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[Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia

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Skynet
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[Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Vide
MessageSujet: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeDim 7 Fév - 13:40

Lundi 14 mai 2029 - 11h50. Fort Drum - A deux cent cinquante kilomètres à l'Est de la base de Niagara Falls.


  • Les Black Snakes sont de sortie. Une demi-douzaine d'entre eux a été sélectionné par Aaron Everett afin de participer à une mission de réapprovisionnement. L'objectif : se fournir en armement au Fort Drum, ancienne base de l'infanterie américaine dans la ville de Watertown. C'est la deuxième fois que les résistants s'y rendent et d'après leurs dernières observations les lieux sont déserts et l'armurerie bien fournie. Tous les lieux à proximité de la base de Niagara Falls ont d'ores et déjà été vidés de toutes leurs munitions, ce qui force les Black Snakes à prendre plus de risques pour réapprovisionner la base convenablement. En effet, vous avez mis plus de deux heures et demi en jeep et 4x4 à parvenir jusqu'ici. Un long voyage qui vous met à la merci d'une attaque des machines. Aucune relâchement n'est donc possible, et pourtant, vue l'état des routes, le chemin fut loin d'être une partie de plaisir.

    Alicia et Gabriel sont déjà venus ici et, étant donné qu'ils connaissent le terrain, ce sont eux qui dirigent les opérations. Ils ont fait ralentir les véhicules à plus d'un kilomètre du Fort afin de ne pas alerter d'éventuels ennemis si jamais les lieux avaient été occupés par d'autres en leur absence. Quelques centaines de mètres plus tard, les voitures sont arrêtées derrière un pan de mur, et les Black Snake descendent, armes au poing et matériel sur le dos. Ils s'avancent avec discrétion vers un bosquet qui leur offre une relative protection et un bon point d'observation. Accroupis derrière les buissons, ils attendant le feu vert de Gabriel. Celui-ci, grâce à son oeil mécanique, peut observer avec une très grande précision le complexe et ses alentours. Les lieux ont l'air parfaitement déserts, néanmoins la vision infra-rouge permet de s'assurer qu'aucun humain ne se cache dans les environs... ce qui n'inclue bien évidemment pas les machines.

    Une fois le feu vert donné par Gabriel, c'est au tour d'Ulric d'entrer en jeu : l'éclaireur s'avance avec la grande rapidité que lui offre ses prothèses vers le grillage de trois mètres de hauteur. D'une propulsion de ses jambes mécaniques, il passe par dessus sans aucune difficulté. De l'autre côté des barrières, il vérifie d'un coup d'oeil par les fenêtres qu'aucun mouvement n'est observable. Dans le cas contraire, sa vitesse lui permettrait de retourner auprès des siens avant d'être touché. Mais rien n'est remarquable, il fait donc un signe de la main aux siens, que Gabriel capte sans problème. Les Black Snake s'élancent vers les grilles, sortant de leurs sac à dos de quoi découper le grillage. L'électricité n'étant plus en fonction, ils n'ont pas à s'inquiéter des systèmes de sécurité secondaires. La première fois, les Black Snakes étaient passés par l'entrée principale, qu'ils avaient enfoncés. Mais le terrain du Fort Drum s'étale sur plusieurs hectares et l'armurerie se trouve à un bout de celui-ci. Ce serait une perte de temps que de passer par le même endroit.

    Une fois à l'intérieur, Alicia rappelle leurs objectifs : ils sont principalement à la recherche d'explosifs, leurs stocks ayant été mis à mal lors du siège subis le mois précédent, mais tout ce qui est assez léger pour être emporté sans les retarder est le bienvenu. Ils se mettent alors en mouvement vers l'armurerie.
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Gabriel Travis

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[Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Vide
MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeDim 7 Fév - 23:59

-Le matin-

A 6 heures du matin, le soleil se levait tout juste et le ciel se teintait doucement de rose dans l'horizon sans nuage. L'arme sur les genoux, Gabriel regardait le paysage défiler dans la lumière de l'aube au rythme des soubresauts. Il épiait fixement le panorama tantôt à la recherche d'ennemis, tantôt se perdant dans ses pensées. Il se remémorait le Fort Drum, leur destination, et la topographie des lieux qu'il avait étudié longuement avec Alicia pendant les jours précédents afin de préparer la mission.

Cette mission devait être un succès complet. Dans le cas contraire, il était fort à parier qu'aucun d'eux ne reviendrait à la base vivant...


*Comme à chaque fois*, pensa mélancoliquement Gabriel.

Le voyage avait été long. Bien trop long au goût de Gabriel, car cela signifiait qu'aucune retraite rapide ne serait possible. Les sept Black Snakes étaient divisés en deux voitures. Celles ci cahotaient sur la route sinueuse que les années d'abandon et de guerre avaient rendues tortueuses et dangereuses. Le voyage n'en fut que plus interminable : ballottés sur les sièges inconfortables du 4x4, le bruit rendait toute conversation vaine et ardue. Ainsi, le silence des voix régnait dans l'habitacle, de même que le froid matutinal. Gabriel n'eut aucune pensée vers ceux qui étaient en jeep, pour lesquels le voyage devait être encore plus laborieux.

Après 2h30 de transport douloureux, ils arrivèrent en même temps que les premiers rayons de soleil : les voitures ralentirent sensiblement, pour finalement s'arrêter près du lieu prévu. Le temps de descendre et de se dégourdir les jambes, et ils étaient déjà tous prêt au commencement des opérations, la buée aux lèvres.
Tout était calculé, chacun connaissait son rôle. Gabriel se tourna vers Alicia, la regarda et lui fit un signe de la tête. Le signe que ça commençait. Maintenant, plus personne n'aurait droit à l'erreur.

L'erreur, Gabriel en avait horreur. C'était d'autant plus vrai aujourd'hui que la mission était sous son commandement conjoint avec Alicia. Les deux compères avaient donc la responsabilité de l'échec, ou de la réussite de la mission.

Déjà le petit groupe avait camouflé les voitures pour les rendre invisibles par un hypothétique cargo vulture. Rapide et efficace, ils prirent le chemin à pas de chat. La formation d'approche avait été décidée par Alicia, bien meilleure stratège : Gabriel en tête puis par groupe de deux les Black Snakes protégeaient les flancs et l'arrière en marchant courbé afin de rester caché le plus possible par la géographie tortueuse du terrain. Au bout d'une centaine de mètre, Gabriel leva le poing en s'accroupissant dans un bosquet touffu.


