. Etrangement, elle se surprit à espérer cette issue fatale. Elle n’avait jamais désiré cette petite fille, c’était un accident de parcours, et elle n’avait même pas encore poussé son premier cri, que sa mère voyait déjà en elle une source de problèmes.

    Sayuri grandit au sein d’une famille qui la méprisait. Ses deux frères aînés, Kenji et Takeo, s’étaient ralliés contre elle, et lui faisaient subir toutes sortes de mauvais traitements. Régulièrement, ils la battaient, ou la torturaient moralement. Quant aux parents, ils travaillaient comme des forcenés à l’usine, et ne rentraient que tard le soir, à une heure où leur fille était déjà couchée. Ils n’étaient donc pas là pour prendre la défense de leur cadette, et quand bien même auraient-ils été les témoins de la violence de leurs fils, rien ne dit qu’ils y auraient mis un terme. Pour eux, Sayuri était un enfant non désiré, il ne la voyaient que comme un fardeau, ou une bouche à nourrir supplémentaire. Consciente du manque d’amour qu’on lui témoignait, la petite fille s’enferma très tôt dans un monde imaginaire, peuplé par les super-héros de ses mangas préférés. C’était en quelque sorte son unique moyen de fuir la réalité, de s’évader de ce foyer hostile, et de penser à autre chose que son quotidien précaire, rythmé par les coups de Kenji et Takeo.
    Coups qu’elle se jura de leur rendre un jour, au centuple. Elle comptait bien leur faire payer leur violence, lorsqu’elle serait suffisamment douée en arts martiaux, comme les icones des mangas, pour pouvoir les affronter tous les deux.

    Ainsi, après la classe, elle assistait aux cours de karaté gratuits dispensés par une association sportive dans les quartiers défavorisés. Elle était particulièrement douée, que se soit à la technique de combat ou au maniement des armes blanches. Elle excellait tellement, qu’elle devint bien vite la meilleure élève du dojo, et on lui promettait un brillant avenir de karateka.
    Un soir de 2018, en rentrant chez elle après son cours d’arts martiaux, elle fut envahie par un mauvais pressentiment. Le bruit de ses pas résonnait dans le dédale des ruelles désertes et obscures. La nuit était déjà tombée depuis longtemps, mais lorsqu’elle arriva au pied de son immeuble, elle s’aperçut que les lumières de chez elle étaient éteintes. Ce qui n’était pas normal. Elle monta quatre à quatre les marches de la cage d’escalier. La porte de son appartement était entrouverte. De grosses traînées de sang ruisselaient dans le hall d’entrée, et bifurquaient en direction du salon. Elle découvrit les corps sans vie de ses parents, et de ses deux frères, sans éprouver la moindre tristesse. Dans chaque pièce, les meubles avaient été fracassés, les contenus des tiroirs déversés sur le sol. Les rares richesses de la famille avaient été pillées, le frigidaire complètement dévalisé. La police avait conclu à un cambriolage qui avait mal tourné. Les délits de ce type s’étaient multipliés depuis quelques temps. La violence avait resurgi du fond des âges, à cause de la précarité, et de la famine, qui sévissaient de plus en plus à travers le monde. C’est dans cette atmosphère de chaos, peu avant le conflit et la rébellion des machines, que Sayuri devint orpheline et dépouillée de tous ses biens. Elle savait que plus rien ne serait jamais comme avant.

    Elle fut placée en foyer pour mineurs, et là, elle comprit que les mauvais traitements que lui faisaient subir ses défunts frères seraient de la pacotille face à ce qui l’attendait à l’intérieur du bâtiment. Digne d’une maison d’arrêt pour enfants, la violence sévissait à chaque coin de couloir, les bagarres étaient fréquentes, les attaques à l’arme blanche également. Après avoir subi un bizutage pour le moins traumatisant, Sayuri, qui avait des notions en karaté devint bien vite l’un des caïds du foyer, à tout juste 9 ans et demi. Chez elle, elle avait toujours été le souffre douleur des uns et des autres, mais ici, elle était crainte et respectée. L'ancienne victime était devenue un bourreau, et son alienation naissante commença à lui dévorer esprit.
    Quelques mois plus tard, un couple aisé d’américains en voyage organisé vinrent visiter les lieux. Ils n’avaient jamais pu concevoir d’enfants. La femme tomba sous le charme de Sayuri dès qu’elle aperçut la fillette. C’est vrai qu’elle était vraiment craquante, avec ses yeux noirs en amande, et ses cheveux coiffés d’une longue natte. Et puis, son visage exprimait une telle souffrance... Evelyn et Peter, en bons altruistes, se devaient la sortir de là, pour lui venir en aide. Ils signèrent un contrat d’adoption, et Sayuri partit s’installer chez eux, à Boston, loin de son pays, et loin de ses souvenirs. Elle ne savait pas encore qu’elle ne mettrait plus jamais les pieds au Japon de sa vie, parce que la guerre était sur le point d’éclater. Outre Pacifique, la fillette vit son niveau de vie s'améliorer considérablement. En effet, son père adoptif était un sénateur démocrate, quant à sa nouvelle mère, elle était psychologue pour enfants.

