Cheyenne Quinlan

¤ Cheyenne Quinlan ¤

Personnage : Inventé

I - État Civil

Nom : Quinlan
Prénom(s) : Cheyenne
Date de naissance - Âge : 8 juillet 2005 - 24 ans
Lieu de naissance - Nationalité : Galway (Irlande) - Irlandaise
Membre de : la Base.
Compétences : Explosifs, Mécanique.
Rôle : Membre de l'équipe technique de la Base de Niagara Falls.

II - Bilan Psychologique

Description Psychologique : Un point non négligeable caractérise Cheyenne : elle fait preuve d’un contrôle de soi presque surnaturel quelque soit la situation. Cependant le terme « calme » n’est peut-être pas le plus adapté… En fait, elle n’est guère plus expressive qu’une pierre, vous aurez parfois l’impression de vous adresser à un mur. Vous pouvez l’insulter, lui dire qu’il y a le feu à la baraque, qu’un Terminator s’apprête à la mettre en joue… vous n’obtiendrez que peu de réaction de sa part, si ce n’est rien. Personne n’a jamais pu percer à jour les pensées qui peuvent bien la tarauder quand elle affiche son masque d’impassibilité. Son flegme s’élève au rang de vertu. A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de protection. Il ne faut pas non plus croire qu’elle est « inactive » sous cet air posé. Elle est tout à fait attentive à ce qui se passe autour d’elle et est douée d’une patience inébranlable (sauf peut-être quand elle bricole).
Néanmoins, cette passivité bornée lui vaut l’antipathie de nombreuses personnes. Il est toujours très agaçant de voir qu’aucune provocation n’agit sur elle, ou pas tout à fait comme on le souhaiterait. Car si jamais il vous aviez l’idée d’en venir aux mains, vous risquez d’être servit. Certes, Cheyenne ne paie pas de mine face à des gars entraînés mais elle ne se laissera pas démonter. Et surtout, elle est rancunière. Lui chercher des crosses, c’est aussi prendre le risque de retrouver un objet vous appartenant saboté ou encore un explosif gentiment placé dans votre plumard. Ce genre de tour ne lui fait ni chaud ni froid. Du moins, c’est ce qu’elle laisse paraître.
A côté de ça, elle dispose d’un humour tout personnel, sensiblement très noir. Cheyenne porte le sarcasme au rang d’art et manque rarement une occasion de l’exploiter. En effet, si elle est flegmatique et plutôt introvertie, notre jeune amie est bien loin d’être muette. Elle aime mettre le doigt où ça dérange, faisant tout pour avoir le dernier mot. Sans être une langue de vipère, elle se contente de rendre les choses avec une véracité crue et directe. Affichant avec une franchise déconcertante et sans plus d’expression son opinion, quitte à blesser même ceux qu’elle apprécie. C’est sa manière à elle d’ouvrir les yeux des autres sur le monde qui les entoure. Il lui arrive aussi de parler toute seule, ou avec un animal.
Cheyenne ne peut être classée parmi les asociales car même en s’affichant solitaire, en faisant preuve de peu de délicatesse dans ses relations à autrui, elle sera une amie loyale, prête à tout pour protéger ceux qu’elle aime. Elle sera sans aucun doute bien plus sensible à une attaque contre un proche que contre elle-même. Là encore, méfiez-vous. Elle saura vous rendre la monnaie de votre pièce, au centuple si elle le juge nécessaire. Cependant, la guerre l’a endurci. Voir chaque membre de sa famille disparaître sous ses yeux a créé chez elle une certaine réserve. Vous ne l’apprivoiserez pas facilement et, vue la patience qui la caractérise, elle ne précipitera sans doute pas les choses.
Enfin, dernier élément à ne pas mettre de côté, le je-m’en-foutiste de Cheyenne reste à n’en point douter son pire défaut. Sans aller dans les extrêmes, la témérité de cette jeune femme lui a déjà valu maintes remontrances de la part de la hiérarchie. Le fait qu’elle ne puisse pas intégrer une équipe de combat ou de défense tient d’ailleurs compte de cet état de fait. Il est presque impossible d’anticiper les actions de Cheyenne tant le point de vue de ses collègues diverge de trop avec le sien. Elle s’évertue à fouiller partout et à se glisser là où personne ne veut d’elle et où elle ne devrait pas. Néanmoins, il est fortement improbable qu’elle risque la vie des autres à son profil. L’inverse est par contre tout à fait envisageable mais cela induit des conséquences bien souvent dures à gérer. Tout le monde connaît son comportement un brin « kamikaze ». Elle se fiche de ce qui peut lui arriver tant qu’elle parvient à ses fins. Là encore, la perte de ses proches, en particulier de son petit frère, n’est sans doute pas étranger à ses réactions nuisibles pour sa propre personne.
