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Le papa voyeur [ Josie]

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Le papa voyeur [ Josie] Vide
MessageSujet: Le papa voyeur [ Josie]   Le papa voyeur [ Josie] Icon_minitimeMer 18 Nov - 4:54

    Une odeur, celle de l’être aimé. Celle de son fils lorsqu’il glissait une main dans ses cheveux, et celle de sa fille, cette dernière toujours présente bien qu’on ne peut plus absente. La nuit devenait une source de souvenirs. Parfois bon, lorsqu’il se souvenait des bons moments passés en famille, parfois mauvais lorsqu’il revivait leur mort. Cette nuit, c’était l’une des bonnes, il avait la chance de les sentir près de lui, de caresser leur peau et c’était très réel, comme si il y était réellement. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il sentit que ce serait une belle journée. Du moins, elle le serait encore plus si il parvenait à discuter avec sa fille une bonne fois pour toute. Comme à chaque jour, à chaque matin l’Allemand se rendit jusqu’au dortoir de Lilli. Aujourd’hui toutefois, il n’osa pas y entrer. Elle dormait toujours et il ne savait pas si il avait envi d’une autre de leurs nombreuses crises. Il poussa simplement un peu la porte, elle semblait seule à être encore là. Il s’appuya contre le cadre de la porte et l’observa alors qu’elle dormait paisiblement. Il faisait peut-être un peu voyeur en ce moment mais cela lui semblait être le seul instant où il pouvait la regarder, être prêt d’elle sans se faire hurler dessus.

    « Wenn ich wüßte, zumindest das, was du gegen mich ... » murmura-t-il en Allemand. Il se parlait à lui-même, alors il le faisait généralement dans sa langue d’origine. Il avait dit à voix basse qu’il voulait en quelque sorte savoir ce qu’elle avait à lui reprocher. Bien qu’il savait, il se demandait surtout comment elle voulait que les choses se règlent entre eux. Ou bien peut-être ne voulait-t-elle pas. Il savait qu’elle lui reprochait la mort d’Emil, la mort de sa mère également. Mais maintenant ils devaient avancer. Il ne songeait qu’à elle en permanence, il avait peur qu’elle ne fasse une bêtise, qu’elle décide de partir. Ça lui pourrissait l’existence et surtout cela le rendait négligeant, il faisait des erreurs et un jour cela pourrait être plus grave que d’oublier un rendez-vous, ou de donner des explications incohérentes. Il était un perfectionniste et bien qu’il n’était pas parfait, faire des choses stupides l’ennuyait profondément.

    Il se souvenait de certaines discutions avec elle, avant la guerre. Lorsqu’elle lui reprochait de ne jamais être là pour eux. Il ferma les yeux quelques instants mais il se mit rapidement à sourire un peu bêtement lorsqu’il se souvint qu’elle finissait toujours par ajouter un : – Ce n’est pas grave, je t’aime qu’en même.
    Maintenant elle ne disait plus cela. Que pensait-t-elle? Qu’il ne songeait plus à eux? Qu’il ne s’ennuyait pas de son fils et de sa femme? Il voulait simplement éviter de la perdre elle aussi… Mais plus elle s’éloignait, plus il se rendait compte qu’il n’avait plus la moindre chance avec elle. Il ne savait plus s’y prendre. Comme si il avait complètement raté une étape.
    « Bravo, moi j’enseigne tout ce qu’il faut savoir sur une arme, et il me faudrait un coach pour les 1000 et une façon de comprendre une adolescente… » soupira-t-il en jetant un dernier coup d’œil sur Lilli. Lorsqu’il se retourna et qu’il tomba directement sur une personne, la première chose qui lui vint à l’esprit était « qu’avait-t-elle entendu? » Mais il devrait peut-être plutôt se demander ce qu’elle croyait qu’il faisait là. Il avait davantage l’air d’un voyeur en train d’observer une belle jeune femme que d’un père qui s’inquiétait pour sa fille. Et puis, il n’était pas tellement connu ici, et avec les cheveux devenus bruns de sa fille, ils n’avaient plus la moindre ressemblance. Il n’était pas là depuis très longtemps, il se pouvait que la personne qui venait d’apparaître devant lui ne sache absolument pas qui il était mais surtout, qui elle était. Résultat, ce n’était pas exactement une très belle position.