    Elle vécut une vie heureuse avec sa nouvelle famille, qui lui apporta l’amour dont ses géniteurs l’avaient privée. Elle continua à s’entraîner aux arts martiaux, à regarder les DVD de ses mangas préférés, à s’amuser comme une petite fille de son âge. Elle venait enfin de retrouver un équilibre, grâce à Peter et Evelyn Smith, qui l’avait accueillie comme leur propre fille, dans leur villa luxueuse de la cote est. Tel un volcan, sa folie s'était provisoirement endormie. Mais elle restait en suspend, prête à rejaillir comme une coulée de lave à la moindre occasion : la guerre en serait l'élément déclencheur.
    Sayuri avait manqué d’attention, ils en avaient à revendre. Elle avait manqué de confort et de moyens, le couple Smith lui en donnait encore, et encore. Ce furent les plus beaux mois de sa vie. Le calme avant la tempête. Car au Moyen Orient, quelque chose était déjà entrain de se tramer, et allait complètement anéantir le bonheur fragile de la jeune japonaise et réveiller sa démence.


  • Votre réaction à la GM :

    Cela faisait quelques jours que le père adoptif de Sayuri avait quitté la maison. Nous étions en fin octobre 2019, et l’Iran, nouvellement doté de l’arme atomique, constituait une menace de taille pour la sécurité des Etats-Unis et le reste du monde. Peter, sénateur démocrate dans le Massachusetts avait été contacté pour assister à un sommet de crise, dans le but d’éradiquer ce danger. Le spectre d’une troisième guerre mondiale planait dangereusement au dessus de la Terre, comme une épée de Damoclès. Face à la menace grandissante, Peter Smith et les autres sénateurs du pays furent informés de la mise en lancement du système militaire d’intelligence artificielle, Skynet. Tous ignoraient que ce déclenchement anodin allait devenir un parfait exemple pour illustrer la théorie de l’effet papillon. Si un battement d’ailes peut déclencher une tornade à l’autre bout du monde, une décision militaire de l’état le plus puissant de la planète peut-elle avoir pour conséquente de plonger le reste de l’humanité dans un conflit perdu d’avance ?
    Dans la nuit du 28 au 29 Octobre, la guerre fut déclenchée par Skynet, et un à un, tous les pays du monde prirent part à la bataille.

    Cette même nuit, Evelyn se précipita dans la chambre de sa fille adoptive et la réveilla en sursaut. Elle lui ordonna de prendre quelques affaires – le strict minimum- , et de la suivre sans poser de questions. Prise au dépourvu, la fillette s’exécuta sans mot dire. Elle attrapa quelques mangas sur l’étagère au dessus de son lit, rassembla quelques vêtements, et ses armes de combat. Sur la banquette arrière d’un taxi, sa mère, pendue au téléphone, était en grande discussion avec Peter. Il lui avoua que les machines étaient devenues incontrôlables, que bientôt elle prendraient le contrôle du monde entier, et qu’il fallait fuir et se cacher tant qu’il était encore temps.

    Il leur indiqua le chemin pour se rendre dans un Bunker secret, réservé aux politiciens américains et leurs familles en cas d’extrême urgence. Situé au nord de Boston, dans une ancienne base militaire souterraine, il était conçu pour accueillir et faire vivre une centaine de personne pendant quelques mois. Là bas, Sayuri eut au moins la chance de vivre loin du conflit, de ne pas assister aux destructions massives commanditées par les machines, et au chaos anarchique qui s’installa après la fin de la guerre. La veille de Noël, son père caché dans un autre abris de ce style se tira une balle dans la tête, dévoré par son sentiment de culpabilité. Ce ne sera que bien des années plus tard que Sayuri sera informée du suicide de son père adoptif.