*Parfait* pensa Gabriel en jetant un rapide coup d'oeil. La vue semblait bonne de l'autre côté.
Il se retourna pour croiser une seconde fois le regard d'Alicia depuis le début de la mission et fit un tour d'horizon des autres membres. Certains avaient les yeux gonflés par le sommeil, mais tous avait cette flamme dans les yeux, cette lumière dans l'iris qui en disait long sur l'envie de dominer la mission. Gabriel aimait voir cela.

Ce dernier ne perdit pas de temps dans ces considérations : le temps était un facteur primordial. Plus vite ils auraient fini, plus vite ils seraient rentrés. Il s'avança dans les fourrées sans un bruit pour atteindre l'autre bout, quelques mètres plus loin. Il avait un point de vue assez bon : une vision à 180°, que seul le complexe militaire bouchait. Gabriel ferma son oeil gauche pour éviter les imprécisions dûes à son oeil humain.

Méthodiquement, il scanna tout d'abord les alentours du complexe : une multitudes de bosquets semblables à celui où il se trouvait entourait la zone. Ainsi, une faune plus ou moins dense y avait trouvé refuge : pléthore sources de chaleur se trouvaient là, mais aucune assez grosse pour être humaine. Puis, il passa aux bâtiments qui lui faisaient face. Cette fois ci, aucune source de chaleur du tout n'émanait : aucun humain dans les parages.

Il passa ensuite en vision normale. La lumière diaphane de l'aurore offrit un panorama apothéotique auquel Gabriel ne fut pas sensible. Non, lui cherchait des mouvements suspects métalliques dans le vert des épines des pins qu'il distinguait avec grande précision.
Détailler les bâtiments fut autrement plus compliqué. Il s'assura longuement qu'aucun danger ne pointait le bout de son nez, et finalement il se retourna.

A travers les branches, il vit clairement Ulric qui attendait le signal. Gabriel joignit son pouce et son index en un rond parfait, dans un hochement muet de la tête.

C'était à lui de jouer maintenant.
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Ulric Dickens
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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeMer 10 Fév - 23:05

Aaron Everett avait sélectionné une demi-douzaine de Black Snakes pour cette mission. Cette dernière avait été planifiée pour le lundi. Il devait à tout prix en résulter une réussite. Dans le cas contraire, ils seraient contraints de revenir à la base les mains vides, ce qui ne serait certainement pas une bonne nouvelle pour les Résistants. Après le long mois de siège qu’ils avaient subi, Niagara Falls avait besoin de se réarmer solidement, s’ils désiraient parvenir à renverser les machines. Le groupe avait profité de quelques heures avant le départ, pour se reposer, afin d’être frais et disponibles pour ce qui les attendraient ce jour. Ils en avaient bien besoin.

Quelques heures plus tard, ils étaient tous à bord d’un des deux véhicules qui les emmèneraient à Watertown. Toutes traces de sommeil avaient été soufflées de leurs visages, par le vent produit de leur vitesse, balayant leurs figure à chacun. Ulric était assit à l’arrière de la jeep, la main posée sur son arme, lanière passée par-dessus le cou. Il était vêtu comme à son habitude d’un pantalon sombre et d’un tee shirt noir. Il avait passé un gilet par-dessus, sans manche, dont certaines poches contenaient de maigres munitions, utiles dans le cas où ils seraient pris par un assaut de machines ou de vagabonds. Certains pouvaient se révéler assez dangereux, surtout qu‘ils se déplaçaient généralement en bandes. On ne sait jamais à quelle point la fin justifie les moyens. Les soubresauts du véhicule étaient d’un inconfort croissant. Le terrain était constitué de bosses irrégulières, ce qui les faisaient quitter leurs sièges de quelques centimètres lorsqu’ils en passait une trop rapidement. Ulric avait contenu son naturel grognon, pour s’enfermer dans un silence d’observation. Son regard n’était certes, pas aussi fiable que celui de Gabriel, mais il se devait de garder l’œil ouvert, au cas où.

Après une paire d’heures de route, effectuer dans un silence de mort, l’allure des voitures ralentirent sensiblement, ce qui fit relever la tête des passagers. D’un mouvement collectif, chacun quitta sa place respective pour marcher sur quelques pas, afin de chasser l’engourdissement de leurs jambes. Ulric ne fut pas de ceux-là. Il y avait longtemps que ce genre de sentiment physique n’était pu des siens. Ou du moins, il n‘arrivait plus à les sentirent. Ses jambes robotiques lui offraient une forme permanente pour ses membres inférieures. Lorsque le signal que l’opération commençait se fit voir, tout le monde se plaça de manière stratégique. Le plan avait été vu et revu. Leurs marges d’échecs étaient minces. Les seules conditions qui pourraient leurs faire manqué leurs objectifs, étaient sans conteste les machines, à ne pas négliger. C’était là que Gabriel intervenait. Il allait ratisser l’endroit de son œil robotique, afin de détecter une présence. Bien sur, il ne pouvait pas clairement discerner une machine, mais il y avait toujours des signes, lorsque quelqu’un ou quelques choses se trouvaient quelques parts. Ulric se déplaça de manière diamétrale par rapport à Gabriel et s’accroupit silencieusement derrière un arbre, surveillant les moindres faits et gestes du cyborg oculaire. Car c’était de lui que dépendait les actions suivantes d’Ulric.

