I - État Civil

• Nom : Earl
  
• Prénom(s) : William Lysander
  
• Date de naissance - Âge : 28 février 2001 – 28 ans
  
• Lieu de naissance - Nationalité : Seattle - Américain
  
  
• Membre de : Black Snake
  
• Compétences : Mécanique et pilotage (véhicules roulants)
  
• Rôle : Spécialiste technique et mécanique.
  William est chargé de la maintenance et des réparations des machines utilisées à la base, principalement les véhicules qui sont son domaine de prédilection. Il peut également réparer d'autres choses, mais avec moins de rapidité et de réussite. Lors des missions, il est également assigné au pilotage des véhicules roulants et aux réparations d'urgence. Il n'y connait rien en sabotage de machines ennemies (bien que dans l'absolu, ses connaissances devraient largement lui permettre de s'en sortir) et refuse sauf cas exceptionnel de le faire.

II - Bilan Psychologique

• Description Psychologique : Si vous demandez à la ronde comment les gens considèrent William, la plupart vous répondront que c'est un jeune homme sympathique. Et c'est globalement vrai. Will a un bon caractère, souple et peu rancunier, ce qui aide à le faire apprécier. Très sociable, il est du genre à se faire facilement des amis, bien qu'il ne recherche pas forcément le contact humain, sans le fuir cependant. Seul obstacle : il faut apprécier les bavards. Ni timide ni réservé, voir même carrément l'inverse, William est quelqu'un de très expansif, qui a au moins le mérite de ne pas cacher ses émotions. Sa franchise désarmante en toute circonstance amène à se demander s'il sait vraiment ce que c'est de mentir... Bref, il parle beaucoup, s'agite beaucoup, part au quart de tour et prend toujours tout à coeur, à un point presque comique parfois, mais qui agace rapidement les non-initiés qui prennent au pied de la lettre ses démonstrations théâtrales. Le fait qu'il ait du mal à prendre du recul le pousse parfois à attacher une importance démesurée à des choses objectivement insignifiantes. Et étant relativement têtu, il est pratiquement impossible de le faire changer d'avis. Le mieux est de le laisser psychoter dans son coin, il finit toujours par se calmer au bout d'un moment.
  En temps qu'ami proche, William est un modèle d'abnégation, de gentillesse et de générosité. Le coeur sur la main, il se mettrait en quatre pour aider un ami dans le besoin, ce qui compense largement son côté quelque peu excentrique. Il se préoccupe beaucoup de ses proches, sans être surprotecteur, et est très affectueux. Il a de l'humour, enfin l'humour de ses origines british, donc assez particulier.
  William a la particularité d'être d'un pessimisme assez horrifiant, qui comme une majorité de son caractère, est assez surprenant quand on ne le connait pas. C'est un fervent défenseur de l'adage "si quelque chose de mal peut arriver, alors ça arrivera forcément." Fataliste et terriblement négatif, il envisage toujours le pire scénario possible, et comme il a beaucoup d'imagination, cela va assez loin. Il a vaguement conscience de plomber le moral et l'ambiance chaque fois qu'il donne son avis sur une situation, aussi évite-t-il d'en faire part.
  Cela est sans doute à relier à sa nervosité maladive. Nervosité est d'ailleurs un mot plutôt gentil pour qualifier l'angoisse perpétuelle dans laquelle nage le jeune homme. William stresse pour tout et n'importe quoi : son travail, ses amis dès qu'ils ne sont plus dans son champ de vision, son futur, la situation de la base... Il ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter, et comme il est très pessimiste, il a vite fait de s'imaginer le pire, ce qui exacerbe le tout. Il essaye de masquer cela le plus possible, conscient que cela est pénible pour tout son entourage, à l'aide de techniques aléatoires et hétérogènes, de la drogue à la méditation. En mission, il est connu pour être redoutable car dénué du moindre sang-froid : au moindre problème, c'est la panique - "on va tous mourir ensemble !", phrase emblématique. Fait étrange, il n'en perd par pour autant ses moyens. Le soucis, c'est que c'est généralement très communicatif, et que le reste de groupe lui, il les perd, les moyens. D'où le fait qu'il travaille souvent seul, ou avec un collègue totalement imperméable.
  Niveau maturité, c'est aléatoire. Dans les relations avec les autres et le sens pratique, cela ne plane pas bien haut, mais sur tout le reste, William n'a pas à rougir. Il est parfaitement fiable et on peut lui faire confiance, mais la plupart des gens ont du mal à le croire à cause de son côté stressé et exubérant. Il n'aime d'ailleurs pas beaucoup qu'on le traite comme un ado, ce qui arrive trop souvent à son goût, alors qu'il a bientôt presque trente ans !
  Dernier point important de son caractère dans ce maigre résumé, mais non des moindres, l'intelligence de William. Elle est très développée, mais dans un axe précis. Il n'est pas très bon en maths ou en logique, tout raisonnement, psychologie ou esprit de synthèse lui est étranger et ce n'est pas un champion de la prose. Non, son intelligence, c'est sa mémoire. WIlliam apprend vite. Très vite. Et est capable de retenir un nombre incroyable de choses en un temps très court. Presque tout ce qu'il lit, tout ce qu'il écrit, il s'en souvient. Il est capable d'une incroyable concentration lorsqu'il apprend, de même que lorsqu'il travaille - et vu sa fonction à la base, c'est plutôt une bonne nouvelle. Il est très méthodique et perfectionniste, et en bon angoissé, vérifie quinze fois les choses pour être sûr de ne jamais laissé passer la moindre erreur. Ses collègues sont unanimes : c'est un cauchemar de travailler avec lui même si c'est un brave gars, mais il fait du bon boulot.
  