Goûts, rêves et passions : Ce qu’elle préfère c’est mettre les mains dans le cambouis. Cheyenne démontre une approche spontanée avec ce qui à trait à la mécanique. Dénuée d’angoisse face à l’inconnu, elle aborde les problèmes les plus ardus avec une simplicité déconcertante : elle appréhende globalement le fonctionnement de l’objet, puis expérimente de plus en plus précisément jusqu’à comprendre la logique du tout. Ceci en démontrant une grande patience, ne sautant jamais à l’étape suivante avant d’avoir comprit la totalité des rouages. Même patiente et méticuleuse, il lui arrive, lorsque la situation lui résiste trop, d’entrer dans une de ces colères ! Bizarrement, même après ses tempêtes verbales, le problème trouve généralement une solution. A croire que la technologie a des raisons que la raison ignore…
Outre la mécanique et les explosifs, Cheyenne voue une véritable passion pour nos amis les bêtes, et tout particulièrement pour les reptiles. D’ailleurs certains la surnomment Gekko à cause du petit écailleux qui lui colle à la peau presque tout le temps. Son intérêt va de la fourmi jusqu’au requin-baleine. Qu’elle découvre un chaton abandonné, elle le prendra aussitôt sous son aile. Il serait d’ailleurs plus juste de dire qu’elle préfère, et de loin, les animaux aux humains. Pour elle, ce « sont bien les seuls à ne pas détruire leur propre environnement ». Elle n’est pas pour autant végétarienne. S’il n’y avait pas eu la Guerre, la miss serait sans doute devenue éthologiste ou quelque chose d’approchant. Malheur à qui tourmenterait un animal ! Vous vous feriez une farouche ennemie. Les animaux de la Base savent vers qui aller pour acquérir nourriture ou caresses. A ce propos, suite à une initiative d’un des membres des Black Snake, Cheyenne a décidé de participer au dressage des Buses de Harris, rapaces qu’elle a pu étudier pendant un an quand elle se trouvait au Grand Canyon, dans le but d’en faire des messagers.
Héritage maternel, Cheyenne serait incapable de vivre sans musique, quelque en soit le style. Elle prend grand soin de la chaîne hi-fi qu’elle a installé dans son atelier et elle doit posséder la plus grande collection de CD et de MP3 intacts de toute la Base, si ce n’est du territoire. Selon son humeur, les morceaux varieront. Vous pourrez ainsi vous faire une idée de l’état d’esprit dans lequel elle se trouve avant d’aller frapper à sa porte. En règle générale quand vous entendez de la techno ou du classique très pompeux c’est plutôt mauvais signe…
Peurs, phobies et cauchemars : Cheyenne n’a pas de permis de conduire. Jusque là, il ne s’agit pas vraiment d’une tare. Elle a appris sur le tas, à sa manière. Le souci réside dans le fait qu’elle semble incapable de conduire de manière prudente. Dans cette optique, impossible de lui confier le moindre véhicule, surtout avec des passagers à bord. En fait, il s’agit plutôt d’un cauchemar pour les autres. Néanmoins, c’est bien un des rares défauts qu’elle tente d’améliorer du mieux qu’elle peut.
Côté phobie, elle est hantée par le décès brutal de sa famille, ce qui explique sans doute ses insomnies. Si elle n’a pas peur de mourir, elle craint la Mort qui rôde et qui peut frapper n’importe qui à n’importe quel moment.
Cheyenne n’accorde plus aucun crédit au genre humain, la « créature la plus douée plus créer ses propres ennemis ». Elle ne compte que sur elle-même mais cela ne signifie pas forcément qu’elle se fait confiance. Et surtout ne lui parlez pas de religion, elle est une fervente anti-cléricale.