Le jeune cyborg ne le quitta pas des yeux un seul instant. Parfois, il jetait des coups d’œil furtifs, derrière la barrière. De là où il se trouvait, le terrain semblait désert. Pas un bruit, mise à part celui du vent balayant le sol terreux. Une immobilité apparente. Les résistants ne se fient jamais aux apparences. Il se pourrait même que plusieurs hell fleas se terrent, discrètes, à trois pas devant eux. Le point levé, Gabriel finit par lui faire signe d’avancer. Sans plus attendre, Ulric se leva avec souplesse et courut vers la barrière, tout en puissance. Lorsqu’il parvint à une distance de quelques mètres de l’obstacle, il fléchit les genoux et se propulsa vigoureusement vers le haut, prenant solidement appui sur le sol. Il quitta ce dernier et la sensation d’envol l’envahit. Comme à chaque fois qu’il produisait une pareille action surhumaine. Il franchit les barbelés largement et sans peine. Alors qu’il sentait le sol se rapprocher de nouveau, il prépara ses appuis et se reçu gracieusement. Une main posée contre le sol, il resta dans une position basse, au cas où son mouvement aurait été repéré par d’éventuels ennemis. Pas un bruit. Pas un mouvement. S’en aurait été effrayant s’ils n’avaient pas été habitués à de tels lieux. S’éloignant prudemment du grillage, il s’aventura vers les bâtiments, pour vérifier la désertion des lieux à travers les fenêtres crasseuses. C’était dangereux. Dans le cas où une machine s’était trouvé là, un humain normal aurait eut de très faibles chances de revenir vers ses camarades vivant. Un humain, normal. Il ne suffirait que de quelques longues enjambées rapides et d’un bond à Ulric pour parvenir au grillage, remonter à bord des voitures et s’éloigner avec ses coéquipiers. Arme au poing il crut percevoir un mouvement sur sa droite. Le jeune résistant pointa le canon de son arme dans cette direction. Rien, ce ne devait être que le vent ayant fait remué l’un des papiers jaunis sur la table. Il finit par se rendre à l’évidence. Il n’y avait rien à signaler. Un dernier regard circulaire et il se retournait vers Gabriel et Alicia, pour leurs donner le signal. Il fendit l’air horizontalement de la main, le message était clair. R.A.S . Puis, il revint rapidement vers eux, afin de les aider à découper les mailles du grillage, anciennement électrifié. Lorsque se fut fait, il se tînt droit, afin de suivre la suite de l’opération, dirigée par Alicia …
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Alicia Richmond

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[Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Vide
MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeSam 13 Fév - 16:03

Le chemin les menant vers Fort Drum était passé à une vitesse fulgurante pour Alicia. Elle ne s'était pourtant pas assoupi mais elle avait ressassé encore et encore tous les détails de l'opération, chaque enchaînement, chaque scénario possible pour cette mission. Et dans la majorité des cas, tout ce passait bien, c'est pour ceux qui finissaient mal qu'elle se faisait du mouron. Aaron n'était pas là aujourd'hui et c'était à elle et Gabriel de prendre tout en charge, c'est à eux que reviendraient les honneurs en cas de succès et les reproches en cas d'échec... s'ils revenaient en vie. Mais elle préférait ne pas y pensé, tout avait été étudié pour que la mission se passe au mieux et pour que les réserves en munition de Niagara Falls soit pleines d'ici la fin de la journée.

Lorsque la Jeep s'arrêta nette à Watertown, elle eu un sursaut, craignant le pire, mais ils étaient seulement arrivés à destination. Elle sauta du véhicule et se mit à couvert, attendant patiemment que Gabriel et Ulric sécurisent les lieux et donnent leur feu vert. C'étaient les instants qu'elle détestait le plus, devoir rester en retrait pendant que d'autres prenaient des risques. Mais elle savait que s'ils avaient été choisis pour faire ce boulot, c'est parce qu'ils avaient les aptitudes pour, contrairement à elle. Elle ne pouvait pas se fier à un œil ou à des jambes bioniques pour repérer un ennemi ou s'enfuir en courant. Elle n'aimait pas paraître fragile, sauf quand il s'agissait d'Everett, c'est d'ailleurs pour lui qu'elle portait se semblant de gilet par balle crée spécialement pour elle à partir de morceaux de métal récupérer sur des machines. Il était plus tranquille comme ça et pendant un instant elle s'était sentie importante à ses yeux. Mais c'était il y a longtemps.

A présent qu'ils avaient l'assurance que le terrain était dégagé, elle sortit de sa cachette et fit signe aux autres de les rejoindre. En quelques foulées, elle fut à côté de Gabriel et commença la découpe du grillage. Une fois le passage assez large pour tous les faire passer, elle prit place sur le terrain et donna les dernières instructions avant d'investir le bâtiment. Ils étaient à la recherche d'explosifs en priorité mais si d'autres munitions peut encombrantes se trouvaient sur les lieux, il fallait les ramener autant que faire se peut. Ils avaient de nombreuses heures devant eux si tout se passait comme prévu, et elle n'espérait pas que ça se passe autrement. Les consignes données, Alicia passa devant pour rejoindre l'armurerie, où elle savait déjà qu'ils devraient trouver ce qu'ils cherchent, si personne n'était passé entre temps. Elle fit un signe à Gabriel et Ulric pour leurs souhaiter bonne chance et s'engouffra dans la première salle.
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Gabriel Travis

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[Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Vide
MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeMar 16 Fév - 0:43

L'intérieur du bâtiment s'offrit à la vue de Gabriel quelques secondes après que Alicia fut entrée. La poussière accumulée depuis des années sur les fenêtres plongeait la première pièce dans une opacité malveillante et oppressante. Le soleil perçait faiblement de ses jeunes rayons la crasse des vitres, mais les Black Snakes n'auront pas le temps de faire le ménage : priorité aux armes.

Ils s'engouffrèrent dans un hall d'où partait un sombre couloir ; un comptoir vitré leur faisait face à une dizaine de mètres. Gabriel scruta dans la demi-pénombre et n'y décela aucun mouvement.

Déjà les membres de l'équipe prenaient place selon les directives d'Alicia, et Gabriel revit le plan de la structure tel qu'il l'avait des heures durant étudié à la Base.

    Ils avaient forcé un passage du côté sud-est du complexe, afin de se trouver le plus proche possible du dépôt d'armurerie. Il s'agissait de l'endroit où il était concevable de trouver une grande quantité d'armes sans avoir à passer un porte en titane renforcé, comme c'était le cas dans la réserve centrale du bâtiment principal, plus au nord.

    Le hall aux dimensions modestes où la petite troupe se trouvait était l'ancien lieu de prédilection du personnel de nettoyage. Ils prenaient l'habitude en ce lieu de se retrouver devant le comptoir où un fonctionnaire chanceux vérifiait les identités des rares soldats qui passaient par là. Ici, un peu à l'écart de la base, les initiés qui savaient qu'ils pourraient prendre un café, fumer et rire sur de foireux calembours et de salaces blagues.
    Aujourd'hui encore il était possible de voir cette machine à café d'un autre temps dans un coin reculé, à côté du comptoir.


Deux Blacks Snakes devaient faire le guet en fouillant les pièces directement attenantes au hall, qui étaient au nombre de deux. Le reste de l'escadron suivit Gabriel qui, arme à la main, examina attentivement le couloir plongé dans les ténèbres complets.
Rien à signaler.

Il se retourna et chuchota :

 « C'est bon. »

Il s'engouffra le premier dans le couloir qui menait directement à la salle des opérations. Il dépassa quatre pièces sans y prêter attention : deux autres Black Snakes armés de lampes allaient s'en occuper.

