Alek Markovic [Terminé]

Invité

Aleksandr Markovic

Personnage : Prédéfini par Cheyenne Quinlan

I - État Civil

Nom : Markovic
Prénoms : Aleksandr (Ievgueni Roman)
Date de naissance - Âge : 17 décembre 1987 (ne s'en rappelle plus) - 42 ans (ne s'en rappelle plus)
Lieu de naissance - Nationalité : Nakhodka (près de Vladivostok), Russie (ne s'en rappelle plus) - Russe.
Membre de : Aucune pour le moment
Compétences : Résistance (compétence qui permet de résister plus longtemps à la torture ou à la survie dans un milieu hostile) - Combat au Corps-à-Corps (style combat russe)
Rôle : Aucun pour le moment

II - Bilan Psychologique

Description Psychologique :
Pour lui, rien ne vaut la générosité. Il a besoin des autres et donc le fait ressentir en étant sociable et amical avec la plupart des gens. Courage est son mot d'ordre également. Il a trop longtemps souffert pour baisser les bras et abandonner. Il ne supporte pas la trahison, c'est pire qu'une plaie pour lui, il ferait n'importe quoi pour les autres, alors qu'on ne lui plante pas un couteau dans le dos, sinon sa vengeance pourrait être particulièrement glaciale et sanglante. Il veut survivre à ce monde et fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'accomplir. Peut-être que la meilleure façon de décrire Alek est bien particulièrement difficile à cerner. Il est assez, voire même très contradictoire. Patient pour tout, il aime pourtant que tout avance vite qu'on ne perde pas son temps. Il n'aime pas rien faire, il lui faut une activité, généralement manuelle, comme démonter et remonter son arme, travailler quitte à aller profondément dans les grottes, mais faire quelque chose, c'est le plus important, ça lui permet de ne pas penser à ce qu'il voit en hallucinations. Pour lui, il y a deux côtés. Skynet et la Résistance. Les machines et les hommes. Les enflures et les humains. Les seconds doivent à tout prix désintégrer les premiers. Rien ne compte si ce n'est ceci. Il n'est pas croyant, comment un dieu pourrait supporter cela et infliger de tels chatiments à ses créations. Non, non, il n'existe pas de dieu, il en est convaincu, cependant, si un fanatique religieux croise sa route il ne cherchera pas à le persuader qu'il s'invente des choses. Il respecte les convictions des autres, chacun a fait ses choix pour survivre dans ce monde.

Il a été marié, il sait donc ce que représente le mariage, et même si les temps ne s'y prêtent plus, il y pense de temps à autres, bien qu'il est beaucoup trop effrayé de commettre la même faute pour y réfléchir plus profondément au mariage. Il était incroyablement fier de sa femme, mais depuis sa disparition il ne veut plus trouver la lumière au bout du tunnel. Il est bien seul et pour le moment, c'est ce qu'il désire rester. Il est plus à l'aise en milieu rural, sans machine, sans béton, bien qu'il s'adapte facilement à toutes les situations. D'un côté s'il déteste les villes, il ne supporte pas non plus les campagnes, le traumatisme de Detroit et du camps l'a affaibli mentalement plus que de raison, malgré tout, il préfère les paysages avec ces arbres et ces côtes sauvages que les tours immenses et détruites par Skynet... Il ne souhaite que survivre vieux, voir la fin de ces guerres infernales, détruire la dernière machine et trouver un lopin de terre agréable et tranquille. Il ne cherche nullement la renommée, ce n'est qu'un homme parmi tant d'autre et il tient à le rester ainsi. Il n'aime pas prendre de décision pour les autres, chacun à sa vie, chacun fait ce qui lui plait. Il n'aimerait pas qu'on le force, il tient trop à sa nouvelle liberté récemment acquise.

Au niveau des relations sociales, il est très lache et peut se faire des amis avec n'importe qui. Il aime protéger ceux à qui il tient, c'est ainsi qu'il a connu Cheyenne et s'est rapprochée d'elle, souriante et encore gaie, elle était ce que lui n'était plus, tout du moins au fond de lui, car oui, il a deux côtés, comme la médaille a son revers. S'il est amical et bon vivant, au fond de lui, il est dévoré par la culpabilité et la solitude. Il cache aisément tout ceci et ne parait qu'un bon ami. Il aime les intrigues et donc particulièrement fouineur et curieux, tacticien, il sait facilement déméler des situations difficiles. Observateur, il n'agit pas dans l'excitation, il possède un sang-froid assez exceptionnel et un sens pratique fantastique. Il sait se ménager et ne se dépense pas pour rien. Il sait se battre avec volonté, mais il sait également faire le mort et passer inaperçu parmi les cadavres. C'est ainsi qu'il a plus d'une fois échappé aux machines. Il ferait n'importe quoi pour ses amis. Son sens de la générosité et de l'amitié est très fortement ancré dans ses convictions. Néanmoins, il reste ce petit côté qu'il ne peut pas cacher, ce petit sourire sournois d'on-ne-sait d'où il vient. Pourtant, sournois il ne l'est pas vraiment, ou tout du moins personne ne l'a vraiment vu l'être. Personne ne sait pourquoi il est ainsi, pourquoi il affiche ce petit air dangereux. Méfiant, il l'est alors peut-être est-ce une façade pour dissuader tout être de l'attaquer ou de lui passer du beurre dans le dos... Qui sait en fin de compte qui est vraiment Aleksandr Markovic...