    Au bout d’un certain temps, les provisions vinrent à manquer. L’ennui et la claustrophobie commençaient à miner le moral des survivants, camouflés dans le Bunker, enterré à plusieurs mètres sous terre. Des tensions commencèrent à éclater, motivées par un profond désespoir, une famine invivable, et une paranoïa ancestrale, resurgit du fond des âges. C’est dans cette atmosphère pesante que Sayuri et sa mère durent se battre pour survivre, au sens littéral du terme. Pour un simple morceau de pain, ou pour une macédoine en conserve, certains n’hésitaient pas à en venir aux mains. Après avoir vécu un temps dans l’opulence, la fillette avait oublié ce qu’était la faim, la soif, et la précarité. Ce sentiment de déjà-vu réveilla lentement sa folie et ses souvenirs. En mars 2020, la petite centaine de réfugiés de base avait vu son nombre diminuer de façon tragique : à cause du manque de soins médicaux, de carences alimentaires, ou des bagarres qui pouvaient se terminer de façon tragique.
    Lorsque les sbires de Skynet vinrent chercher les survivants, à l’occasion d’une rafle, elles ne découvrirent qu’une poignée d’âmes : dont Sayuri et Evelyn.
    Mère et fille furent conduites de force dans les redoutables camps de travail, usines destinées à extraire les minéraux nécessaires au bon fonctionnement des machines.


Dernière édition par Sayuri Hijima le Mer 11 Mar - 18:45, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeSam 7 Mar - 23:55

[*]Comment avez-vous survécu depuis ?

    Pendant de longues années, Sayuri fut contrainte de servir Skynet et ses sbires dans un camp de travaux forcés. Elle y fut déportée avec sa mère à l’aube de son douzième anniversaire. Si la force de sa jeunesse lui a permis de tenir le coup, ce ne fut malheureusement pas le cas d’Evelyn qui décéda de lassitude en à peine quelques semaines. Elle poussa son dernier soupir dans les bras de sa fille adoptive, et sa mort poussa cette dernière dans les derniers retranchements de son aliénation.

    Le turn-over des prisonniers était assez impressionnant, et la japonaise devint en quelque sorte une icône d’ancienneté. Si la plupart des déportés étaient enclins à la rébellion au moment de leur arrivée, beaucoup finissaient par succomber au syndrome de Stockholm en très peu de temps, par désespoir. La grande force de Sayuri fut sa capacité à garder son sang-froid afin de ne pas sombrer dans la résignation et la soumission, comme tous les autres. Elle nourrissait une besoin dévorant de vengeance, alimenté par sa rage et sa folie.
    Un soir de 2028, un contingent de prisonniers furent conduit au camp de travail. Parmi eux, un ancien résistant, Jack, qui venait d’être capturé. A cause de son huis clos, l’adolescente ignorait tout des bases qui avaient vu le jour un peu partout dans le monde, où de valeureux combattants mettaient tout en œuvre pour contrecarrer la dictature de Skynet.

    Elle se lia d’amitié rapidement avec ce nouvel arrivant, et tous deux décidèrent de faire une tentative d’évasion, afin de rejoindre les rangs de la résistance. Seulement, s’échapper du camp en trompant la vigilance des machines relevait de l’exploit. Après plusieurs essais infructueux, le destin leur donna un petit coup de pouce. Sayuri et son compagnon d’infortune profitèrent d’une panne d’électricité géante provoquée par un orage pour se faufiler dans les galeries souterraines de leur prison. Au passage, ils parvinrent à dérober quelques armes, qui leur furent très utile pour dégommer les obstacles qu’ils rencontrèrent sur leur passage.

    Ils avaient été rapides. En moins de quinze minutes, ils étaient dehors, perdus au beau milieu d’une foret. La japonaise avait presque oublié la sensation de l’air sur sa peau, le bruissement des arbres, ou encore la clarté de la lune. Sa longue captivité l’avait privée de ces aspects simples de la vie, mais l’avait aussi préservée d’assister à la démolition du monde qu’elle avait toujours connu. Ce soir là, il lui offrait une toute autre face. Les villes avaient été détruites, plus aucun humain ne se promenait dans les rues, qui étaient devenues le terrain de jeu des machines. L’horreur lui sauta aux yeux, ce qui ne fit que renforcer sa motivation.

    Bien entendu, les dirigeants du camp remarquèrent assez rapidement que deux prisonniers manquaient à l’appel, et ils déclenchèrent un vaste plan de chasse à l’homme. En parfaits fugitifs, Sayuri et Jack jouèrent au chat et à la souris avec leurs ennemis. A plusieurs reprises, leur liberté nouvelle fut mise en péril. A chaque fois, les machines étaient à deux doigts de les capturer et de leur faire subir le sort que l’on réservait aux traites. Le compagnon de route de la japonaise avait entendu parler d’une base, non loin des chutes du Niagara. C’était le point de résistance le plus proche. Celui qu’il fallait atteindre à tout prix.
    Ils se mirent à le chercher pendant des jours et des jours, les robots toujours sur leurs talons. Une fois la base découverte, ils demandèrent à asile à Meredith Mayer, en échange de leurs services.