C'est donc au nombre de trois qu'ils se retrouvèrent dans une pièce octogonale où se présentaient à eux deux rangées d'ordinateurs qui faisaient face à un grand écran, jadis d'un blanc étincelant. Désormais, il était jaune de vieillesse.

Les phases d'infiltration et de déploiement s'étaient passées sans anicroche : ils ne s'étaient pas fait repérer (a priori), et le groupe était en place,
A partir de là, les choses se corsaient : le lieu précis du dépôt d'armurerie leur était inconnu. La seule information qu'ils avaient trouvé était que l'armurerie était attenante à la salle des opérations. ''Proche'' était un faible indice, mais c'est tout ce qu'ils avaient pu reconstituer d'après les plans sommaires récupérés durant la première opération de repérage.

Ils étaient trois, au centre de la pièce entre les ordinateurs et l'écran, juchés sur une estrade. Mis à part le couloir par lequel ils étaient arrivés, une porte principale à double battant leur faisait face, ainsi qu'un autre couloir, et quatre portes.

Ils allaient devoir se séparer pour visiter les lieux. C'est pour cette raison que les trois Black Snakes restant étaient Alicia, celle qui avait le plus d'expérience et la confiance de Aaron ; Ulric qui présentait l'avantage de pouvoir déguerpir vite si problème il y avait ; et Gabriel dont les talents visuels allaient aussi s'avérer utiles.

La procédure avait été préparée : il fallait dans la mesure du possible que chacun s'assure où étaient ses deux compères. Cela n'allait pas être aisé au vu de la quantité de pièces à vérifier.
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Ulric Dickens
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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeMer 17 Fév - 22:54

La première phase de la mission avait été menée dans une parfaite fluidité. Aucune hésitation, tout était clair dans les esprits de chacun. Chaque détail du plan à suivre était mémorisé avec soin et tous savaient ce qu’ils avaient à faire. La zone semblait ‘sécurisée’, aucune présence n’avait été détectée par l’œil bionique de Gabriel et, Ulric lui-même n’avait repéré aucune trace laissant pensé que le terrain était occupé par des machines. Après avoir fait son repérage, Ulric était revenu vers le groupe, afin de les aidés à découper les mailles du grillage à l’aide de cisaille. Rapidement, ils furent tous du bon côté de la barrière et aucun ne jeta un coup d’œil en arrière. Les membres de l’unité écoutèrent les instructions d’Alicia avec attention. Prendre primairement les armes, secondairement des munitions peu encombrantes. Ils la suivirent vers le bâtiment le plus probable d’abriter ce qu’ils recherchaient.

Arriver dans le hall, les Black Snakes se séparèrent en plusieurs binômes afin de couvrir à maximum de surface et de pouvoir parcourir les salles le plus rapidement possible. C’était là toute la bonne marche de leur équipe : efficacité et rapidité étaient quasiment leurs maitres-mots. Le trio que formait Gabriel, Alicia et Ulric rejoignirent le bout du couloir afin de pénétrer dans une pièce principale de forme octogonale. Ulric eut l’impression d’entrer dans un lieu fantôme. À en faire froid dans le dos. Les lieux étaient tels qu’ils avaient été laissé lorsque l’endroit avait été attaqué, ou bien évacué. Les écrans d’ordinateurs, les papiers s’entassant sur les bureaux, les chaises elles-mêmes étaient recouvertes d’une épaisse couche de poussière. La pièce était terne et froide.

Jetant un regard circulaire, Ulric nota la présence de quatre issues, l’une dans leurs dos, ils l’avaient utilisées pour entrer. La seconde et la troisième, à leur droite et à leur gauche, tandis que la dernière se tenait droit devant eux. Après leur avoir adressé un signe d’encouragement, Alicia s’engagea dans cette dernière direction. La porte battante battit une fois et dissimula la jeune femme à leurs regards. Ulric porta la main à son épaule et mit sa radio mobile en route, vérifiant sa fonctionnalité. C’était du bon. Au moins, ils garderaient tous contact et pourraient communiquer leurs trouvailles. Après quelques instants Ulric désigna la porte de droite d’un mouvement du menton : « Je vais par là, si y‘a un problème … » il tapota leur unique outil de communication de l’index « … Hésite pas ». Puis, empoignant fermement son arme, le jeune homme se détourna de son coéquipier et s’engagea à son tour dans le couloir qu’il avait choisit.

Le couloir lui parut encore plus sombre que le précédent. Faiblement éclairés par un système auxiliaire, ses yeux mirent un léger temps à s’habituer au manque de luminosité. Quand se fut le cas, il pu progresser plus rapidement et de manière plus assurée. Il finit par arrivée en vue d’une porte. Prudent il s’arrêta devant avant de jeter un coup d’œil à travers l’étroite lucarne dans le verre avait été brisé il y a des lustres. Vide. Ulric actionna la poignée et poussa le panneau de métal qui grinça. Bloqué. Ne perdant pas de temps et d’énergie à pousser la coupe-flammes, le jeune homme s’écarta durant un instant, avant de balancé son pied droit en avant. Ce dernier fusa et la porte s’ouvrit à la volée. Rien de tel que les meilleurs moyens pour faire les choses vite et bien. Ulric pénétra dans la salle et inspecta la pièce. Celle-ci comportait quelques lits de camp dressés à même le sol et un plan de travail. Une infirmerie. Étrange, que celle-ci fut tenue si proche de locaux administratifs, songea-t-il. Il eut un haussement d’épaules. Ils n’étaient pas là pour récupérer des médicaments. De toute manière, ces derniers devaient être périmés depuis un bon moment. Le jeune soldat quitta sans plus y accorder d’attention la pièce. Il en parcourut d’autres des comme cette première, des salles vides d’intérêts. Il parcouru tout le couloir ainsi, jusqu’à arriver au bout. Soupirant le jeune homme saisit sa radio et pencha la tête afin d’être assez proche du micro pour être entendu clairement :

« Y‘a rien de mon côté. Et vous ? »


Il lâcha le bouton et perçut des grésillements en attendant la réponse. Il décida de revenir sur ses pas afin de rejoindre un corridor perpendiculaire qu’il avait croisé sur l’aller. L’endroit était bien trop calme à son goût. C’était étrange qu’un tel lieu n’est pas été pris par le camp ennemi. Surtout si des ressources y étaient encore présentes…


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Alicia Richmond

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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeSam 20 Fév - 19:33

-Je suis dans l'armurerie, il reste les munitions qu'on avait pas pu emporter la dernière fois ! Personne d'autre n'est passé entre temps, rejoins-moi !

