Meredith Mayer - Maire de la base [Admin]

Meredith Adélaïde Stuart Mayer

Personnage : Prédéfini

I - État Civil

Nom : Mayer, née Stuart
Prénom(s) : Meredith Adélaïde
Date de naissance - Âge : Née le 23 janvier 1981 - 48 ans
Lieu de naissance - Nationalité : Née à Philadelphie, Pennsylvanie, USA - Américaine
Membre de : Base
Compétences : Diplomatie et Commandement
Rôle : Présidente du Conseil et "Maire" de la base de Niagara Falls.

II - Bilan Psychologique

Description Psychologique :
Meredith est une femme politique comme on en voit peu et comme on voudrait en voir plus souvent. Le pouvoir et l'argent ne l'intéressent pas, ne l'ont jamais intéressé. Elle a toujours eu tout ce qu'elle voulait et si elle en est arrivée au métier de sénatrice c'est uniquement de par son désir de représenter le peuple et de faire avancer son pays selon sa vision des choses. C'est avant tout une femme de convictions qui se bat avec optimisme et détermination. C'est également quelqu'un qui ne parle pas pour ne rien dire. Elle réfléchit toujours à ses paroles et aux positions qu'elle prend, elle n'aime pas donner ses avis à tout bout de champ et préfère se renseigner et laisser les personnes les mieux placées s'exprimer. Elle est donc toujours très à l'écoute des autres et prend toujours leur parole en considération. Elle sait quand se taire et quand prendre la parole pour calmer les esprits ou au contraire raviver les conversations ou l'espoir. Cela fait d'elle quelqu'un qui sait s'exprimer avec tact et diplomatie, qui sait également faire des concessions lorsqu'elle les estime nécessaires et acceptables.
Femme d'action, elle tient rarement en place. Il lui faut toujours être occupée, avoir quelque chose en tête et quelque chose à faire pour se sentir à sa place. Elle fut particulièrement aimée de ses électeurs en allant très souvent à leur rencontre et en se préoccupant de tous les sujets sensibles. Elle touche à tout, possède une culture générale absolument incroyable et de l'avis de certains elle sait tout faire (ce qui est bien entendu exagéré, mais c'est là l'entrain que Madame Mayer excite chez ses proches). Son sourire et son rire sont communicatifs, et elle en use et en abuse à volonté, en toute sincérité. Tant d'énergie et d'enthousiasme l'habite qu'elle répand l'optimisme et l'espoir autour d'elle. Cela fait d'elle un leader particulièrement charismatique.
Mais les sourires seuls seraient l'image d'une personne bien naïve, ce que n'est nullement Meredith. Ses colères sont également réputées pour être remarquables et effrayantes. Ses tirades satyriques ont fait sa réputation dans l'hémicycle tout autant que ses discours encourageants chez le peuple. Cette femme ne mâche pas ses mots lorsqu'elle est en désaccord avec quelque chose et elle sait descendre en flèche ses opposants et leurs arguments en sachant toujours frapper là où ça fait mal, en mettant le doigt sur le détail qui retourna la situation à son avantage. Meredith Mayer est une femme intransigeante, qui ne reculera jamais sur ses positions si on ne lui démontre pas par A+B qu'elle a tort. Elle a un esprit pratique, un bon sens et un jugement qui ne la laissent pas se faire prendre dans les filets des beaux discours d'autrui. Croyez-le bien, elle obtiendra ce qu'elle voudra, quoi que cela lui en coûte.