    « Vous vouliez entrer? » demanda-t-il, se sentant un peu coincé, il ne pouvait pas réellement bouger, tant qu’elle ne reculait pas pour le laisser partir. Il avait surtout l’impression qu’elle se faisait des idées. Mais il ne parvenait pas à comprendre sur quoi. Ce ne fut qu’après quelques secondes que le déclic se fit dans son esprit. Il tourna la tête dans le dortoir de sa fille et se sentit rougir d’un coup. Il tourna les yeux vers elle et lança :
    « Ce n’est pas ce que tu crois … Hm … qu’est-ce que tu crois au juste? » demanda-t-il soudainement, un fort accent allemand surplombant ses paroles en Anglais. D’autant plus reconnaissable lorsqu’il était nerveux.
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Josie Baldwin
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MessageSujet: Re: Le papa voyeur [ Josie]   Le papa voyeur [ Josie] Icon_minitimeMer 18 Nov - 5:50

On parle souvent du calme avant la tempête. Il y avait aussi le calme après la tempête. Il était plus long à ravoir, mais il était bien présent. Jonas commençait justement à voir ce calme retombé sur sa vie. Ces derniers déboires à l’extérieur de la base n’avait pas fait que des heureux. Oui, des gens étaient revenus en vie à la base, mais elle avait transgressé plusieurs règlements, dont plusieurs dont elle ignorait même l’existence. Si certains ne désapprouvaient pas tout à fait ses actions, son père était de ceux qui désapprouvait, et avec un «d» plus que majuscule. Il ne savait plus quoi faire pour punir sa fille alors il choisit le plus simple, pour lui. Elle ne le quitterait plus. Ils mangeraient ensemble, ils iraient travailler ensemble, ils iraient à la salle de bain en même temps. L’adolescente ne pouvait tout simplement plus faire quoi que se soit sans que son père soit dans les parages.

Pour Jonas, c’était bien là la pire punition qu’elle avait pu recevoir depuis très longtemps. Elle ne pouvait plus aller se balader ou aller discuter simplement avec Cedric ou s’amuser avec les autres dans la salle de repos ou aller embêter William. Au début, elle avait cru que cela ne durerait que quelques jours, que son père allait vite la relâcher dans la nature comme il le faisait toujours. Cette fois, il était sérieux. Et lorsque Brian Baldwin était sérieux, rien ni personne ne pouvait l’empêcher de rester sérieux. Si la jeune mécanicienne avait pour habitude de trouver les pires raisons pour embêter son père, elle était demeurée relativement calme depuis sa sortie. C’était long, mais elle finissait par comprendre que plus elle transgressait les règles que son père lui imposait, plus elle en subissait les conséquences.

Cela faisait un peu plus d’une semelle que son père se croyait pour son ombre. Les choses étaient redevenues presque normales, si ce n’était de ce groupe de nomades qui avaient trouvés refuge près de la base. Jonas ne comprenait pas très bien la situation, n’entendant que toujours la même version de ceux que fréquentaient son père. Apparemment que ces nomades n’aimaient pas la façon de gérer la base de Meredith Mayer. Ces gens voulaient que les soldats de la base se battent contre Skynet. En regardant autour d’elle, l’adolescente voyait des enfants, des vieillards, des gens qui ne pouvaient pas se battre, pourquoi est-ce qu’on indiquerait l’emplacement de la base pour se battre?

Pour une raison qui lui échappait, Jonas sentit que son père était un peu moins tendu ce matin lorsqu’ils étaient levés. C’est probablement pour cette raison qu’il laissa sa fille retourner à leur chambre sans l’accompagner. Ayant oublié sa veste, l’adolescente avait vite fait demi-tour pour la récupérer. Elle ne devait pas prendre trop de temps, sinon elle en subirait les conséquences, et elle ne le voulait pas. Elle courut presque jusqu’à sa chambre sans porter attention à ceux qui se trouvait dans le couloir. C’est en ressortant de sa chambre qu’elle réalisa qu’un type à l’allure étrange regardait dans une chambre. Discrète, comme à son habitude, elle réussit à jeter un coup d’œil pour voir ce qu’il regardait. La première pensée qui lui vint en tête était qu’il était qu’un voyeur. Son regard était fixé tout droit sur Lilli, une fille que Jonas aimait bien… à petite dose.

L’homme se tourna alors vers elle, réalisant qu’elle se trouvait derrière lui. Il lui demanda si elle voulait entrer, mais elle ne bougea pas, le regardant simplement fixement d’un regard quelque peu meurtrier. Il sembla alors réaliser qu’il venait d’être surpris en flagrant délit de matage d’adolescentes endormies.