Elle ne l'avouerait jamais mais le grésillement de la radio avait le don de la rassurer, parce que ce son signifiait qu'elle n'était pas seule et qu'il y aura toujours quelqu'un au bout de la ligne si elle en a besoin. Elle soupira et et reprit son travail là où elle l'avait laissé.
L'armurerie était presque plongée dans le noir complet, elle était pourtant pourvu de grandes baies vitrés mais le temps avait apporté son lot de poussière qui en avait complètement recouvert les surfaces. Armé de sa torche, Alicia commença à parcourir l'ensemble de la pièce, à la recherche d'un quelconque trace de passage ici. Mais la pellicule de saletés qui s'étaient déposées au court de ces dernières années étaient parfaitement homogènes sur le sol comme sur les meubles. Personne n'était passé par l'armurerie, du moins pas récemment. Lorsqu'elle était venue la première fois le silence régnant lui avait donné froid dans le dos. Tout était ans dessus dessous, les portes défoncés, les vitres brisées, des zones totalement calcinées, la base semblait avoir été le théâtre d'un véritable carnage ! Mais aucun corps n'avait été retrouvé, ni même des ossements. Rien.
Maintenant qu'elle revenait ici, c'était différent, elle connaissait le terrain, elle avait moins d'appréhension.

Continuant son inspection, un mouvement à sa droite la fit se retourner brutalement, le cœur battant la chamade. Il n'y avait rien, pourtant elle n'avait pas rêvé ! Reprenant son souffle, elle se déporta vers la gauche, l'arme pointée vers la source de ses craintes. Tout à coup, une étagère entière remplir de caisses de munition s'effondra derrière elle, réalisant un demi-tour elle tira au coup par coup quelques secondes avant d'empoigner sa radio.

-Y'A QUELQUE CHOSE DANS L'ARMURERIE ! V...

Elle stoppa net quand un rongeur d'une taille impressionnante passa entre ses jambes en courant suivis d'une dizaine d'autres sans doute réveiller par ses coups de feu. Soulagée, elle inspira un grand coup avant de reprendre sa radio.

-Non c'est rien, juste des rats... attendez... un rat peut-il réellement provoquer la chute d'une étagère en métal...

Elle n'était peut être pas toute seule dans cette pièce. Reprenant ses esprits, elle releva son arme contre elle et commença à se diriger vers l'étagère où était entreposé le précieux butin. Il n'y avait personne. Elle s'agenouilla tout à côté et inspecta les restes de ce qui avait été un support de caisse en fer forgé. Elle découvrit plusieurs équerres totalement pliées. Le poids des caisses avait-il pu provoquer un tel phénomène ?
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Gabriel Travis

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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeLun 22 Fév - 21:05

Ulric avait pris la direction du couloir, Alicia celle de la grande porte battante. A Gabriel incombait la tâche d'inspecter les portes restantes. Après vérification de sa radio, il posa sa main sur la poignée et tomba sur... un placard à balais. Inutile.

Il traversa la pièce et fit une nouvelle tentative qu'il espérait plus fructueuse. Elle ne le fut pas. Il s'agissait d'un entrepot de serveur, ou quoi que ce soit... En tout cas, l'espace était encombré par tout un tas de fils, de machines éteintes qui jadis avaient dûes avoir une utilité quelconque. Décidemment, Gabriel n'avait pas tiré le bon numéro. Il restait deux autres portes à vérifier, mais il savait déjà que ce serait peine perdu. Il espérait que Ulric et Alicia aient plus de chance, sinon la mission allait se finir plus tôt que prévu.

Il se dirigea alors vers la porte adjacente pour continuer son investigation.
Derrière, il tomba nez à nez avec un Black Snake.


 "Oh putain... 
- Désolé"
répondit laconiquement Gabriel.
 "Vous avez trouvé quelque chose de vôtre côté? Parce que nous, pour le moment... Rien de palpitant. En fait Erick est parti par là bas, il y a un dédale de couloir, je vais le rejoindre.
- Pas pour moi, j'attend des nouvelles des deux autres. "

A ce moment, les radios des deux hommes grésillèrent pour qu'Ulric annonce qu'il avait fait chou blanc. Gabriel fit un signe de tête à l'homme qui lui tourna alors le dos pour rejoindre son confrère. Retournant dans la salle octogonale, le cyborg allait se diriger vers la dernière porte lorsque le message d'Alicia lui retentit dans les oreilles.
Tiens, elle avait trouvé les munitions. Une bonne nouvelle, enfin. La chasse aux trésors avait une gagnante, du moins pour la première manche. Gabriel commença à se diriger d'un pas tranquille et confiant vers la grande porte à double battants. Puis, lorsque la voix de la belle se fit pressante et affolée par l'adrénaline, il sursauta, et courrut à toutes jambes. Il enclencha son arme en poussant la porte de l'épaule.

*Elle est où?...*

Pas le temps de réfléchir, prendre une direction au hasard. La première à droite, par exemple. Souvent l'homme est poussé à prendre la direction de droite – en tout cas pour les droitiers. Ce concept est inversé pour les gauchers, et la question restait entière pour les ambidextres.

De là partait un couloir jonché de portes closes. Alicia avait elle tiré le gros lot du premier coup? En tout cas une multitude de possibilité s'offrait à Gabriel qui ne prit pas le temps de réfléchir : à droite, à gauche, au fond du couloir, la première porte... Il n'eut pas le temps d'aller plus en avant dans sa recherche : ce n'était qu'une fausse alerte.
Il put ainsi reprendre son souffle, le coeur battant. A la question d'Alicia, Gabriel se pencha vers sa radio pour répondre :
" Non. Il ne peut pas. "

Gabriel prit alors le temps de regarder autour de lui. Des étagères fournies par un bric à brac sans nom : des pots de peintures figées, de vieilles couvertures, des pinceaux, des rouleaux de fil électrique...

 "Euh... Vous êtes où, là? Parce que moi, je sais pas où je suis...."