Goûts, rêves et passions :
Alek aime la bonne vodka, c'est son alcool incontournable, bien qu'il devient excessivement rare dans cette partie du monde. Alors n'importe quel alcool peut le remplacer. Il aime bien être seul, à contempler les étendues sauvages des paysages, avec ou sans androïdes, ce n'est pas l'important. Juste s'asseoir et fixer le paysage. Par contre, il ne supporte pas les endroits étriqués, clos, il en a de trop mauvais souvenirs et préfère ne pas y repenser. Il aime tout ce qui est vivant, coloré, étincelant, bougeant, il ne supporte pas l'immobilité qui pour lui à un gout de mort. Et malgré le fait qu'il aime se retrouver en solitaire, il apprécie pourtant la compagnie des autres, cela lui permet d'oublier les malheurs et les heures sombres de sa vie. Difficile à cerner, il est cependant quelqu'un qui se lie d'amitié assez facilement. C'est lui qui se fait des amis, ce ne sont pas les autres qui l'acceptent.

Quand il n'a rien à faire, il prend un bouquin qui traine et lis. Il parle plusieurs langues dont le russe, l'anglais, l'allemand et le français, mais aime bien déchiffrer d'autre langue, cela lui permet de s'entrainer à classer des informations, à bien se rappeler, à rester ouvert et bon tacticien. Il passe son temps également à monter et démonter l'arme qu'il possède, à vérifier que tout est propre et bien huilé. Il n'attend plus grand chose de la vie sur Terre, mais se défend de toute son âme. Les androïdes pour lui sont des êtres abjectes qu'il faut détruire et il y met toute sa volonté. C'est là son but principal, survivre aux machines, et non pas vivre, car il n'y a plus de vie d'après lui, seulement la survie qui reste aux hommes. Comment vivre normalement après tant d'atrocité? Non, non, il veut survivre. Il veut faire payer aux machines ce qu'elles lui ont fait subir. Il veut les démanteler. Oh, il est assez intelligent pour savoir qu'il n'est qu'un tout petit maillon et qu'il ne fera pas grand chose, mais c'est ce qui le fait tenir, résister. Un jour, elles payeront le prix de leurs crimes.

C'est le souvenir de sa femme qui l'a fait devenir ainsi. Tuée par les machines, il a une haine viscérale contre ces dernières. Il ferait n'importe quoi pour les détruire, quitte à se faire exploser avec. Il n'était pas trop mal avec les explosifs et aimer jouer avec, mais il a préféré abandonner cela pour d'autre spécialisation. Il aime l'entrainement au combat car il peut oublier tout autours de lui. C'est d'ailleurs pourquoi il s'est perfectionné dans le style de combat de son pays natal, en l'honneur à ses parents, victimes des machines, désormais morts et enterrés depuis près de dix ans. Il avait des frères et soeurs, mais il n'a plus de nouvelles, ou bien ils sont morts comme la majorité de la population humaine. Alek se bat pour eux, pour leurs souvenirs et s'y accroche comme il le peut, ce sont eux, ainsi que ses amis les plus proches qui le garde sain d'esprit et surtout en vie.

Alek ne pourrait vivre seul, il a besoin des autres, même s'il apprécie des moments de solitaire. Il n'est pas heureux et ne le sera probablement plus jamais, pourtant, ce sourire narquois en font se demander plus d'un. Il a beaucoup d'amis ou tout du moins de personnes qu'il qualifie d'amis, bien qu'elles ne sont que quelques connaissances. On ne peut pas dire qu'il a des ennemis, mis à part les androïdes bien entendu, car il s'entend plus ou moins bien avec tout le monde. Pour les autres, c'est quelqu'un de sympathique, apprécié et généreux. Il aime bien trainer avec quelques potes et bavarder un moment. Les femmes sont passées, oui et non, mais sans jamais s'arrêter, trop traumatisé par la perte de sa propre femme, il n'a jamais eu le courage d'aimer une autre, bien que ce n'est pas impossible non plus.