  
• Goûts, rêves et passions : Pour avoir ce genre de choses, il faut avoir du temps. Et en dehors de son boulot, William n'en a pas. Il est toujours débordé, submergé, overbooké. Non que Aaron ou quelqu'un d'autre l'accable de travail, c'est lui qui se met la pression tout seul, comme d'habitude. Il est tellement minutieux que dès qu'il a le nez hors des boulons, il psychote sur un oubli potentiel. Quand il a les mains dans le cambouis, au moins il s'occupe l'esprit. Et même s'il a dû mal à l'admettre, il adore ça, et ce depuis qu'il est tout petit. Son père ou son frère ont dû lui refiler le virus, mais la mécanique le passionne. Depuis le début de la guerre, ce sentiment s'est teinté d'une culpabilité liée aux machines et à ce qu'elles ont infligé aux hommes. Il a beau continuer adorer les bricoler, il se sent maintenant mal à l'aise d'en retirer autant de plaisir. Deuxième passion, légèrement inférieure à la première, utiliser ce qu'il répare. Peu importe le mécanisme, bien qu'un ventilateur procure moins de sensations fortes qu'un véhicule. William est un excellent pilote, que la connaissance parfaite de la mécanique aide beaucoup.
  En dehors de son travail, le jeune homme aime beaucoup la musique. Enfin « en dehors » c'est beaucoup dire, puisque majoritairement il écoute la musique en question pendant qu'il bosse, avec des écouteurs pour ne pas gêner ses collègues. Il a une impressionnante collection de tous les genres possibles et imaginables, qu'il récupère dès qu'il a l'occasion. La musique l'aide à se focaliser sur ce qu'il fait, et lorsqu'il est désoeuvré, l'empêche de s'angoisser.
  Les objectif à long terme sont trop difficiles à envisager pour lui, avec un peu d'introspection, il peut dire que son unique rêve est de conquérir Cassandra, rêve qui risque de rester longtemps fantasme s'il ne fait rien pour le réaliser.
  