Il allait retrouver son chemin, c'était sûr.
Il devait retrouver Alicia, en premier lieu.
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Ulric Dickens
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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeVen 26 Fév - 20:17

Ulric avait minutieusement inspecter les salles en communication avec le couloir qu’il s’était choisi. Toutefois, il avait la désagréable impression d’être constamment observé, sans pouvoir apercevoir le dit observateur. C’était comme d’avoir une loupe pointée sur sa nuque en permanence. Il aurait été inutile de compter le nombre de fois ou, par prudence, il s’était retourner sur lui-même afin de vérifier que personne n’était dans son dos. Les munitions qu’ils cherchaient, ne se trouvaient apparemment pas dans cette aile du bâtiment. Jusqu’alors, il n’avait visiter un nombre important de pièces vides d’intérêt. S’en était exaspérant. Comment un endroit tel que celui-ci pouvait être dépourvu d’armement ? Surtout qu’il était visible que le sol de cet endroit n’avait pas été foulé depuis belle lurette, en vue des couches de poussières qu’il déplaçait rien qu’en faisant un pas en avant.

Arrivé au terme de son exploration, le jeune homme saisit sa radio pour donner de ses nouvelles à ses coéquipiers. De ce fait, il pourrait savoir si leurs recherches à eux avaient été plus fructueuses que les siennes. C’était capital. Sinon, ils devraient s’aventurer plus profondément dans les territoires pour certains occupés par Skynet et, ce deviendrait une mission suicide, avec le peu d’armement qui restait en leur possession. Le jeune soldat avait dans l’idée de revenir sur ses pas lorsque des coups de feu retentirent quelques pas, étouffer par l’épaisseur des murs. Il sentit son cœur s’affoler. Quelqu’un était-il blessé ? Mort ? Pourtant, ils n’avaient perçu aucune présence durant l’inspection. * Ne pas voir le loup ne signifie pas qu’il ne se tapit pas derrière une butte à trois pas de toi * songea-t-il. La voix d’Alicia s’échappa alors de la radio accrochée à son épaule, affolée. Les tirs venaient donc de sa position. Ulric s’élança dans le couloir, profitant de la vitesse que lui offrait ses jambes afin de rejoindre la salle octogonale. C’était le moyen le plus rapide de rejoindre sa coéquipière sans se perdre dans le dédale de couloir que représentait ce bâtiment. Ulric s’engageait dans le corridor emprunter par Alicia quelques temps plus tôt lorsque cette dernière reprit la parole pour rassurer ses coéquipiers, fausse alerte. Mais sa voix semblait mal assurée. Celle de Gabriel se fit également entendre, pour répondre à la question qui semblait plutôt rhétorique, de la jeune femme. Un rat peut-il provoqué la chute d’une étagère de métal, chargé de surcroit ? Certainement que non. Ce qui fit pressé le pas au jeune soldat. Ce fut certainement de la chance, quoi qu’il en soit, il réussit à rejoindre la salle où se situait Alicia, agenouillée près de la dite étagère métallique, cette dernière renversée sur le sol, éparpillant ce qu’elle supportait sur les dalles. Le jeune homme soupira de soulagement. Elle ne semblait pas être blesser, ce qui représentait déjà un bon point. Elle aurait très bien pu se retrouver bloquer sous le meuble de métal. La dégager n’aurait pas été bien difficile. « Tu n‘as rien ? » demanda-t-il toutefois, afin d’en être assuré de la bouche même de sa coéquipière. « Qu‘est-ce qui s‘est passé ? » l’interrogea-t-il en jetant un coup d’œil au rangement renversé. À cet instant, la voix de Gabriel parvint de nouveau à sa radio et Ulric empoigna cette dernière afin de résumé la situation au cyborg oculaire : « J‘ai réussit à rejoindre Alicia. On est dans la partie nord du bâtiment il n‘y ... ». Soudainement, il sentit un choc le frapper sur la tempe alors qu’il se retournait vers l’entrée. Étourdi, il perdit l’équilibre et chut au sol, son visage percutant ce dernier de manière assez brutale pour lui en faire voir des vertes et des pas mures.

Un homme à la carrure impressionnante et au visage balafré, se tenait dans l’embrasure de la porte, suivit de deux acolytes. Des vagabonds.

[HRPG: Je savais pas trop comment intégré une menace, si ça vous convient pas faite le moi savoir, ça me dérange pas de modifier]
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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeSam 6 Mar - 16:12

[Ça ne me pose pas de problème, ça permettra d'expliquer l'étagère]

Alors qu'Alicia était agenouillée devant les restes de l'étagère, Ulric la rejoignit afin de s'assurer du bon déroulement de l'opération. Il lui demanda si elle allait bien et ce qui s'était passé mais avant qu'elle eut le temps de lui répondre un bruit sourd la fit se relever rapidement tout en retournant vers son équipier. Et là, elle vit qu'ils n'étaient pas seuls, et que le bruit sourd qu'elle avait entendu était celui d'un coup porté sur la tempe d'Ulric qui se tenait à présent couché sur le sol, inerte. L'arme pointée sur l'un des trois inconnus, Alicia ne bougeait plus, la respiration contrôlée, stabilisée,prête à tirer.

-Qui êtes-vous ?

Jetant des coup d'œils inquiets à son collègue, Alicia attendait qu'un des vagabond lui répondent, en vain. Ils étaient juste là, à la regarder, sans même tenter quoi que ce soit. Elle se concentra sur celui qui avait frappé Ulric. C'était un homme d'âge avancé mais parfaitement conservé. Grand, doté d'une carrure de sportif, ses cheveux étaient plus sel que poivre. En réalité, cet homme lui donnait l'impression d'être face à un marin, surtout à cause de sa casquette bleu marine et de ses bottes Aigle ! De véritables collectors.
Perdant patience, Alicia réitéra sa question en hurlant.

-QUI ÊTES VOUS !