Je la dépeins d'une telle manière qu'on pourrait croire que c'est une femme de fer parfaite. Détrompez-vous elle a bien entendu ses défauts, le revers de la médaille en quelque sorte. Meredith présente toujours une façade de femme forte qui reste optimiste et déterminée, qui ne faiblit jamais dans l'adversité. Elle n'est cependant pas insensible et d'un moral toujours constant. Elle a ses moments d'incertitude et de doute, de désespoir aussi. Elle présente toujours une façade dans ces moments, se force à être ce qu'on attend d'elle quand en vérité elle est tout aussi troublée et désespérée que ceux qui l'entourent. Les moments de déprime ne font que la pousser à se donner encore deux fois plus pour penser à autre chose (et ce comportement est d'ailleurs très généralement une mascarade pour éloigner les doutes qui l'envahissent). Cependant, cela joue beaucoup sur la qualité de son sommeil qui est, avouons-le, absolument déplorable. Son travail et son dévouement pour celui-ci l'a également beaucoup éloigné de sa famille, de ses proches, et c'est quelque chose qui lui manque beaucoup, qu'elle regrette... cependant elle a quasiment l'impression de ne plus savoir comment s'y prendre, comment se comporter comme une famille.
Goûts, rêves et passions :
Son métier, la politique, des passions ? Non, certainement pas. La politique pure, comme on l’entendait à l’époque, ne l’intéressait pas vraiment. Son intérêt c’était de pouvoir construire quelque chose qui correspondait à ses rêves, rêves qui en un certain sens et elle l’admet volontiers sont utopistes, idéalistes. Elle rêve d’un monde où l’humanité serait en paix non seulement avec elle-même et avec les machines mais aussi avec la Terre elle-même. Un monde respectueux, un monde pacifique… Quoi de mieux ?
Son intérêt, son désir, c’était de pouvoir servir les gens, de leur être utile. Mais pouvons-nous appeler ça des passions et des goûts ? Elle ne vivait pas que pour cela, bien heureusement, elle ne faisait pas que cela de son existence malgré ce qu’on pourrait penser. Meredith avait une passion depuis son enfance : le dessin, la peinture. C’est une fan inconditionnelle d’aquarelles et elle-même ne se débrouille pas trop mal en la matière… seulement cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu l’occasion d’en faire. Aujourd’hui, lorsqu’elle a quelques minutes pour elle, elle privilégie un bon roman qui lui fera oublier que le monde est à feu et à sang. Mais généralement elle n’a pas le temps de se poser, il y a toujours de quoi faire et Meredith, qui n’aime pas que quelque chose reste en plan, met toujours la main à la pâte pour que ce soit fait. Ménage, linge, cuisine… cela ne la dérange pas, au contraire, cela lui vide l’esprit.
Peurs, phobies et cauchemars :
Le cauchemar qui hante avec le plus de persistance Meredith depuis le début de la guerre… c’est la vision du corps ensanglanté de sa fille. Un cauchemar qui est devenu quasiment systématique depuis que Cassandra a eu son accident et qui supplante même la vision de destruction de la base qui trouble parfois ses nuits dans les moments les plus pessimistes. Ce sont ses deux peurs les plus imposantes. Quant à ses phobies, Meredith n’en a pas vraiment de majeures. Disons qu’elle a cependant une obsession du moindre son inhabituel qui est quand même assez frappante. Elle ne supporte pas, par exemple, le bruit d’un insecte volant autour d’elle lorsqu’elle va se coucher. Cela lui met les nerfs en pelote. Et elle a développé au cours des dernières années une certaine angoisse à l’idée d’aller se coucher dans ses périodes dépressives (elle tend dans ces moments à être insomniaque et passe des heures à ressasser des idées noires). Elle repousse alors autant que possible l’heure fatidique ce qui n’est pas vraiment la meilleure solution.