  
• Peurs, phobies et cauchemars : En bon stressé, des peurs, il n'a que ça. Il collectionne toutes les craintes logiques d'un être humain lamba (peur de mourir, de perdre un être cher, d'être blessé) mais de façon exacerbé et en permanence. Il passe son temps à ressasser toutes ses angoisses qui ne le laissent jamais en paix. Il essaye de vivre avec et d'éviter de les refiler aux autres, mais c'est difficile, surtout vue l'ambiance peu sécurisante dans laquelle il vit.
  Niveau phobie, il n'en a qu'une seule, ce qui est assez étonnant compte tenu de son état mental. William a le vertige, de façon assez prononcée. Cependant, il a rarement l'occasion de grimper en hauteur, ce n'est pas très handicapant. Mais il a du mal à grimper sur un tabouret, emprunter une échelle, ce genre de choses. Peu de gens sont au courant qu'il s'agit d'une vraie phobie, car elle est souvent masquée par ses peurs habituelles.

III - Bilan Physique

• Description Physique : Première chose quand on voit William, c'est qu'il est grand. Enfin, pas non plus un géant, mais presque, puisqu'il mesure près d'un mètre quatre-vingt cinq. Il se déplace avec la précaution des gens dénués d'aisance naturelle mais se retrouvant quand même avec un corps d'une taille imposante. Au bout de vingt-huit ans d'existence, il a appris à se gérer dans l'espace, même s'il se cogne encore de temps en temps, il n'embarque pas les meubles au passage. Niveau corpulence, il est fin, voir osseux ; sa musculature étant proportionnelle à son entraînement physique, c'est-à-dire faible. Ses articulations sont très épaisses et très visibles, particulièrement au niveau de ses mains aux longues phalanges noueuses. Mains révélant son caractère nerveux, puisqu'il est incapable de les maintenir immobiles ; elles sont toujours en mouvement, occupées à tripoter tout ce qui passe à portée.
  Pour ce qui est du visage, William a des origines britanniques assez marquées, du moins on voit clairement qu'il n'est pas américain pure souche. Sa peau est claire, terne, avec quelques tâches de rousseur à peine visibles. Cette carnation est accentuée par les cernes et les poches qu'il porte en quasi permanence sous les yeux, et fait que quand il rougit, ça se voit très bien, chose peu commode de son point de vue. Son visage est allongé bien qu'un peu replet, avec un front très haut surmonté de cheveux bruns et raides, constamment en bataille. Additionnés à une barbe de trois jours, ils renforcent l'aspect un peu négligé de William, qui n'est pas trop du genre à faire attention à son apparence. Quoi qu'il arrive, il finit toujours barbouillé de cambouis, alors pas la peine de se mettre en frais suivant son avis. Des sourcils droits surplombent des yeux d'un bleu très pâle, bien enfoncés dans de profondes orbites, dont les cernes additionnés à des paupières tombantes contribuent à lui donner un petit air de chien battu. Ces yeux comme le reste de son visage sont très expressifs et révèlent la moindre de ses émotions.
  Niveau vêtements, William porte comme la majorité des gens une tenue pratique et passe-partout. Dans son cas, cela se résume la plupart du temps par un T-shirt et une veste, toujours ouverte car il a un don pour arracher les boutons et casser les fermetures éclairs, un pantalon ample plein de poches pratiques pour transporter des trucs et une paire de solides chaussures en cuir. Il a aussi des gants usés qui lui servent pour la mécanique. Le tout dans des tons ternes et sombres, et souvent tâchés ou troués. Will a une fonction plutôt salissante, et par soucis d'économie, use ses habits jusqu'à ce que ce ne soit plus que des loques. Résultat il a un peu l'air d'un clochard, mais il est là pour tripatouiller des moteurs, pas pour un défilé de mode.
  Dernier signe particulier, une épaisse et large cicatrice partant du haut de sa nuque et traçant son chemin le long de sa colonne vertébrale jusqu'au bas du dos, vestige d'une opération bénigne de correction de la scoliose quand il était adolescent. A cause de sa minceur, on distingue les boulons de maintient des vertèbres, qui sont très proéminents au toucher. Mais comme il faut être passablement intime pour le tripoter à cet endroit et que de toute façon, l'esthétique n'est pas trop son truc, cela n'a rien de gênant...
  