C'est un bon vivant, il aime la bonne nourriture, il apprécie un bon alcool, cependant il ne fume pas ou bien s'il fume, ce n'est pas une cigarette basique, mais quelque chose qui le fera planer quelques heures. Il vit le plus simplement du monde et n'est point matériel. Il ne considère pas avoir des possessions, mis à part cette petite chaine et cette alliance autours de son poignet. Le reste, il pourrait le perdre que cela ne lui ferait rien. Il n'a rien de valeur, rien de personnel, tout n'est que choses qu'il a trouvé ici ou là et dont personne ne voulait.

Peurs, phobies et cauchemars :
Sa plus grande peur, c'est de ne plus pouvoir se réveiller. Soit parce qu'il est devenu un cobaye scientifique soit parce qu'une machine est venu le tuer pendant qu'il dormait. Voilà pourquoi il a des cauchemars, répétitifs, récurants, toutes les nuits. Il y voit généralement la même chose: la mort de sa femme ou bien sa fameuse chute traumatisante. Le premier cauchemar est véridique: tout en haut d'une tour d'un centre ville de la capitale américaine, du moins l'ancienne, une machine menacée sa femme de la lacher dans le vide. Une roquette de la résistance à fait exploser l'androïde qui par pouvoir de la gravité tomba dans le vide, entrainant sa femme dans un cri d'épouvante. Le deuxième cauchemar, son esprit l'a légèrement transformé. Ce fut lors de l'évasion du camps de Detroit, séparé de Cheyenne, il tomba dans un fossé qui se transforma en une longue et interminable pente où il fut meurtri de partout, il erra dans le désert, mais à chaque sortie, il était retrouvé par une machine. Et quand l'une de ces tas de ferrailles le tue, il se réveille. Voilà pourquoi il a besoin de ses amis qui lui font reprendre un pied dans la réalité et lui redonne la foi de continuer.

III - Bilan Physique

Description Physique :
Alek est un homme, cela va de soi, il a dans les quarante ans. A vrai dire, il ne s'en rappelle plus, car les anniversaires ne se fêtant plus ou si peu, il a tout simplement oublié ces choses inutiles à la survie. Ce n'est ni un grand, ni un petit, mais reste dans la moyenne masculine quand on parle de la taille et du poids, mais si vous voulez des chiffres bien particulier, il fait exactement un mètre quatre-vingt-quatre pour soixante-quinze kilos. Alek a les cheveux d'un blond sale, dépendemment d'où il a trainé ces dernières quarante-huit heures, courts et vaguement coiffés, il les garde ainsi pour éviter de les avoir dans les yeux ou de ressembler à un punk. Quant à ses yeux, ils sont verts possédant une lueur intelligente et un rien sournoise. D'ailleurs bien peu de personne ont compris pourquoi. Il arbore également un fin demi sourire, en tout temps et tout lieu qui reste un grand mystère pour ceux qui sont autours de lui.

De pures origines russes font de lui un vrai caucasien, une peau pâle, mais qui à force de travailler et survivre à l'extérieur lui ont donné un léger hâle, cela se voit remarquablement bien au niveau de ses yeux avec les petites rides à force de plisser les yeux sous l'ardent soleil. Il possède plusieurs tatouages. Contre la nuque, juste sous les cheveux, il a un code barre, il a également "S.P.Q.R." à l'intérieur de l'avant bras gauche, il en a d'autres, mais pas aussi importants que ces deux-ci. Alek est la plupart du temps mal rasé, il s'en fiche un peu, ce n'est pas le but principal qu'il cherche à accomplir. Au niveau de sa corpulence, ce n'est pas une bête de concours taillée en armoire à glace, mais il est loin du gringalet geek devant son pc, non, il est musclé, ce qu'il faut, là où il faut, sans être bardé d'EPO. Il faut bien dire que les travaux physique lui ont forgé des bras dignes de décoler une baffe à n'importe qui.

Habillé généralement confortablement, il se fiche de savoir de quoi il a l'air. Tant que cela reste pratique et confortable. Le plus souvent, ce sont des vêtements militaires couleur camouflage ou bien noir, ce qu'il peut trouver et ce qu'il a sous la main, cela va sans dire. Il a un petit quelque chose dont il ne se sépare jamais: une alliance en or blanc qu'il a accroché autour d'une petite chaine à son poignet.Il parle l'anglais sans problème, bien que son accent russe soit toujours présent. Il ne fume pas, mais boit assez souvent tout ce qui lui passe par la main. Après tout, quand on est élevé à la vodka depuis le biberon, tout passe et il lui en faut beaucoup pour le saouler complètement.