III - Bilan Physique

Description Physique :
Meredith est une femme d’âge mure, qui approche de la cinquantaine sans rougir. Si le temps a sans nul doute fait son œuvre et effacé la jeunesse de ses joues, il ne l’en a pas pour autant enlaidit. Elle possède la beauté des femmes qui n’ont plus rien à prouver, ni autres ni à elle-même, et se sentent bien dans leur peau. Elle rayonne d’assurance et son maintien droit et altier ne laisse pas le doute quant à son caractère. Oh, bien évidemment il ne faut pas compter sur elle pour aller faire des acrobaties dans la salle d’entraînement, et elle ne tiendrait pas longtemps sur le champ de bataille. Mais Meredith garde un pas sûr, un équilibre et une forme qui n’ont rien à envier aux plus jeunes. Elle a au moins l’avantage d’avoir des gestes assurés par l’expérience, précis et sûrs. Bien qu’elle ne soit pas imposante en taille puisqu’elle atteint un mètre soixante-huit banal, sa posture commande le respect.
Des cheveux blonds cendrés auxquels se mêlent occasionnellement les premiers cheveux blancs (qui ont l’avantage de se faire discrets avec une couleur naturelle assez claire) entourent son visage parfaitement ovale. Un visage aux traits légèrement tirés par l’âge et les soucis. Sa peau blanche a tendance à s’assécher à cause des mauvaises conditions dans lesquelle elle se trouve mais elle essaye d’en prendre soin autant que possible sans s’agacer sur ces rides qui semblent s’accumuler sans fin. Ses traits fins, tout particulièrement son nez longiligne, semblent lui donner un aspect fragile que détrompe cependant ses pommettes saillantes et ses yeux foncés où brillent le bleu marin, le gris de la pierre et le brun de la terre.
Bilan de santé :
Comme tout un chacun Meredith a ses problèmes de santé qui ne s’arrangent malheureusement pas avec l’âge. Celui qui le soucie le plus est sans aucun doute ses problèmes de sommeil qui lui pourrissent la vie. Les périodes d’insomnie qu’elle traverse par intermittence rongent son capital santé mais elle s’accroche pour ne rien en laisser paraître et compense par une alimentation robuste (bien qu’elle ne puisse pas autant se venger sur le sujet qu’elle le souhaiterait en tant que gourmande : le rationnement est nécessaire). Mis à part cela, sur le plan physique Meredith s’en sort plutôt bien. Si sa vue baisse quelque peu elle est loin d’avoir besoin de lunettes en permanence et elle s’en passe relativement bien pour lire. Ce qui la chagrine c’est qu’elle a toujours eu l’appareil respiratoire fragiles et les conditions de vie à la base ne l’aide pas sur ce point. Elle est très souvent enrhumée et se couvre beaucoup pour ne pas attraper quelqu’autre infection dont elle se passera bien.

V - Annotations Personnelles

Personnalité de l'avatar : Meryl Streep
Pseudo : Psychadelya, ou plus simplement Lya
Age et Sexe : 20 ans - Féminin
Comment avez-vous connu le forum ? Par moi-même. ^^
Présence par semaine : Autant que possible soit 7/7
Un commentaire ? Ahlala, j'ai honte de ne pas encore avoir fini ma fiche mais que voulez-vous, c'est ça d'être surbookée. XD