  
• Bilan de santé : William est en très bonne santé physique, si on excepte qu'il manque un peu de muscle. Tout irait bien si le stress n'était pas là pour provoquer de nombreux symptômes se répercutant sur son physique ; tous ont pris des proportions assez alarmantes après la guerre et les traumatismes qu'elle a engendré. Ce qui était gérable au début avec un peu de maîtrise de soi a considérablement empiré, et maintenant Will a recourt à des substances chimiques pour contrôler ses angoisses. Il souffre principalement d'insomnies : depuis dix ans, il n'a pas passé une nuit de sommeil réparateur – comme beaucoup de gens, malheureusement. Son corps a dû s'habituer au manque de repos, et il parvient maintenant à gérer la fatigue à l'aide de siestes ou pauses pour éviter le manque de concentration, mais il a parfois recourt à des hypnotiques quand la situation devient trop critique. Deuxième problème, les migraines, régulières et parfois à la limite du supportable quand il ne peut pas les traiter rapidement. Le reste se compose de symptômes plus mineurs, peu handicapants mais assez pénibles : plaques d'eczémas, ongles rongés, maux de ventre, muscles du dos contractés. Tout cela a conduit William à devenir un fumeur plutôt régulier, le maximum possible au vu de l'approvisionnement en tabac de la base ; étant Black Snake, il peut s'en procurer plus facilement. La nicotine l'aide à se calmer et à gérer ses angoisses. Il prend également, peut-être plus que de raison, des antalgiques à base de morphine pour ses migraines, qui ont aussi un effet calmant. 