III - Bilan Physique

Description Physique : Poids plume, Cheyenne mesure environ 1,67m pour 47kg. Elancée, elle ne dispose pas d’atouts physiques extraordinaires : une poitrine modeste, pas de formes pulpeuses, une peau claire… Néanmoins elle n’est pas fragile, les travaux manuels lui ayant forgé une certaine endurance. Ce n’est pas une combattante à l’entraînement régulier mais plutôt une travailleuse acharnée. Elle peut passer des heures à bricoler ceci ou cela, exerçant sa force à la mécanique. Ainsi elle a des mains habiles et des bras solides, sans êtres puissants. Son corps svelte garde les traces de ses escapades enfantines et les stigmates de la guerre. Des bandages qu’elle changent régulièrement dissimulent une brûlure à l’aspect noirâtre qui s’étend du haut de son bras à son épaule jusqu’à l’omoplate gauche, marquant le douloureux souvenir d’une explosion qui faillit lui coûter la vie et qui lui arracha son frère.
Plus frappant encore, son visage exprime à lui seul toutes les horreurs que Cheyenne a pu voir. Malgré son jeune âge, la dureté de son regard efface toute illusion. Ses pupilles vertes, autrefois pétillantes, devenues ternes, aux paupières mi-closes et rehaussées par des cernes sombres parachèvent cette expression fermée et sans joie, où se dessine parfois un fin sourire. Elle a de courts cheveux châtain clair, dont la frange plus longue lui retombe sur le visage avec des mèches blondes. Elle ne porte ni maquillage ni bijoux clinquants. Seuls des cordons où sont suspendus en pendentifs des plaques militaires qu’elle aurait ramassé lors de ses périples. Cheyenne possède un fort accent irlandais qu’elle n’essaye pas de corriger.
Niveau habillement, elle se contente de tout ce qui ne ressemble pas à un jupon et qui soit assez pratique pour se déplacer. Ainsi elle revêt des pantalons de style militaire ou un bon jean un peu vieillot, de bonnes chaussures de marches, des débardeurs simplistes… Quand elle ne porte pas de gants de travail, elle a des bandages autour des paumes et des poignets.
Bilan de santé : Unique moment où elle perd sa superbe maîtrise, Cheyenne a des nuits très agitées. Elle est insomniaque et totalise rarement plus de cinq heures de sommeil. Ce trouble nocturne est une des conséquences de la grave brûlure qu’elle a subit lors de son évasion du camp de Détroit en novembre 2023. En effet, elle a l’impression que les flammes reviennent lui consumer l’épaule, comme si le souvenir de cette horrible journée ne suffisait pas. Sans compter que cette brûlure n’est pas bénigne, loin de là.
Il s’agit d’une brûlure du 3ème degré, s’attaquant donc à plusieurs surfaces de la peau. Celle-ci a été gravement endommagée, prenant une coloration brune à noire, comme calcinée. La zone touchée est extrêmement sensible et, faute d’avoir pu faire une greffe de peau, régulièrement sujette au infections car incapable de se régénérer d’elle-même. Cheyenne doit suivre un traitement strict. Et sa chère indépendance en prend un coup. Cette brûlure aurait pu entraîner un risque vital mais la jeune femme a pu s’en tirer avec « juste » une complication fonctionnelle (une gêne à certains mouvements) et esthétique (ce qui somme toute est le cadet de ses soucis…). Quand elle est prise de douleurs suite à cette blessure, vous seriez bien mal avisé d’aller l’embêter. Elle devient souvent bien plus agressive qu’à l’accoutumée. Ces crises ne durent jamais très longtemps, elles ne l’empêchent pas de travailler (sauf douleur extrême) mais la coupent complètement du monde extérieur. Elle se referme sur elle-même afin de se concentrer sur autre chose.
Cheyenne a en outre développé un autre défaut à la mort de sa famille : elle est devenue fumeuse à plein temps. Ses poumons ne lui jouent pas encore des tours mais si elle continue sur cette pente, il est fort à parier qu’elle devra en assumer les conséquences plus tard. Pour l’heure, son accent se voit complété par un ton presque enroué.
Etonnement, la jeune femme tient particulièrement bien l’alcool, même si ce n’est pas dans son habitude d’en consommer beaucoup. Vigueur et lucidité tiennent bons au fond de son verre.