A cet instant, Alicia priait pour que Gabriel face diversion en entrant par la porte, mais la dernière phrase qu'elle avait entendu de lui signifiait clairement qu'il était perdu. Mais elle espérait qu'il retrouve son chemin dans les plus bref délais afin de lui prêter main forte.
D'une main mal-assurée, Alicia tata le pouls de son compagnon sans quitter des yeux ses trois invités. Par chance, celui-ci était encore vivant. En passant sa main devant son visage, elle pu percevoir son souffle, ce dernier était régulier, Ulric ne devait pas être trop gravement blessé. Du moins, elle l'espérait.
C'est à ce moment là que choisit l'un des trois hommes pour faire un pas en avant, retrouvant ses esprits, Alicia lui intima de stopper net son avancé, mais il ne l'écouta pas. Sans autre choix, Alicia tira sur ce dernier avant d'empoigner la manche d'Ulric et de le tirer avec elle pour se mettre à couvert, sous le feu de l'ennemi.
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Gabriel Travis

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[Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Vide
MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeLun 8 Mar - 21:06

Dans le noir le plus complet, Gabriel voyait comme en plein jour. Il délaissa les détails insignifiants de la pièce où il se trouvait pour rejoindre un couloir dont il n'avait aucun souvenir. Il prit son arme en main et avança sans faire de bruit, retournant sur ses pas lorsqu'un embranchement lui semblait l'éloigner de son but, sans qu'il ne sache réellement s'il faisait fausse route. Au bout de 3 minutes dans ce dédale étouffant de silence, un rond de lumière éclaira un bout du couloir. La clarté opaque se reflétait sur le virage du mur sans qu'il ne soit possible de voir qui tenait la lampe. Dans le silence le plus total, des bruits de pas s'approchaient doucement du tournant, et Gabriel ouvrit la porte la plus proche de lui pour s'y cacher.
Normalement, il ne devait s'agir que d'un Black Snake mais il ne fallait avoir de certitude pour absolument rien. Tranquille, une silhouette se découpa en clair obscur derrière le cône lumineux du faisceau de la lampe. C'était un homme d'une trentaine d'année, les cheveux mi long et les yeux vifs d'un rat, qui marchait posément en prenant soin de n'émettre aucun bruit. Il ne s'agissait pas d'un Snake, et Gabriel éteignit immédiatement sa radio pour ne pas se faire repérer par un message inopportun. Il put observer consciencieusement les faits et gestes de l'homme-rat sans qu'il ne s'en doute, et scruta à sa ceinture une arme qui semblait antédiluvienne. Ce n'était qu'un homme, car dans le cas contraire une lampe aurait été de trop si l'on prend en considération la vision infrarouge des terminators.


*Avance.... Avance...*

Pour avoir une chance de l'immobiliser, l'effet de surprise était le meilleur moyen. Ainsi, Gabriel attendait que l'homme-rat vienne jusqu'à sa hauteur. Il ne fouillait aucune pièce, se contentant de marcher discrètement. Arrivé à presque 10 mètres du serpent embusqué, le rat s'immobilisa et laissa glisser la le rayon de la lampe sur le sol.

« -Alors? T'étais où? »croassa-t-il impatient.
Le coeur de Gabriel fit un bond et ne cessa de s'accélérer, sa tête en fit de même en remuant en une fraction de seconde un multitude de questions : Sait-il que je suis là? Me parle-t-il? Me prend il pour quelqu'un d'autre? Dois je l'abattre? Va-t-il m'abattre? Ami ou ennemi?
Alors qu'il été sur le point de se jeter hors de la pièce, Gabriel entendit distinctement provenant de l'autre bout du couloir une voix de femme, ferme et rigoureuse :


« Là où j'étais censée être. Tout ce côté, c'est bon – j'ai croisé personne. Et toi?
-A mon avis, on est pas les premiers à être passé par là. J'ai vu une porte ouverte avec des traces de passage...
-Okay. Donc prudence?
-Ouais, c'est ça. Prudence.
-Bon. On rejoint les autres, Humphrey et son groupe?
-Je te suis. »


La femme s'était avancée jusqu'au rat et Gabriel avait pu voir avec précision son visage. Angélique, auréolé de cheveux blonds, un nez aquilin et des yeux aiguisés comme des couteaux. Elle avait un certain charme que Gabriel ne releva pas, malgré les frusques dont elle était attifées. Les deux compères repartirent donc et passèrent en choeur devant la salle de Gabriel sans y jeter un regard. Apparemment, ils savaient où ils allaient.
Le meilleur choix était de les suivre, jusqu'à pouvoir déterminer s'ils étaient amis ou ennemis. De plus, ils allaient probablement vers l'armurerie eux aussi.

Gabriel attendit que l'étrange couple ne soient plus en vue pour sortir de sa cachette et les suivre à distance. A chaque fois qu'ils tournaient dans le boyau, Gabriel sortait de l'ombre et les suivait tantôt au son de leur voix, tantôt à la lumière résiduelle de leur lampe.
Au bout de trois bifurcations, le serpent compris où il était : la salle octogonale n'était qu'à quelques mètres sur sa gauche. Il se demanda s'il était plus utile d'y retourner, ou si la piste qu'il suivait était meilleure.
Un coup de feu rapproché mis fin à ses tergiversations.


« C'était quoi ça?s'égosilla l'homme.
-Putain de merde! »

Et les deux larrons de courir dans les couloirs. La discrétion n'était plus de mise, aussi Gabriel courut à leur suite jusqu'à un couloir occupé par deux hommes tenant une arme et un troisième à terre, se tenant le bras qui dégoulinait de sang.
Lorsqu'il s'engouffra derrière le couple en courant, ces derniers n'avaient pas encore relevé sa présence et ce fut un balafré qui se tenait accroupi, l'arme en main, qui leur cria :

« Derrière vous!! »

Le serpent eut juste le temps de se jeter en arrière, à l'abri derrière le coude du couloir avant que deux balles ricochent sur le mur. A couvert, Gabriel empoigna sa radio et la ralluma. Une gerbe de cris s'en écoulait, mais aucun ne provenait de Alicia ou Ulric.

 « Ici Sam, on entend des coups de feu, où êtes vous?
-Ici Mitch, quelle est votre position? Nous sommes près du point zéro!
-Ici Bert, pas de mouvement de mon côté, continuez à les chercher! »


Les quatre Black Snake qui n'avaient pas atteint la salle octogonale avec Alicia, Ulric et Gabriel courraient partout pour découvrir l'origine de la fusillade. Gabriel empoigna la radio :
« Ici Gab, je suis au nord ouest du point alpha, au nord du point zéro. J'ai en visuel cinq individus armés dont un blessés et y a tout lieu de croire que Al' et Ulric sont leur cible. Je répète : 5 humains armés dont 1 blessé mais conscient, au nord ouest de Alpha. Possible blessés pour nous. Grouillez vous! »

Il avait crié la dernière phrase dans le micro tout en observant le couloir des assaillants. Auparavant plein, celui ci était désormais désert : ils étaient tous à couvert dans les deux autres salles, ou derrière le coude du couloir, de l'autre côté.
Gabriel, tandis qu'il parlait dans la radio, avait eu une vision parfaite du ballet auquel s'était livrés les vagabonds, et il fut soulagé d'entendre qu'Alicia n'en laissa entrer aucun : les coups de feu fusaient lorsqu'ils faisaient mine de s'approcher.