IV - Biographie

• Votre vie avant la 3e GM : Les parents de William sont tous les deux des britanniques d'origine, et se sont rencontrés et mariés à Londres. Alexander Earl était un scientifique très brillant, ayant accumulé plusieurs diplômes en robotique et mécanique militaire. C'est le descendant d'une famille anglaise très riche et ancienne ; à ses dires, ils seraient même d'origine aristocratique, d'où leur nom de famille, mais comme il avait parfois tendance à inventer des histoires farfelues, William n'a jamais pu décider si cela était vrai ou non. Quoi qu'il en soit, même avant de travailler il était déjà l'héritier d'une énorme fortune. C'était un homme extraverti, prompt à plaisanter et à raconter des histoires farfelues, totalement passionné par son métier, peut-être même au point de le faire passer avant sa propre famille, qu'il aimait pourtant beaucoup.
  Victoria Earl née Langton est elle issue d'un milieu plus modeste mais néanmoins aisé. Mathématicienne de formation spécialisée dans la cryptologie, elle a choisi de travailler dans l'armée, et c'est ainsi qu'elle a rencontré son mari. D'un caractère plus calme, réservé et posé, elle a souvent dû gérer et calmer les quelques excentricités d'Alex. Après leur mariage, ils ont décidé d'immigrer aux USA, car les opportunités de travail pour Alex étaient nettement plus favorables qu'en Angleterre. Il déplaisait un peu à Victoria de travailler pour l'armée d'un autre pays que le « sien », mais par amour pour son mari et par pragmatisme (la cryptologie était également plus développée aux Etats-Unis), elle finit par se faire une raison, et par la suite s'avoua tout à fait comblée par sa terre d'accueil. Le couple emménagea dans une maison luxueuse de Seattle avec vue sur la mer, maison qu'ils occupèrent jusqu'à leur mort. William a d'ailleurs toujours apprécié les paysages splendides entourant la Cité Emeraude, coincé entre l'océan Pacifique et les montagnes. Alexander gravit rapidement les échelons hiérarchiques de son travail, et devint un des scientifiques les plus importants travaillant sur la robotique militaire. Son travail était très prenant, et il rentrait rarement à la maison. C'est Victoria qui éleva les enfants, puisqu'elle avait réussi à se débrouiller pour faire une grande partie de ses recherches à domicile, pour ensuite les communiquer à l'armée. En 1994 naquit Charles, leur premier enfant. Puis, le 28 février 2001, le jour du grand tremblement de terre de Seattle, William vit le jour. Naissance mouvementée qui préfigurait à une vie qui risquait de l'être également assez.
  William a grandi dans un milieu très aisé, du fait de la fortune importante de ses parents. Il a toujours eu tout ce qu'il désirait, sans jamais rien connaître du manque, à tel point que la valeur de l'argent était quelque chose très nébuleux pour lui. Il avait eu l'habitude de dépenser sans avoir à compter, et de pouvoir obtenir toutes les choses qui lui faisaient envie. Néanmoins, il n'en devint pas excessif pour autant, car ses obsessions se réduisaient à la technologie et aux machines. Tout ce qui se trouvait dans ce domaine le passionnait complètement, sans pour autant dédaigner le reste. Depuis qu'il est tout petit, William a toujours eu soif d'apprendre. Peu importe quoi au début, il absorbait tout ce qui passait à sa portée. Sa mémoire remarquable lui permettait de stocker des quantités d'information dans son cerveau, pas vraiment toutes utiles d'ailleurs, dans un ensemble chaotique les premières années de sa vie. Ses parents en furent très fiers et l'encouragèrent, bien que l'enthousiasme retomba un peu lorsque le jeune Will se mit à réciter avec sérieux le plan de métro de Seattle ou l'ensemble du programme télé de la semaine. Inutile de dire que cela l'a beaucoup aidé pour devenir l'une des têtes de sa classe. Sans être un grand travailleur, il a toujours eu des résultats plus que satisfaisant, ses facilités d'apprentissage compensant ses autres (nombreuses) faiblesses. Bien que déjà assez nerveux surtout en compagnie de ses camarades, il se faisait facilement des amis à l'école grâce à son bon caractère – même si son côté bonne poire lui valut d'être exploité nombre de fois.
  Charles et William ont toujours été très proches l'un de l'autre, partageant les mêmes centres d'intérêt et ayant développé très tôt une relation fusionnelle. Inséparables et toujours prêts à faire les quatre cent coups, c'est Charles qui communiqua à William sa passion pour la mécanique et les véhicules. Plus âgé, il avait eu le temps d'apprendre toutes les ficelles de la chose, qu'il enseigna à son frère avec le sérieux et l'enthousiasme d'un professeur motivé. Tous les deux s'entraînèrent à démonter tout ce qui leur tombait sous la main, y compris les voitures familiales, ce qui causa quelques drames... D'autant qu'Alex avait presque tendance à encourager ces manies, lui-même abreuvant ses fils de tous les détails de ses recherches lorsqu'il rentrait à la maison, content d'avoir un auditoire attentif. Si William ne comprenait pas grand-chose au début, il finit par démêler le tout, et acquit ainsi des connaissances conséquentes en robotique, qui allaient malheureusement lui servir dans un futur proche. Pendant son adolescence, Charlie fut moins souvent présent à cause de ses études, et Will compensa cette absence en mettant en application ce que lui enseignait son père. Il bricola tout un tas de petites machines pour le plaisir, ayant à sa disposition les matériaux dont il avait besoin. Son père était très fier de lui et annonçait souvent que son fils allait marcher sur ses traces. Ce qui fut finalement le cas, puisqu'en 2019, William suivait sa première année d'études d'ingénieur, lorsque la vie de 7 milliard de personnes bascula.
  