V - Annotations Personnelles

Personnalité de l'avatar : Keira Knightley (dans Domino)
Code du règlement : OK - Isaac
Pseudo/Prénom : Comment devons-nous vous appeler ? Cheyenne ou Lutin^^
Age et Sexe : 21 ans / Féminin
Comment avez-vous connu le forum ? Par Isaac Zylstra
Présence par semaine : A voir. Je recherche actuellement un job, et je vais suivre des cours d’anglais. Pour l’instant, je pourrai passer tous les soirs et poster jusqu’à deux par semaine (plus si je n’ai pas de retard sur les autres RP que je suis).
Un commentaire ? Uhuh… J’aurai bien tout plein de bonnes choses à dire sur ce forum dont le thème m’a immédiatement plu. J’ai hâte de commencer ><

IV - Biographie

Votre vie avant la 3e GM :
Gamine déjà, Cheyenne connaissait quelques difficultés d’intégration. Elle se souvient en particulier de ces gosses qu’elle voulait tellement rejoindre pour jouer. Elle avait alors 12 ans, et son frère Ewan tout juste 5 ans. C’était lors des réjouissances pour la St Patrick à Galway. Les deux enfants appréciaient ce jour car c’était l’occasion de faire la fête chez soi avec leur père Patrick, quand celui-ci rentrait à la maison.
Pour en revenir aux gosses de Galway, Cheyenne avait passé une bonne partie de l’après-midi à les poursuivre, entre autres parce qu’ils ne se lassaient pas de se moquer de son prénom. Ils s’arrêtaient, faisaient une danse grotesque sur place tout en criant des « Wouwou ! » stridents ce qui avait pour effet de mettre la miss en pétard. Néanmoins, elle ne pouvait alors se permettre de leur casser joyeusement la figure, comme elle en avait pris l’habitude, car ce jour-là Ewan la suivait tant bien que mal. Elle n’avait pas l’intention de le planter-là pour des imbéciles.
Finalement, l’un d’eux la traita de « fausse irlandaise » et ne trouva rien de mieux que de prendre un accent américain exagéré. Voyant là une double insulte, à sa mère et à elle, Cheyenne leur balança un juron dans un irlandais des plus exigeants. Bien plus vrai que tout ce qu’elle parvenait à prononcer jusqu’alors. Les gosses en restèrent d’ailleurs cois. Instant des plus plaisants pour la jeune Quinlan qui s’exerçait du mieux qu’elle pouvait dans ce domaine.
La joute verbale prenant fin, elle alla récupérer son petit frère, le prit sur son dos et se dirigea avec cet incommode cavalier vers la maison familiale située à l’extérieur de la ville. Pour ce soir-là, leur père ne serait pas au bercail. Il parcourrait les mers, et trouverait bien une occasion de fêter le moment avec ses compagnons de voyage. Les enfants retrouveraient leur mère, Joana. Celle-ci travaillait à l’époque comme compositrice de musique de films et passait le plus clair de son temps dans une pièce aménagée par ses soins, le regard posé sur une partition ou l’oreille collée au téléphone. Car même si elle résidait en Irlande, la boite pour qui elle bossait et ses origines se trouvaient de l’autre côté de l’Atlantique. Ce jour-là, Ewan déboula dans son bureau en lançant des « Wouwou ! » exaspérants…
Très tôt, Cheyenne s’attacha aux travaux manuels, notamment par l’influence de son père ingénieur. Patrick lui transmit son savoir jour après jour et la petite en réclamait toujours plus. S’exerçant avec tout ce qui lui tombait sous la main, elle prit pour habitude de réparer les appareils ou les objets endommagés, chez elle comme chez les voisins ce qui lui permit de se faire un joli pécule, ainsi que les jouets cassés d’Ewan. C’était un émerveillement digne du prodige pour le petit garçon qui voyait dans sa sœur le « docteur des jouets ». L’un envers l’autre, ils se vouaient une complicité inébranlable.
Ewan lui apporta une fois un animal robotique, comme ils s’en répandaient de plus en plus à cette époque. Si les circuits de celui-ci lui donnèrent du fil à retordre, Cheyenne le répara à contre-cœur, ne comprenant pas cet engouement pour des choses artificielles, préférant de loin un vrai chien ou un vrai chat. Encore ravi du miracle, son frère se précipita pour le montrer à leur mère. Cette-dernière accueillait Patrick, de retour de voyage, et un collègue d’origine hollandaise. L’accent d’Isaac amusa d’ailleurs énormément Cheyenne.
Pendant que tous les gouvernements du monde retenaient leur souffle, les Quinlan s’apprêtaient à s’envoler pour les USA pour un séjour chez la famille maternelle. Si cette idée enchantait au plus haut point Cheyenne et Ewan, il n’en allait pas de même chez leur père. La veille de leur départ, la miss surprit une discussion animée. Patrick sentait qu’ils seraient plus en sécurité en restant en Irlande qu’en se rendant dans le pays où la situation avait de forte chance de dégénérer prochainement. Joana insista malgré tout, plaçant sa confiance dans l’armée américaine plutôt que dans la vulnérabilité des pays de moindre envergure. La visite chez les parents américains devait être temporaire…