V - Annotations Personnelles
  • Personnalité de l'avatar : Chiaki Kuriyama
  • Code du règlement : Ok - Meredith
  • Pseudo/Prénom : Comment devons-nous vous appeler ? Ne m’appelez pas LOL
  • Age et Sexe : Plus de 20, mais moins de 25 Very Happy & Fille, je pense

  • Comment avez-vous connu le forum ? Par Sora, sur Breaking Dawn, où je joue Rose & Kalinka !
  • Présence par semaine : Si je m’y plais, ma présence sera quotidienne. Pour les réponses, c’est la même chose, si un sujet m’inspire, je m’y investirai activement…
  • Un commentaire ? Je ne sais pas si je pourrais finir ma fiche ce week-end, parce que je n’ai pas l’intention de la bâcler et de créer un personnage banal et plat. Donc, même si j’ai une vague idée de la future Sayuri, je préfère réfléchir avant de me lancer. Dans le pire des cas, je m’accorde 3-4 jours pour rédiger une fiche digne de ce nom LOL
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Sayuri Hijima Vide
MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeMer 11 Mar - 13:33

Voilà, je pense être venue à bout de cette fiche !
J'espère qu'elle conviendra, parce que je me suis tapée un gros délire toute seule en fait Razz
Donc, si jamais il y a des points à retravailler, n'hésitez pas à me le dire, je modifierai^^
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Meredith Mayer
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Sayuri Hijima Vide
MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeMer 11 Mar - 15:45

Bonjour ! Very Happy

Eh bien dis donc... ça promet ! What a Face Leilah, va falloir que tu nous la recadres la demoiselle, y a du boulot pour toi là ! Mort de rire
Très jolie fiche, très poignante ! L'ensemble est tout à fait correct et me convient parfaitement donc il n'y a pas de soucis pour ta validation ! Juste un petit point de l'histoire que j'aimerais rectifier : Le sénat n'a pas eu son mot à dire dans l'activation de Skynet, seul le président et l'Etat major rassemblant les chefs militaires ont pris cette décision puisqu'il fallait faire vite et que le passage par la voie législative prend trop de temps (trop de blabla, de procédures... Rolling Eyes). C'est vrai qu'il faudrait peut-être que je le précise dans l'histoire...
Enfin voilà, je crois que c'est tout ! Je te fais confiance pour pas nous faire une tueuse psychopathe quand même. XD Ça va hurler dans la base avec un cas pareil je le sens moi ! Laughing

Je te souhaite donc officiellement la bienvenue parmi nous et te rajoute dans ton groupe ! What a Face
Pense à compléter ton profil. =)
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Sayuri Hijima Vide
MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeMer 11 Mar - 18:40

MDR
Psychopathe? Mais non.... je suis z'entille moi Very Happy

Merci pour la validation Sora <3 J'ai toujours bien aimé jouer des écervelées mentales ou des personnages trouducs, ça me fais marrer. Et quand j'ai vu ton contexte, je me suis dit que ça me laissait la possibilité de créer une disjonctée ^^ T'inquiètes pas je vais pas fouttre le dawa... quoi que Razz

Bon, pour l'histoire, je vais éditer rapidement, et compléter mon profil de ce pas !
Au fait dans mon histoire, je parle d'un certain Jack, allié à Sayuri pour leur évasion. Est ce que je peux créer le PV de ce perso ?
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MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeMer 11 Mar - 19:43

Laughing Je te comprend, dans un sens c'est plus intéressant à jouer car toujours imprévisible et original (c'est pour ça que j'aime bien Sora, pas toute gentille, parfois un peu lunatique ou excessive XD), ça permet de garder l'intérêt ! ^^

Bien sûr, tu peux bien entendu créer ce "Jack". Cela me rappelle que je devais rectifier quelques détails à ce sujet, voilà qui est fait, tu n'as qu'à suivre les instructions > ici <
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MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeSam 14 Mar - 1:24

Je n'avais pas encore eu le temps de lire ta fiche, c'est maintenant chose faite ! Elle est triste mais excellente ! Je pense que ce personnage va donner dans le jeu ; j'ai hâte de la voir dans un RP xD C'est marrant, elle me fait un peu penser à Hiro Nakamura version fille mais avec la folie en plus xD

Bref, bienvenue sur HR, super contente de te retrouver ici ! Câlin
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MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitimeSam 14 Mar - 1:29

MDR Ma Bella chouchou
Hiro Nakamura? C'est trop d'honneur là !
Je suis aussi contente de vous retrouver ici, et tes éloges me font encore rougir ! J'irai lire ta fiche à l'occasion, je suis sure que ça doit être une merveille aussi, comme d'hab j'aimerais dire
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MessageSujet: Re: Sayuri Hijima   Sayuri Hijima Icon_minitime

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