  
• Votre réaction à la GM : William apprit avec le reste du monde la possession de la bombe atomique par l'Iran. Il paniqua immédiatement, et alarmé, commença à penser que l'holocauste nucléaire était proche. Ayant toujours eu tendance à dramatiser la situation, ses parents lui dirent de se calmer, d'arrêter d'abuser de Fallout et le rassurèrent en leur racontant ce qu'ils savaient à partir de leur travail. Etant en effet dans les hautes sphères militaires, ils étaient au courant de beaucoup de choses notamment sur les machines créées par Alexander. Ils se pensaient donc protégés et à l'abri ; pour eux, la guerre se ferait loin de chez eux, et n'atteindrait pas leur vie bien ordonnée et sécurisé. Ils se voilaient totalement la face sur le danger, et ne tardèrent pas à en faire les frais. William, légèrement rassuré mais toujours inquiet, continue de suivre à la télévision le déroulement des évènements, ayant peine à croire que tout cela se passait pour de bon.
  Lorsque le conflit éclata pour de bon et que Skynet fut activé, Alexander fut réquisitionné pour aller superviser le déploiement de ses machines. Victoria choisit de l'accompagner, laissant William seul à la maison, avec Charles qui vint le rejoindre. Leurs parents continuaient d'être optimistes, pensant qu'ils étaient protégés car faisant partie de l'armée, et dirent à leurs enfants qu'ils reviendraient dans quelques jours. C'était la dernière fois que William les vit.
  Les deux frères restèrent dans la maison familiale, attendant avec angoisse des nouvelles de leurs parents ainsi que l'avancée de la guerre. Ils étaient cependant assez optimistes, rassurés par les paroles de leurs parents, et priant juste pour que tout redevienne normal le plus rapidement possible. Le discours du colonel O'Neill provoqua cependant le doute autant que la panique ; immédiatement, William et Charles essayèrent de contacter leurs parents pour savoir de quoi il en retournait vraiment ; n'obtenant pas de réponses, ils décidèrent d'aller voir par eux-même. Habitant non loin de la base militaire où se trouvaient Alex et Victoria, ils grimpèrent sur la moto de Will et y foncèrent.
  Là-bas, un spectacle de désolation les attendait. Les créations d'Alexander Earl avaient été les premières machines à se rebeller contre les humains, et avaient réduit la base en un petit tas de cendres fumantes, avant de commencer à marcher sur Seattle. Pris au dépourvu, les militaires n'avaient pas eu le temps de réagir, et devant le charnier qui en avait résulté, Will et Charlie n'avaient aucun espoir de retrouver leurs parents en vie. Incapables de croire cependant à la dure réalité, ils s'engouffrèrent malgré tout dans la base à leur recherche. Repérés par des machines, celles-ci les attaquèrent aussitôt. N'étant pas armés, les deux frères n'avaient aucune chance face aux machines ; Charles prit alors la décision de faire diversion, sacrifiant sa vie pour que son cadet puisse s'enfuir. William, paralysé par la peur, fut tout juste capable de grimper sur sa moto et de prendre le large, sans regarder derrière lui.
  Ce n'est qu'après quelques kilomètres de course effrénée qu'il réalisa enfin qu'il avait fui en laissant son frère se laisser massacrer par les machines créées par son père. Horrifié, incapable d'accepter la réalité, il continue à rouler à toute allure, ne sachant pas où aller. Il passa devant sa maison dévastée par les machines, et finit par croiser un groupe d'hommes armés : les premiers des résistants. William, encore sous le choc mais ayant retrouvé l'usage de la parole, leur raconta brièvement ce qui s'était passé, sans pour autant préciser que son père était plus ou moins à l'origine du désastre. Le bataillon décida de retourner exterminer les machines, et Will les accompagna, les aidant grâce à ses connaissances en robotique. Cette vengeance ne lui apporta aucun réconfort, seulement une certitude : il n'avait plus de famille, plus de foyer, plus de vie. Maintenant, il allait falloir se battre pour survivre.
  