-Je crois que t’es un sale pervers!, dit-elle simplement d’une voix forte et claire, attirant ainsi quelques regards.

Elle lui décocher un regard mauvais avant de tourner les pieds et retourner auprès de son père, à qui elle ne manquerait pas de raconter ce qu’elle venait de voir. Le voyeur allait bien le regretter lorsqu’il se trouverait au fond d’une cellule de détention!
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MessageSujet: Re: Le papa voyeur [ Josie]   Le papa voyeur [ Josie] Icon_minitimeMer 18 Nov - 6:18

    Et bien voilà. Il s’applaudissait vraiment mentalement. Il était resté devant cette chambre comme un con à regarder sa fille assez longtemps que maintenant, cette gamine allait le prendre pour un pervers. Il s’était perdu dans ses pensées, il l’avait bien cherché. Lorsqu’il disait que Lilli lui faisait faire des erreurs, en voilà une bonne. L’Allemand n’était pas le genre d’homme qui se ridiculisait, qui payait les frais pour des erreurs stupides. Cette gamine pouvait bien être la fille de n’importe qui, d’une personne haut gradée, d’un mec avec des gros bras qui n’aimerait pas l’idée qu’un mec mate les jeunes femmes. Ou bien elle était peut-être seule. De toute façon, cela n’avait pas la moindre importance, il n’avait pas du tout envi qu’elle parte avec l’idée qu’il n’était qu’un horrible pédophile. Bien que cela semblait fortement inévitable. Lui qui croyait que la journée allait bien démarrée, il était servit! Allez, déclarons tous que Wilhelm n’est que pervers! Après tout, ça sonne plutôt bien…

    -Je crois que t’es un sale pervers!
    « Was? Qu… Quoi?! » lança-t-il en Allemand puis en Anglais.

    Il l’avait cru, il croyait bien que c’était ce qu’elle pensait. Sauf qu’il s’était plutôt attendu, venant d’une jeune fille qu’elle aurait eu plus peur…Attendez, Qu’est-ce qu’il pensait? C’était une adolescente! A-D-O-L-E-S-C-E-N-T-E, ce mot pour le quadragénaire signifiait; monstre, colérique, bouffeuse d’énergie et SPM… Rien d’autre. Elle était comme sa fille! Il n’en existait donc pas des gentilles, douce et timides? Pas dans cette base visiblement. Wilhelm alla rapidement à sa suite, sinon il allait la perdre au détour d’un couloir alors qu’il restait planté là comme un imbécile à s’imaginer des histoires. Il la rattrapa et stoppa son avancée en se plaçant directement devant elle. Il se débarrassa rapidement de son air hébété et reprit un air sérieux, limite sévère. Mais sans trop en fait. Oh et puis, l’air qu’il avait, il n’en savait rien en fait, il voulait simplement régler cette histoire très, très rapidement.

    « D’un, tu n’as pas à t’adresser à moi ainsi.
    Deux, tu ne me connais pas …
    Et trois … Je ne suis pas un pervers! »
    cracha-t-il, énervé. Il était surtout impatient de lui montrer qu’en aucun cas il n’était un voyeur. Il perdait toute crédibilité en agissant ainsi et savait qu’il devait se montrer plus ferme. Il y parvenait en temps normal, lorsqu’il enseignait, lorsqu’il devait se battre. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ce devait être le syndrome adolescente qui le dépassait complètement. Il se glissa les deux mains dans les cheveux et se mit alors à marmonner en Allemand :
    «1. Das ist nicht wahr ... Das ist nicht wahr » Il conserva ses mains derrière la tête et soupira avant d’ajouter :
    « Tu es dans le même dortoir qu’elle, alors tu la connais un peu non? Le seul moment où je peux la voir paisible c’est lorsqu’elle dort. Le seule moment où elle ne gueule pas, où elle ne mord pas. » Il marqua une pause avant d’ajouter :
    « Je suis son Arschloch de père … Connard de père, excuse-moi, tu dois certainement l’avoir déjà entendu parler de moi ainsi. Je ne suis pas populaire dans son cœur ses temps-ci.