IV - Biographie

Votre vie avant la 3e GM :
Meredith Mayer, fille de Lily et Edmund Stuart, respectivement professeur de biologie en lycée et avocat, naît le 23 janvier 1981 après huit heures de labeur pour sa pauvre mère exténuée. Première enfant d’une famille qui en comptera deux, elle grandit dans une famille au statut agréable si ce n’est remarquable. Elle ne manquera jamais de rien, ni matériellement ni émotionnellement. Et pourtant, c’est probablement ce qui fit son entrée dans le monde difficile. Contrairement à bien des parents de leur statut, les Mayer refusèrent d’envoyer leurs enfants dans une école privée et envoyèrent donc leur fille aînée au collège du quartier. Ce n’est pourtant pas ses notes qui auraient posé problèmes. Meredith était une élève brillante et sage saluée par ses professeurs et aimée de ses camarades. Ses années en école primaire s’étaient très bien passées. Trop peut-être. N’ayant pas l’habitude d’être confrontée à la dureté de la vie et à la cruauté des adolescents encore immatures, Meredith ne supporta pas du tout son collège. Elle fut marquée au fer rouge dès ses premiers jours et endura quatre années infernales de son avis. Ce n’est que deux après son arrivée, lorsque sa petite sœur, Angelica, entra à son tour au collège qu’elle commença à s’imposer. Hors de question que sa cadette supporte les mêmes brimades qu’elle. Le collège fut rapidement au courant que s’attaquer à Angelica Stuart s’était déclarer la guerre à Meredith Stuart, une féline à l’air bien innocent mais à la langue bien pendue. Rembarrer les petite brutes du collège lui fit un bien fou qui dopa sa confiance en elle et lui assura que se laisser marcher sur les pieds n’était pas la bonne solution. Ses cadets comprirent rapidement qu’ils avaient intérêt à être dans ses petits papiers afin d’être laissés tranquilles et sa réputation de défenseuse des plus faibles se fit grandissante.
Au lycée, Meredith commença sur un bien meilleur pied et s’intégra beaucoup plus facilement. Ses capacités brillantes et son esprit de meneuse la menèrent à devenir déléguée de sa classe et à être vivement appréciée de ses professeurs. On lui conseilla de faire un certain nombre d’études : droit, lettres, psychologie, sciences… elle eut le droit à tout selon le professeur qui la conseillait. Elle opta pour le droit qu’elle étudia à l’université de Philadelphie, inspirée par l’exemple de son père. Mais elle déchanta bien vite, l’atmosphère de travail et la philosophie des futurs législateurs ne lui plaisant point du tout. Elle termina cependant ses études pour obtenir son diplôme, se satisfaisant de la compagnie de quelques amis proches et passant son temps au journal de l’université pour se changer les idées. Elle s’impliqua également dans quelques associations universitaires bénévoles pour aider différentes causes… en bref, elle n’eut pas le temps de s’ennuyer. Mais se diriger vers un métier dans le droit ne lui plaisait pas finalement. Elle recommença alors des études dans le domaine scientifique cette fois, en biologie, l’écologie étant un sujet auquel elle fut sensibilisée de par ses années de bénévolat. Elle y compléta ses études avec beaucoup plus d’entrain bien que toujours dans le flou de ce qu’elle aimerait faire ensuite.
C’est grâce à son époux, James Mayer, rencontré au début de ses études en biologie et avec qui elle se maria en grande pompe au début de l’année 1997, qu’elle trouva son premier travail à l’âge de 26 ans. La famille Mayer était une famille bourgeoise aux multiples relations et c’est en étant présentée à l’une d’elle que Meredith trouva un poste en tant que conseiller en droit de l’environnement auprès du sénateur de Pennsylvanie. Elle n’aurait pu trouver meilleur emploi en venant de sortir de ses études et elle travailla avec beaucoup d’entrain à son nouveau poste. Elle devint très complice avec le sénateur Adam Philips qui, peu tourné vers le domaine écologique, s’y intéressa peu à peu grâce à son enthousiasme et sa détermination sans bornes. Meredith dut parfois le suivre jusqu’à Washington lorsque des débats portant sur son domaine d’expertise étaient abordés. C’est ainsi qu’elle se fit sa place dans le domaine politique sans même en avoir l’impression.
Et puis Meredith découvrit qu’elle était enceinte, enceinte d’une petite fille. James et elle en furent tout bonnement comblés, et si Meredith craignit pour sa carrière Adam Philips fut très compréhensif et la couvrit même de cadeau à la naissance de la petite. Une ravissante petite fille possédant ses cheveux blonds qu’ils nommèrent Cassandra. Meredith profita de ses congés de maternité pour s’occuper avec dévotion de son « rayon de soleil ». Cependant, lorsqu’elle reprit le travail elle ne pouvait plus, semblait-il, avoir un instant de paix et ce fut James qui sacrifia sans se plaindre sa carrière de chercheur en biologie pour s’occuper de leur fille autant que possible. Elle passait autant de temps que possible avec sa famille lorsqu’elle était en congé, mais Meredith vivait un train de vie infernal qui eut raison de la patience de son époux avant la sienne.