  
• Comment avez-vous survécu depuis ? Après plusieurs jours de bataille dans une Seattle dévasté, les résistants comprirent qu'ils ne parviendraient pas à reprendre le dessus sur les machines, et décidèrent de se replier en protégeant les survivants qu'ils avaient réussi à sauver. William faisait parti de ces derniers ; comme eux, il fut emmené dans un repère provisoire au milieu des montagnes Cascade, où ils purent se reposer et profiter d'une sécurité relative en attendant la suite des évènements. Là, le jeune homme eut tout le temps de méditer sur ce qui s'était passer ces derniers jours, et d'assimiler l'horreur de la situation. De s'être battu sans arrêt jusqu'à maintenant l'avait empêché de trop réfléchir, mais à présent qu'il n'avait plus rien à faire, il ne pouvait s'empêcher de ressasser le drame de la base. Il avait peine à croire que sa famille était morte pour de bon, et qu'il ne les reverrait plus jamais. Et pire encore, qu'il avait abandonné Charles, qui était mort pour que lui puisse vivre. La culpabilité perdure encore, bien que maintenant il arrive à accepter que s'il était resté avec son frère, il serait mort aussi. C'était le prix à payer pour qu'il survive, et parvint à accepter de rester en vie coûte que coûte pour honorer ce sacrifice.
  Pendant les jours de lutte à Seattle, William avait combattu aussi férocement que les autres, gardant l'espoir de pouvoir enrayer l'avancée des machines et de réparer l'erreur commise par son père et ses collègues. Puis il avait compris que c'était un combat sans issue, que la Terre était déjà aux mains de Skynet et des machines. Il n'y avait désormais plus aucun espoir de sauver Seattle ou d'espérer retrouver rapidement une vie normale. Cachés dans les montagnes, les rebelles essayaient de contacter d'autres survivants, afin de pouvoir s'organiser et lutter de nouveau. William, blessé et épuisé, préféra rester à l'écart des décisions, incapable de prendre parti, juste bon à suivre le mouvement.
  Le camp fut bientôt repéré par les machines, qui l'attaquèrent dans le but de faire des prisonniers pour les camps qui commençaient à fleurir un peu partout dans le pays. Avantagé par sa connaissance du terrain, ayant déjà fait des ballades dans le coin, William et un petit groupe de résistants réussirent à s'enfuir, mais la majorité des gens présents furent capturés et emmenés dans les camps. Commença alors pour William une longue fuite à travers le pays, à la recherche d'un endroit relativement sûr où s'établir. Au cours de leur voyage, ils rencontrèrent d'autres groupes en fuite, et finalement trouvèrent une base dans les Montagnes Rocheuses, où ils purent s'établir.
  La base de Yellowstone était un petit camp de fortune abritant plusieurs centaines de réfugiés, ayant réussi à échapper aux machines. Perdue au milieu de nulle part, en haute altitude et difficile à atteindre, elle était relativement à l'abri. William et les autres furent les bienvenus, et s'y installèrent. Le jeune homme y vécut pendant deux ans, qui furent particulièrement difficile. Yellowstone Base était trop isolée, dans un climat trop hostile ; il était difficile de s'approvisionner en nourriture et en matériel de base. Le premier hiver, beaucoup moururent de froid et de faim. Pour la première fois, William connut d'horribles privations, qui le marquèrent à jamais. Mais il survécut malgré tout, et fit comme les autres le maximum pour améliorer la vie à la base.
  Yellowstone Base fut découverte par Skynet et anéantie par une frappe aérienne. Les résidents de la base étaient pour la plupart affaiblis ou malades à cause des privations, et l'I.A. préféra la détruire plutôt que de faire des prisonniers trop faibles. Encore une fois aidé par la chance, William ainsi que les plus résistants réussirent à s'enfuir. De là commença un deuxième voyage à travers les Etats-Unis dévastés, à la recherche d'un nouveau foyer. Ce fut cependant moins pénible que la dernière fois ; depuis presque deux ans et demi que la guerre avait eu lieu, les survivants avaient eu le temps de s'organiser. Ils croisèrent des troupes armées, des survivants résistants, tous pouvant les fournir en eau et en nourriture en échange de services. William étant un excellent mécanicien, il pouvait réparer les véhicules endommagés, ce qui était très apprécié. C'est ainsi qu'il réussit à survivre assez longtemps pour enfin atteindre la base de Niagara Falls, après de longs mois de route.
  Les grands talents mécaniques de William furent rapidement remarqués à Niagara Falls Base, et on lui attribua un poste chez les Black Snake, afin d'exploiter au maximum ses dons. Will se plait assez à la base, qui lui procure un petit sentiment de sécurité, certes illusoire, mais tout de même appréciable. Il a rencontré beaucoup de gens qu'il apprécie, et au fil des années s'est bien adapté à sa nouvelle vie. Il y a Frederick qui lui sert de frère de substitution, Cassandra bien sûr pour qui il a un béguin avéré, Jonas qui est bizarre mais amusante et ses collègues Black Snake qui l'apprécient malgré tout, enfin... il espère. Il fera son maximum pour défendre la base et l'aider à prospérer, ayant maintenant presque retrouvé un nouveau foyer.
  William n'a jamais parlé à qui que ce soit de son passé, ou alors de façon très vague. Au fond de lui, il reste la honte d'avoir abandonné son frère, mais surtout le fait que son père soit parmi les créateurs des machines contre lesquelles ils luttent à présent. Will est mortifié à l'idée que les autres le jugent ou le rejettent si jamais ils l'apprenaient, aussi le cache-t-il soigneusement, bien que sachant que la vérité finira forcément par éclater un jour ou l'autre. 