    L’Allemand la fixait, la suppliant presque du regard de le croire. Une gamine avait la bouche assez grande pour lui faire une saleté de réputation. Et sincèrement, il n’avait pas du tout besoin de cela actuellement. Il avait bien assez à gérer avec sa fille. Il semblait réellement découragé et épuisé. Sincère dans ses paroles, lorsqu’il parlait de Lilli et de ce qu’elle pensait de lui, il n’exagérait pas, il l’avait déjà bien assez espionnée pour savoir ce qu’elle racontait à propos de lui. Elle était en colère et il comprenait parfaitement. Elle était également en crise, ça aussi il pouvait le comprendre, mais ça n’avait rien de simple pour lui. Au final, il attendait le verdict d’une gamine. Réjouissant n’est-ce pas? Si elle ne le croyait pas toutefois, il ne savait pas exactement ce qu’il ferait…


1. C’est pas vrai … c’est pas vrai!
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MessageSujet: Re: Le papa voyeur [ Josie]   Le papa voyeur [ Josie] Icon_minitimeVen 20 Nov - 6:24

Pour Jonas, un voyeur avait quelque chose de très inhabituel. Elle avait grandi dans cette base souterraine. Tout le monde respectait les autres, en général. Elle avait bien entendu quelques histoires d’hommes ou de femmes un peu trop insistants ou des trucs pas très jolis à entendre, mais elle croyait davantage à la déformation des évènements qu’à de réels prédateurs quelconque. Enfin, c’est surtout son père qui lui disait que c’était de la déformation, sûrement pour que sa fille ne craigne plus de se promener seule dans les couloirs de la base… Pas qu’elle avait vraiment la chance de se balader seule dans les couloirs depuis quelques temps, mais bon…

Lorsque l’homme, le voyeur pervers, se plaça devant elle, l’empêchant de continuer sa route pour aller retrouver son père, l’adolescente eut envie de crier. Un beau cri très aigu. De un, elle allait effrayer l’homme; de deux, elle le rendrait probablement sourd. Elle n’avait aucune envie que cet étranger décide de s’en prendre à elle. Ce serait risqué, il y avait beaucoup de gens dans les environs immédiats, mais on ne savait jamais! Cependant, elle ne cria pas. Elle se réservait cela pour plus tard. Elle savait bien que l’homme tenterait de se défendre, il ne voulait surtout pas qu’une adolescente brise tous ses rêves perverties et le fasse mettre en prison. Elle croisa les bras tout en lui lançant un regard qui en disait long sur le fait qu’elle ne croyait pas un mot de ce qu’il dirait. Ça pourrait être amusant de le voir tenter de se sauver de cette situation. Lorsqu’elle serait lassée, elle n’aurait plus qu’à lui lancer une menace ou deux et partir.

« D’un, tu n’as pas à t’adresser à moi ainsi. Deux, tu ne me connais pas … Et trois … Je ne suis pas un pervers! »


-J’vais te parler sur le ton dont j’ai envie… Je m’en fous de ne pas de connaître. Oui, t’es un pervers. Tu préfères peut-être le terme pédophile?

Non, elle ne le connaissait pas. Clairement, il ne la connaissait pas non plus. Il était tombé sur une des pires têtes de mule emmerdeuses de la base. Presque tout le monde s’entendait pour dire que Josie Baldwin était une vraie peste lorsqu’elle s’y mettait. Il allait vite le découvrir.

Très peu intéressée par ce qu’il disait, surtout qu’elle ne comprenait pas la moitié de ce qu’il disait puisqu’il parlait dans une autre langue, elle jeta un regard autour d’elle, ennuyée. Il était agaçant. Son père lui avait toujours appris à prendre la responsabilité de ses actes. Comme elle était une adolescente, elle pouvait encore s’en réchapper parfois. Lui, il était un adulte, il ne pourrait pas échapper à sa responsabilité de pervers.

« Tu es dans le même dortoir qu’elle, alors tu la connais un peu non? Le seul moment où je peux la voir paisible c’est lorsqu’elle dort. Le seule moment où elle ne gueule pas, où elle ne mord pas. »

Les yeux de la jeune mécanicienne s’agrandirent alors qu’elle tournait à nouveau son regard vers l’homme. En plus d’être un voyeur, il s’en vantait? Est-ce qu’il réalisait seulement à quel point ses paroles étaient accusatrices envers lui? S’il disait que c’était le seul moment où elle ne mordait pas, c’était parce qu’il avait déjà essayé de la toucher. Toujours en lui lançant un regard plein de mépris, elle recula d’un pas. Ce type était dangereux! Elle espérait apercevoir son père à tout moment venir à sa rencontre, trouvant qu’elle mettait beaucoup trop de temps pour aller récupérer une simple veste.