Gabriel, quant à lui, préféra de pas tirer pour le moment... Tant qu'ils étaient en sous nombre, la stratégie des Black Snake était l'effet de surprise ou la fuite. Dans ce cas, ni l'un ni l'autre n'était à envisager. Sam, Mitch, Bert et Luke allaient arriver d'une minute à l'autre, et alors dans ce cas, ils pourraient tous ensemble mener un assaut et sortir Alicia et Ulric de ce guêpier.
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MessageSujet: Re: [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia   [Intrigue N°3] Le shopping est un art de haut niveau - Gabriel, Ulric & Alicia Icon_minitimeMer 17 Mar - 20:54

Ulric était parvenu à la salle où se trouvait Alicia. Il fut soulagé de constaté qu’elle ne semblait pas avoir subi de séquelles qu’auraient pu provoqué la chute de l’armoire de métal. Alors qu’il transmettait l’état de la situation aux membres de l’équipe, une main s’abattit tout simplement sur sa tempe et il n’y vit plus grand-chose. Il se sentit chuter brutalement le sol et sa joue vint faire une jolie rencontre avec ce dernier. À demi assommé il ne pu que tenter de retrouver rapidement ses esprits. Bon sang ! Il avait l’impression qu’un marteau-piqueur avait entreprit de lui vriller le crâne. Très désagréable. Et comme pour arranger la chose, il y voyait trouble. Un grognement sourd s’échappa de ses lèvres, alors qu’il percevait à peine la voix d’Alicia, pourtant forte, s’adresser aux vagabonds. Ulric n’avait jamais grandement apprécié ces derniers. Des troupes d’hommes et de femmes sans foi ni loi. Le jeune homme pouvait comprendre que la guerre, la terreur instaurée par les machines, pouvaient poussé à oublier certaines manières civiles. Mais de là à adopter le slogan de la fin justifie les moyens, il y avait une marge. Ils étaient tous dans le même bateau. Et ils ne gagneraient certainement pas cette foutue guerre en bataillant les uns contre les autres.

Il sentit les mains de sa coéquipière crocheter ses épaules afin de l’attirer à l’abri des tirs. Il nota mentalement le courage de sa camarade. Elle aurait très bien pu le laisser inerte au milieu de la salle et se mettre à couvert, mais non. Et de ce fait, elle s’épuisait. L’attirer derrière un bureau renverser était une tâche rude. Le poids du jeune homme était de haute mesure. Et pour cause, ses prothèses devaient pesées chacune un poids supérieur à soixante kilos. Il tenta de l’aider dans son effort en rampant sur quelques mètres. Les tirs fusèrent au dessus de leurs têtes. Le jeune éclaireur se détourna des portes grandes ouvertes de l’inconscience, et retrouva peu à peu ses esprits, conservant malgré tout une sacrée migraine. Ulric s’appuya contre la paroi de bois du bureau et risqua un coup d’œil par-dessus ce dernier … pour aussitôt se replonger. Un éclat de bois fusa à l’endroit même où son œil s’était trouvé quelques secondes plus tôt. Le souffle court, il jeta un regard à sa coéquipière qui patientait quelques instants, le temps que les tirs adverses cessent et lui laisse une ouverture. Le jeune soldat se rendit compte, que sa radio crachotait quelques bribes de phrases. Il l’avait surement un peu endommagée dans sa chute. Il donna quelques coups dessus, dans une vaine tentative pour recevoir une meilleure transmission. D’après ce qu’il avait pu comprendre, les renforts arrivaient. Cela le rassura quelques peu, et abandonnant son activité, il saisit la crosse de son arme et roula sur le côté avant de stabiliser sa visée à l’aide de son bras. Il laissa libre court à sa fréquence de tirs, essayant de faire vite et bien. Lorsqu’il avisa le plus costaud des quatre types le cibler, il n’eut d’autre choix que de revenir au couvert. Avec la dextérité qu’offre l’expérience, Ulric remplaça le chargeur de son arme par un second qu’il avait transporter dans une poche de sa veste. Dans un claquement sonore et profondément satisfaisant, lorsqu’il chargea.

Après quelques séries de tirs, le silence se fit soudainement dans la salle, à peine brisé par le souffle des deux résistants. Apparemment, quelques uns des gars qui les avaient assaillit s’étaient retirés dans le couloir. Pourquoi avoir ‘fui’, alors qu’ils avaient l’avantage effectif ? Ils les tenaient pourtant ! Autant l’aurait-il voulu, Alicia et Ulric n’auraient pas tenu bien longtemps dans cette position. Alors ? Une ombre s’étendit soudainement au dessus du jeune homme et une main vint le saisir au niveau du col. Il se sentit quitté le sol. Avant même qu’il n’eut pensé à l’utiliser, il se faisait délester de son arme. Suffocant, Ulric posa ses mains sur les poignets de son assaillant, tentant de le faire lâcher prise à l‘aide de ses ongles. Cause perdue. Le grand costaud. Ce dernier semblait quasiment impassible, et seul sa respiration et la veine qu’Ulric voyait battre à sa tempe, pouvait lui certifié de son humanité. Abandonnant sa première idée, il saisit résolument le cou du baraqué et à son tour y exerça une pression. Il lui sembla que cela durait une éternité. Il se sentait au bord de l’évanouissement lorsque l’idée de se servir de ses jambes lui vint. Raffermissant sa prise, il remonta son pied sur la poitrine du type ,avec une souplesse qu’il ne se connaissait pas, et brusquement détendit sa jambe. Son adversaire fut projeter en arrière. Ne pouvant y résister, il fut prit d’une quinte de toux tandis qu’il se massait la gorge. Il effectua un pas en avant afin de récupérer son gun. Toutefois, ne maitrisant pas bien sa prothèse, il faillit finir de nouveau à terre. Pour une fois, il ne subit qu’un vague vacillement. Déjà l’autre gars revenait à la charge, sans qu’il n’ait eu le temps de se reprendre :

« Alicia ! »

C’était plus un appel à renfort qu’autre chose. Il savait qu’il n’aurait pas le temps de prendre en main l’arme qui gisait au sol trois mètres plus loin. Il fallait absolument que ce type soit mis hors jeu ! Pourtant, il semblait increvable. Chargé, Ulric sentit ses côtes gémir lorsque l’homme le ceintura tel un rugbyman pour le plaqué brutalement contre le mur de béton …
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