V - Annotations Personnelles

• Personnalité de l'avatar : James McAvoy
  
• Code du règlement : OK Josie
  
  
• Pseudo/Prénom : Comment devons-nous vous appeler ? Shamusu
  
• Age et Sexe : 20 ans, fille
  
  
• Comment avez-vous connu le forum ? Je suis admin sur Rebirth qui est dans votre top-partenariat.
  
• Présence par semaine : Régulière ; en cas de rebondissement dans ma vie mouvementée, je préviendrais, mais en temps normal je suis là souvent.
  
• Un commentaire ? Je m'absente de demain à mercredi pour prendre quelques vacances, j'avancerai un peu sur ma fiche ce soir et je la finirai avant la fin de la semaine prochaine. Sinon bonjour à tous, enchantée de vous connaître *courbette*

C'est de la véritable torture de me faire attendre aussi longtemps pour terminer ta fiche XD



Sinon, bonne chance avec ta fiche. Si tu as des questions, n'hésites pas. ^^

Merci C'est vrai que c'est pas malin de ma part de m'inscrire juste avant de partir, désolée >_< J'espère ne pas te faire languir trop longtemps !

Désolée pour le double post >< Juste pour dire que ma fiche est (enfin) terminée ^^ J'ai pris quelques libertés pour l'histoire (j'étais lancée je crois) j'espère que ça ira quand même.

La Jonas en moi voulait te valider sans lire ta fiche, mais je me suis retenue.

J'adore ton histoire et la façon dont tu as décrit William. J'ai bien rigolé au «On va tous mourir ensemble» qu'il dit bien souvent.

Pour moi, ton histoire me semble très complète et correspond bien à l'image que l'on se faisait de William.

Tu es donc accepté!!!

Tu peux maintenant aller faire connaissance avec les autres sur le flood et créer des fiches de RP et de liens. Tu peux même lancer un petit sujet si le coeur t'en dit. (Jonas: avec moi. moi. moi. moi. XD)

Merci beaucoup ! Je suis très contente que ma fiche te plaise ^^ Mission complete !

Pour la phrase je dois mettre un copyright, à la base c'est "on va tous crâmer ensemble" et ça vient de mon prof de chimie minérale un jour où l'alarme à incendie a sonné XD Ca marque XD


C'est quand tu veux pour le RP !

Bienvenue parmi nous. ^^ Bon courage avec la petite. XD!

Merci, je sens que je vais en avoir besoin XD

J'ai enfin pu lire ta fiche comme il se doit, et elle est splendide ! Très bonne écriture et interprétation de William, j'adore ! Ravie de t'avoir parmi nous avec ce cher PV tant attendu. ^^

Bon jeu !

Merci beaucoup Meredith ! Heureuse d'avoir pu bien cerner le PV ^o^