Votre réaction à la GM :
Le 29 octobre 2019 marqua la fin de l’innocence pour Cheyenne. Si vous lui en parlez aujourd’hui, elle vous dira qu’elle y a mis le temps pour percuter tous ces évènements. Il faut avouer qu’elle était sur son petit nuage.
Arrivée aux States avec sa famille, ils s’installèrent chez les grands-parents à Omaha (Nebraska). Photographe à la retraite, son grande-père avait travaillé pour le National Geographic. Son bureau était tapissé de photographies animalières qui renforcèrent l’intérêt latent que Cheyenne portait aux bêtes. Son parent lui présenta alors un ami éthologiste qui la prit en stage. Trop concentrée sur ses futures études, elle tomba des nues en découvrant le carnage au Moyen-Orient ainsi que toutes les manifestations militaires à travers le monde.
Elle rentrait d’une séance chez l’éthologiste quand elle retrouva la plupart des membres de sa famille et des voisins devant le petit écran du salon. Ce fut comme si un marteau venait de lui tomber sur le crâne. Elle n’eut ni besoin de voir les visages horrifiés des gens autour d’elle, ni d’écouter les sanglots de sa mère pour comprendre qu’ils avançaient vers un avenir des plus incertains. Et son père qui les avait quitté pour rejoindre son équipage deux jours auparavant…
Il ne fallut pas longtemps pour que la situation s’envenime aux Etats-Unis. Cheyenne se rappelle des nuits passées au côté d’Ewan qui ne parvenait plus à fermer l’œil à cause de violents cauchemars, elle se rappelle ses chuchotements dans le noir, des notes de pianos évanouies, des ruées dans les magasins, du vide sinistre des quartiers… Elle se rappelle de la peur qui vous prend au ventre…
Joana s’était arrangée avec des amis pour quitter la ville et gagner l’un des camps de réfugiés loin des affrontements. Les préparatifs se firent à la hâte et c’est en pleine nuit que leur mère les réveilla pour prendre la route. Les grand-parents décidèrent de rester sur place. Et, tout comme son père dont elle n’avait plus de nouvelles, Cheyenne n’entendit plus jamais parler d’eux.
Comment avez-vous survécu depuis ?
Après un long et difficile voyage d’environ 1 600 km, Cheyenne, Ewan et leur mère arrivèrent dans l’Arizona où ils furent redirigés vers une communauté établie sur les pourtours du Grand Canyon. Le camp comptait nombre de réfugiés venus de tous les coins des Etats-Unis. La famille s’intégra, chacun se voyant attribuer une tâche afin de contribuer au bon fonctionnement du site. Forte de ses connaissances en mécanique, Cheyenne travaillait à la réparation et à l’entretien, entre autres des véhicules. Joana s’occupait de l’encadrement des plus jeunes enfants et Ewan, qui avait 7 ans, suivait ses camarades dans des cours improvisés. C’est aussi à cette époque que la miss s’initia à la conduite.
L’adolescente mit à profit son temps libre pour explorer la région, notamment pour dénicher des bébêtes tels que des serpents ou tout autres habitants de ces contrées arides. Elle s’essaya même à la fauconnerie avec un des habitants natifs de la région. C’est lors d’une de ces escapades, un an après leur arrivée au Canyon, que Cheyenne repéra l’approche d’une troupe dans le désert. Elle rejoignit aussitôt la communauté où elle retrouva leurs visiteurs inattendus. Ces hommes et femmes équipés comme une escouade militaire demandèrent de l’aide pour reprendre la route. Par la même occasion, ils leur apportèrent des nouvelles peu réjouissantes de ce qui se passait dans le pays. Les réfugiés du Grand Canyon ne disposaient en effet d’aucun moyen de communication vers l’extérieur et n’étaient guère au courrant de quoi que ce soit. Avec d’autres mécaniciens, Cheyenne s’occupa de la révision des véhicules de ces résistants en perdition pendant que ceux-ci rechargeaient leur réserve d’eau.
A peine 12h plus tard, le camp fut pilonné par les machines. La petite famille tenta de fuir, de ne pas finir ensevelie. Dans le chaos des explosions, les deux jeunes gens perdirent leur mère de vue. Cheyenne était prête à retourner en arrière mais un des résistants la chopa par le colback en lui intimant l’ordre de s’occuper de son petit frère. Malgré la panique, elle n’hésita pas une seconde et entraîna Ewan dans sa course. Quant au résistant, il tenta de couvrir leurs arrières mais ne parvint finalement qu’à se faire tuer.