« Je suis son Arschloch de père … Connard de père, excuse-moi, tu dois certainement l’avoir déjà entendu parler de moi ainsi. Je ne suis pas populaire dans son cœur ses temps-ci.

Jonas commença à être un peu nerveuse. L’homme semblait sincère, mais elle savait qu’elle ne devait pas toujours se fier aux apparences. Autant elle voulait pouvoir le croire, autant elle croyait qu’elle devait se méfier encore plus de lui. Un père voyeur pervers, c’était encore plus terrible.


-Parce que t’es incestueux en plus?, lança-t-elle alors. Elle ne m’a jamais dit qu’elle avait un père…
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MessageSujet: Re: Le papa voyeur [ Josie]   Le papa voyeur [ Josie] Icon_minitimeVen 20 Nov - 17:05

    Mais que devait-t-il faire? Il était évident que même si elle hurlait sur tous les toits qu’il n’était qu’un pervers pédophile, il finirait par s’en sortir et n’aurait pas d’ennuis. Mais c’était agaçant, si elle continuait ainsi des gens pourraient le croire et il ne voulait pas de ça. De ce genre de rumeur. Cette gamine était un véritable monstre. Tout comme sa fille, elles devaient bien s’entendre. L’Allemand n’avait plus réellement d’arguments, il ne savait plus que dire ou que faire pour lui prouver qu’il n’avait rien d’un pervers.

    -J’vais te parler sur le ton dont j’ai envie… Je m’en fous de ne pas de connaître. Oui, t’es un pervers. Tu préfères peut-être le terme pédophile?

    Il pouffa de rire, manquant surtout s’étouffer à force de rire. Il était un pédophile maintenant, et puis quoi encore, sa fille n’avait rien de la gamine battue et violée par son père. Au contraire, il ne pouvait pas l’approcher, il ne pouvait rien faire avec elle. Il savait qu’elle avait vécu des choses difficiles, il voulait lui laisser tout le temps qu’elle désirait, mais c’était difficile, très difficile.

    « Je ne crois pas qu’à seize ans le terme pédophile soit réellement approprié. Mais si tu y tiens. » murmura-t-il d’un ton amusé. Il commençait à prendre la discussion d’une autre façon. Qu’elle l’accuse si cela lui chantait, qu’elle crie au loup, mais ensuite ce serait contre elle que cette histoire finirait par se retourner, puisqu’il n’avait absolument rien à se reprocher. Qui était-t-elle pour s’énerver de la sorte. Elle n’avait rien vu, outre un homme qui regardait dans le dortoir. Oui c’était étrange, mais cela restait tout de même la seule façon pour lui de voir sa fille sans risquer une crise. Il commençait toutefois à se dire qu’une crise de sa fille aurait probablement été mieux qu’une de cette gamine.

    -Parce que t’es incestueux en plus?, lança-t-elle alors. Elle ne m’a jamais dit qu’elle avait un père…

    Il haussa les sourcils. Elle allait trop loin.

    « Et le tient, il est où? » grogna-t-il, énervé.

    Elle avait beau avoir vu quelque chose qui pourrait le foutre dans la merde un moment, il n’en restait pas moins un adulte qui visiblement ne pouvait rien régler avec elle. Il risquait peut-être des ennuis, mais elle aussi, bien qu’elle ne semblait pas s’en rendre compte le moins du monde. Elle portait des accusations fausses contre lui et ne le respectait aucunement. Elle finirait bien par se rendre compte du monde dans lequel elle vivait, entourée de militaires, elle finirait par ne pas apprécier les réponses qu’elle recevrait. Ce que Wilhelm ignorait était qu’elle était déjà en punition. Il soupira, croisa les bras également et ajouta :

    « Et bien maintenant tu sais qu’elle a un père, et si tu as une autre façon de ne pas avoir à supporter ses crises incessantes, alors dit le moi je t’écoute. Si vous saviez à quel point ce n’est pas simple d’être le père d’une adolescente, alors tu ne me traiterais pas ainsi. Et tu comprendrais à quel point je m’inquiète pour elle. » termina-t-il d’une voix basse, en baissant les yeux. Sa fille était tout pour lui, Josie avait beau être butée, si elle n’en prenait pas un minimum conscience en ce moment, alors elle ne devait pas avoir de cœur. Pour Wilhelm, Lilli était son plus gros souci, sa plus grande crainte et sa plus grande tristesse. Il supportait mal la distance qu’elle mettait entre eux alors qu’il avait toujours été très proche de sa fille.