En 2006, après de nombreux mois de discussions étonnement sereines bien que tendues, ils prirent le parti de se séparer. Meredith en fut très touchée, mais elle avait depuis longtemps compris que son époux voyait une autre femme… et il lui était impossible de lui en vouloir. En raison du métier instable de Meredith, ce fut James qui obtint la garde de Cassandra. Meredith ne put la voir que durant ses vacances et quelques week-end de ci de là. La solitude commença à lui peser lourdement. Et lorsqu’Adam Philips lui proposa de prendre sa succession, de se présenter aux élections pour le Sénat en tant que membre du parti démocrate… elle ne sut pas dire non. Elle se donna corps et âme dans sa campagne et fut élue par une population charmée par cette jeune femme à l’écoute et prête à apporter le changement. Meredith Mayer – car elle avait gardé son nom d’épouse avec l’accord de son ex-mari – débarqua alors au Sénat en grande pompe. Elle était la plus jeune sénatrice de l’année, et en plus c’était une femme ! Et une femme de poigne car comme ses collègues purent s’en rendre compte pendant deux ans, elle ne lâchait jamais le morceau.
Votre réaction à la GM :
Meredith pestait à propos de la mise en place de Skynet et débattait depuis plus d’une heure au téléphone avec l’un de ses collègues lorsque la porte de son bureau s’ouvrit, faisant place à sa garde du corps, Leilah. L’air grave de celle-ci lui fit hausser un sourcil. Pour toute réponse, la jeune femme alluma l’écran de télévision et zappa sur CNN. Le visage d’un militaire aux cheveux grisonnants s’afficha alors, et une voix forte et déterminée résonna dans le bureau de la sénatrice captivée. Meredith conseilla rapidement à son collègue au bout du fil d’allumer sa propre télévision avant de raccrocher et écouta avec attention le discours du Colonel O’Neill.
« Quelles sont vos ordres Madame ? » demanda Leilah.
Après un instant de réflexion, celle-ci répondit : « Faites vos bagages. Nous rentrons à Philadelphie. Nous avons des citoyens à préparer à la guerre. » Mais avant cela, elle avait un coup de téléphone à passer à son ex-époux pour lui demander de se mettre en sécurité, lui et leur fille, dans la résidence secondaire qu’il possédait à la compagne.
Meredith arriva au cours de la nuit dans son fief où elle s’entretint immédiatement avec le maire de la ville. Les bombardements qui ne tardèrent pas à dans les jours à venir mirent en valeur leur décision : ils venaient de décréter l’état d’urgence général, commandant aux populations de fuir dans un endroit sûr ou de se calfeutrer chez soi.
Mais les jours passèrent et le pire s’affirma. Skynet devenait ultra-menaçant envers son propre peuple, maintenant qu’il avait soumis le reste du monde. Il fallait fuir, se protéger. Meredith suivit les militaires dans leur retranchement. Elle ne se plaignit jamais de ces conditions de vie. La seule chose qu’elle demanda aux officiers militaires c’est qu’elle puisse aller récupérer sa fille à la campagne, inquiétée par les avancées des sous-fifres de Skynet. Elle y arriva juste à temps pour apercevoir des machines quittant la résidence secondaire de James. Paniquée, elle se rua à l’intérieur avant que les militaires et Leilah qui l’accompagnait ne puissent l’en empêcher. Elle découvrit sa fille en larmes sur le corps sans vie de James Mayer. Durement touchée par la mort de son ancien mari mais extrêmement soulagée de trouver sa fille en vie, Meredith tomba à genoux à ses côtés et la serra dans ses bras à l’en étouffer, lui murmurant des mots réconfortants sans queue ni tête, lui promettant volontiers de ne jamais plus la laisser seule car elle en serait probablement totalement incapable après une telle frayeur.
Comment avez-vous survécu depuis ?
Meredith et sa fille regagnèrent la résistance et aussitôt la sénatrice s’attela à la mise en place de bases de replis où les résistants, militaires et civils compris, pourraient avoir un pied-à-terre. Elle se chargea tout particulièrement de la base de Niagara Falls, dont elle surveilla la construction et l’organisation. C’est finalement tout naturellement qu’elle se retrouva leader des lieux. Refusant cependant de diriger la résistance locale toute seule, n’ayant aucune connaissance en domaine militaire, Meredith mit en place un conseil qui au fil des années se composa finalement de cinq personnes, elle comprise. Bien qu’elle resta la référence dans l’organisation de la base, elle était convaincue par l’utilité des trois équipes militaires et se considère sur un pied d’égalité avec leurs leaders. Elle n’est jamais non plus très hautaine ou supérieure avec le reste des habitants de la base, les circonstances exigeant complicité et proximité, cependant elle n’hésite pas à rappeler à ceux qui l’oublient qui commande véritablement en ces lieux. La fermeté est aussi indispensable à leur survie. Afin d’être à même de gérer tous ces gens, Meredith s’intéresse à chacun d’entre eux : à leur histoire, à leurs savoir-faire. Dès qu’un nouveau venu arrive à la base Meredith se fait un devoir de discuter avec lui quelques minutes afin d’en savoir plus sur lui et de savoir quoi en faire. Excellente juge de caractère et toujours à l’écoute, elle les aide à trouver leur rôle à la base.
Bien que Meredith quitte très rarement le camp, où elle a déjà bien trop à faire, encore moins pour aller bien loin, elle se tient très au courant de tous les évènements qui ont lieu aux alentours, que ce soit grâce aux rapports des équipes de la base ou bien grâce à ses contacts dans les autres camps.