Le duo et une partie des réfugiés furent transférés au camp de travail de Détroit. Ce fut encore un long et douloureux voyage. Ewan cessa de parler pendant plusieurs semaines, mettant à mal tous les efforts de sa sœur pour lui soutirer ne serait-ce qu’un sourire. Heureusement pour eux, ils ne se retrouvèrent pas complètement seuls en se fondant dans les prisonniers. Le jeune garçon se lia avec une bande de mômes, tandis que Cheyenne faisait connaissance avec un trentenaire d’origine russe du nom d’Alek Markovic. Pendant près de trois ans, Ewan fut assigné au poste de porteur d’eau tandis que son aînée passait du raffinage de minerais à l’extraction. Cheyenne s’arrangeait pour que quelqu’un ait toujours un œil sur son frérot quand elle ne pouvait pas elle-même s’en occuper : elle trafiqua un peu de nourriture, rendit service… Bref ! Elle se débrouilla au mieux. Quand elle se mit à travailler à l’extraction, Alek lui inculqua le maniement des explosifs que les machines daignaient mettre à leur disposition. Comme pour la mécanique, elle apprit rapidement, buvant chaque nouvelle information comme pour oublier où ils se trouvaient. Puis, en novembre 2023, il y eut les rumeurs d’une évasion.
Alek, qu’elle ne quittait plus, fut le premier à lui en faire part. Des nouveaux arrivants avaient parlé d’un nouveau groupe de résistance, plus organisé et plus fort. Si des mythes abracadabrants se tissaient autour de ce groupuscule rebelle, des prisonniers chuchotèrent que ces gars-là les sauveraient. Cheyenne trouvait la caricature messianique trop énorme… Néanmoins, ça ne l’empêcha pas de suivre les initiatives de son compagnon et de quelques autres prisonniers prêts à apporter leur soutien s’il devait y avoir du grabuge.
Ainsi le 22, une tempête s’abattit sur Détroit. La mission de sauvetage fut relativement réussie pour la résistance mais cette évasion tourna au vinaigre pour Cheyenne. Une faille fut taillée dans l’enceinte du camp, les prisonniers s’y échappaient en masse. Les machines n’allaient pas laisser leurs proies filer sans riposter. Dans la débandade, le duo fut séparé d’Alek. Leur seule chance était de foncer. Ce qu’ils firent sans hésiter… quand un souffle brûlant balaya les rangs arrières. Cheyenne fut projetée en avant. C’est après l’atterrissage qu’elle sentit une douleur vive dans l’épaule qui l’empêchait de bouger son bras gauche, et quelque chose de chaud coula le long de son visage. Mais qu’importe ses blessures, il fallait qu’elle retrouve son frère. Elle le retrouva, quelques mètres derrière elle. Une partie de son visage et de son crâne avaient été carbonisés par la déflagration, et des éclats métalliques, mortels projectiles, s’étaient logés dans son jeune corps. Ewan n’avait que 11 ans.
Cheyenne se réveilla quelques heures plus tard dans ce qu’elle identifia comme un dispensaire de fortune. Une aide-soignante vint lui expliquer qu’elle se trouvait à la Base de Niagara Falls, qu’elle venait de subir une grave brûlure qui avait peu de chance de guérir, qu’il y aurait sans doute des séquelles, sans compter les blessures superficielles… A dire vrai, tout ça, la dernière Quinlan s’en foutait un peu. La première nuit, et celles de la semaine suivante, elle n’arrêta pas d’appeler Ewan. Il fallut toute la patience des infirmières pour qu’elle fasse preuve de « bonne volonté » afin de se laisser soigner. Arriva un moment où Cheyenne semblait incapable de réagir. Et elle s’enfonça doucement. Après un mois de soins intensifs, elle eut la permission de sortir et alla prendre l’air.
Cheyenne se posa dans son coin, comme sortie d’une longue léthargie. Elle se souvint avoir surpris un gosse qui se désaltérait à une gourde et de l’avoir interpellé d’une voix posée. «Eh petit ! Qu’est-ce que tu bois ? » Le garçon se retourna, intrigué. Elle avait continué sur un ton plus alarmant : « C’est pas bon ça, la nitroglycérine. » Le p’tit s’était alors immobilisé, l’air horrifié. Cheyenne se leva et s’avança vers lui d’un pas tranquille. « Bouges pas, respires plus. » Des personnes qui passaient par-là s’arrêtèrent en voyant le gamin trembler de tout son corps. Elle passa dans son dos. « Ne fait rien, à part… BOUH ! » En sentant cette étrangère lui pincer le dos, il fit un bond en criant et partit à toute vitesse le plus loin possible, terrorisé. Bizarrement les spectateurs ne trouvèrent pas le spectacle de très bon goût.
Après avoir fait ses preuves au sein de la Base, Cheyenne rata son entrée chez les Green Bear en beauté. Elle avait 22 ans à ce moment-là. La hiérarchie demandait de nouvelles recrues pour renforcer ses équipes de terrain. La jeune femme accepta l’invitation et participa à une mission test. Celle-ci consistait à « nettoyer » la zone d’éventuels envahisseurs. Matthew Carson dirigeait l’expédition. Excellant en la matière, Cheyenne fut assignée aux explosifs, sauf qu’elle n’agit pas tout à fait comme l’aurait souhaité ses patrons. D’abord parce qu’elle fumait en maniant des matières instables, qu’elle ne ratait jamais une occasion de lancer un sarcasme à quiconque la cherchait, et surtout qu’elle déclencha une explosion avant que la zone ne soit dégagée. Elle fut jugée irresponsable et inapte au travail en équipe par l'évaluateur de soldats, ce qui a totalement bouché son avenir dans le domaine, entraînant pour l’occasion quelques tensions. Cheyenne est depuis limitée aux travaux sur la Base.