    « Alors quoi, va le dire que je suis incestueux ou pédophile, au fond cela arrangerait peut-être les choses entre elle et moi, elle prendrait peut-être conscience que je n’abandonne pas et que je ne la laisserais pas s’éloigner de moi. Et pour le reste, si tu savais comme je m’en fiche! » termina-t-il sèchement. Oui, il s’en fichait assez. Il passait son temps a faire des gaffes parce qu’il ne songeait qu’à elle. Alors qu’est-ce que cela pouvait bien changer? Absolument rien, ce n’était qu’une connerie de plus à ajouter à son palmarès depuis qu’il était ici et que Lilli refusait de lui adresser la parole. Il resta un moment immobile puis tourna les talons. Il en avait terminé de cette discussion, et après tout, il en avait bien assez dit à une gamine qui ne comprenait que ce qu’elle voulait bien comprendre.
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MessageSujet: Re: Le papa voyeur [ Josie]   Le papa voyeur [ Josie] Icon_minitimeSam 19 Déc - 8:21

Josie ne voulait pas rester une seconde de plus avec cet homme. Il avait une façon d’agir étrange. Elle le trouvait tout simplement étrange. Elle aurait souhaité qu’il la laisse simplement tranquille et qu’il ne se préoccupe plus d’elle. Mais non, évidemment, il ne pouvait pas simplement faire comme s’il ne l’avait pas vu. D’accord, il était clair qu’il ne pouvait pas l’ignorer. Après tout, elle était bien décidée à crier à la base toute entière qu’il était un sale pervers qui regardait les adolescentes dormir. Si cela ne semblait pas bien terrible sur le coup, elle n’hésiterait pas à aggraver la situation en inventant d’autres évènements si nécessaire.

Il ne semblait pas prendre au sérieux le fait qu’elle voulait le dénoncer. Et puis quoi encore, il ne la croyait pas capable de le faire? Dans la tête de l’adolescente, elle ne voyait pas pourquoi il trouvait amusant le fait que le terme pédophile n’était pas adapté à la situation. D’accord, en temps normal, les enfants victimes de pédophiles étaient peut-être un peu plus jeunes, mais cela n’empêchait pas qu’il n’était qu’un sale pervers.

« Et le tient, il est où? » grogna-t-il, énervé.

Elle fronça les sourcils. Il cherchait à la provoquer ou quoi? Il était clair qu’il ne savait pas à qui il avait affaire. C’était étrange, presque tout le monde la connaissait. Ils savaient qu’il valait bien ne pas se frotter à elle puisqu’elle était une vraie peste. Et tout le monde qui la connaissait savait qui était son père. Ce type était donc également un pur ignorant.

-Il n’est pas très loin mon père. Moins de cinq minutes et je suis près de lui. Tu dois savoir qui il est. C’est le mécanicien en chef, celui avec les gros bras!

Jonas savait bien que son père n’était pas le genre à frapper les gens ou à user de sa force que pour le plaisait, mais cela lui plaisait bien de tenter d’effrayer les autres pour qu’ils le croient.

L’homme continua à parler. La jeune mécanicienne savait bien que l’homme pouvait dire n’importe quoi pour qu’elle le croit. Étonnamment, elle le croyait. Peu à peu, avec tout ce qu’il disait, elle commençait à croire qu’il était vraiment le père de Lilli. Elle avait dit la vérité lorsqu’elle avait mentionné que Lilli ne lui avait jamais dit qu’elle avait un père. Maintenant, elle ne savait plus quoi lui répondre. Si son amie ne lui avait jamais parlé de lui, c’est qu’elle ne devait pas le porter particulièrement dans son cœur. L’adolescente avait du mal à saisir la situation. Elle, elle aimait son père. Elle ne pourrait jamais imaginer agir comme si elle n’en avait pas un. Elle n’avait donc pas de réponses aux questions que l’homme lui posait.


-Faudrait peut-être commencer par la laisser respirer.

C’était sortit tout seul. Bien qu’elle ne connaissait pas exactement la situation dans laquelle ils se trouvaient, elle trouvait le conseil plutôt utile. Les adolescentes n’aiment pas se sentir constamment couver par leur parent. Jonas ne le savait que trop bien, pour vivre cette situation à ce moment-ci.
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