Finish !

Alors il me manque la confirmation des liens de :

Olivia Page
Matthew Carson

Je leur ai envoyé des MP mais peut-être ont-ils quelques soucis IRL.
Quelqu'un aurait-il de leurs nouvelles ?

Invité

Une Irlandaise qui fait joujou avec des explosifs ... Love

C'est obligé, il faut qu'on ait un lien Sifflote

Ma foi, si t'es capable de la supporter XD

Wink

Invité

Je crois que ce sera plutôt l'inverse ! Sifflote

A voir^^ On peut discuter par MP

Ah bah voilà! Tu vois quand on veut on peut. XD!

Bienvenue donc! Pour moi ça me semble ok, tu peux aller flooder en toute légalité, en attendant le retour de la patronne pour la validation finale.

Pour les liens qui te manque, me semble que ça fait un moment qu'ils se sont pas connectés ces deux et vu qu'ils n'ont pas encore pointé au recensement... :S J'vais pas encore dire que c'est mort mais... presque.

Pour les liens, j'attends de voir. Vont peut-être revenir^^"

Thanks pour l'accueil Wink

Invité

Bienvenue parmis nous Cheyenne et bon jeu sur le forum ! Razz

Mici

Invité

Bienvenue !!!!! Very Happy

Thanks mais j'étais là avant toi Razz

Coucou !

Alors, alors, je devrais pouvoir enfin te valider, ta fiche étant parfaite puisqu'on a discuté du début et que la fin de l'histoire est pas mal du tout sauf que... le lien avec Olivia, ça va pas pouvoir coller chronologiquement parlant. Olivia est elle-même sortie d'un camp il y a quatre ans, vous n'avez donc pas pu vous connaître ainsi en 2023. Faudra trouver une autre idée pour un éventuel lien avec Olivia si celle-ci reste. En attendant je te conseille de supprimer le nom d'Olivia et de parler d'une infirmière en général. Ça pourrait faire un lien pour quelqu'un d'autre plus tard. Une fois ceci réglé je te validerais avec plaisir. ^^

Merci !
Voilà qui est fait^^

Me manque donc toujours Page et Carson...
Comme disait l'autre, la liste de nos alliés s'amenuise ( Razz

)

Parfait ! Ce coup ci, c'est bon, je te valide. Mumuse-toi bien, officiellement ! Razz

Invité

Bienvenue =D

Mici