Bilan de santé :
Il a de nombreuses cicatrices dues aux difficiles travaux qu'il a du accomplir sous la tutelle des machines. Ce n'était que quelques années, mais suffisamment pour qu'il endure grandement des fractures et blessures en tous genres. Alek depuis une certaine chute boite légèrement. Cela ne semble pas le déranger, mais à chaque pas, sa jambe gauche le fait douceureusement souffrir. Son pas est donc devenu lourd mais il peut également forcer un petit peu et prendre un pas de courses léger, par contre, il n'est plus le sprinter qu'il était avant... Il en va de même lorsqu'il s'accroupit, il ne peut retenir un léger spasme douloureux qui traverse son visage. Une fois assis, il soupire comme si cela lui avait fait mal de rester debout. Cependant, comme dit précédément, il ne s'en plaint jamais et quand on lui pose la question, il répond que "non, ça ne fait pas mal". Ce sont là des problèmes physiques. Si l'on passe au mental, il a des cauchemars qui viennent le réveiller toutes les nuits, toujours les mêmes. De temps à autres, il voit également, en plein jour et parfaitement éveillé des morts qu'il a connu de leur vivants, se tenant debout et le fixant de leur regard vide, ici ou là. L'apparition ne dure qu'une ou deux secondes, mais suffisamment pour le destabiliser de temps à autres.

Invité

IV - Biographie

Votre vie avant la 3e GM :

ATTENTION, CHANGEMENT DE NARRATEUR A CHAQUE PARAGRAPHE

Je ne sais pas comment raconté cela. J'avais dix ans quand mon frère est né. C'était à Nakhodka à l'extrême est de la Sainte Mère la Russie. Papa et Maman étaient là-bas pour travailler, ce n'était pas grand chose et on vivait difficilement, mais on était quand même content. C'était en décembre, il faisait vraiment froid, je me souviens, l'ambulance a eu tant de mal pour arriver chercher ma mère qu'elle a accouché à la maison avec l'aide des ambulanciers. On l'a appelé Aleksandr comme mon grand-père. J'aimais bien mon frère parce que j'étais l'ainé et que je m'ennuyais tout seul. L'année qui suivit fut tranquille. Maman se remettait difficilement après le drole d'accouchement, papa ne fut viré qu'en fin d'année, donc pour le moment, c'était une année comme toutes les autres. C'est après que ça c'est gaté. Mon père fut renvoyé alors que ma mère était à nouveau enceinte. Alek était trop jeune pour s'en souvenir, mais je me rappelle du voyage. On est parti à pied, on a traversé la Mongolie pour essayer de rejoindre au plus rapidement Moscou. Nikita naquit sur la route, troisième fils de la famille, c'était difficile à se nourrir, alors j'ai trouvé un boulot de vendeur de journaux. Pas terrible, mais papa ne pouvait plus subvenir à nos besoins à nous cinq et maman était bien trop faible pour travailler. Après cinq ans comme ça, dans la banlieu de la capitale russe. Puis quand mon frère eut sept ans, il alla travailler avec mon père, à la mine de charbon. Ce n'était pas bon, on le savait bien, mais on avait tellement besoin d'argent. La politique, les mouvements internationnaux, c'était déjà beaucoup trop loin pour nous, on avait assez de problèmes comme ça que de se plaindre des relations extérieures. Encore cinq ans pendant lesquels il y eut la dernière naissance: Ielena, notre seule et unique petite soeur. J'avais vingt-deux ans et j'allais me marier, alors l'histoire, je ne peux plus vous la conter.

C'est moi qui prend le relais. Je ne me rappelle plus de beaucoup, j'étais trop jeune, mais je me souviens de quelques images, des sons. Maman était très malade, elle s'occupait de moi au mieux alors que papa et mes trois frères travaillaient. Alek était bon travailleur, il s'occupait bien de moi et me protégeait, il jouait avec moi quand il rentrait de la mine, même si je le savais fatigué, terriblement fatigué, il avait des cernes noires sous les yeux, même une fois lavé et sans toute la suie. On vivait pauvrement, mais il avait toujours un sourire pour moi et il m'emmenait au parc pour que je joue, il se privait souvent pour que j'ai des affaires neuves et des jouets. Quand notre grand frère partit pour Stalingrad, c'était encore plus difficile les conditions de vie n'étaient pas faciles, mais on s'arrangeait. Maman et moi on allait à la soupe populaire alors que papa et mes deux autres frères mangeaient comme ils le pouvaient. Mais un jour, il y eut un effondrement à la mine. Papa n'était pas dans l'éboulement, mais mes deux frères oui. Nikita ne ressortit jamais, ce fut un vrai drame qui affaiblit maman à jamais. Alek s'en sortit après quelques jours enfermé dans une cavité avec deux autres camarades. Les années qui suivirent furent bien noires. Personne ne parlait plus vraiment. Papa s'était mis à cracher du charbon, les bronches détruites par la mine, maman était dans son monde, il ne me restait plus que Alek qui me consolait, qui animait le monde, qui m'apportait des couleurs. On s'en sortit comme ça, doucement, ensemble, nous deux. Il savait me faire rire, même si je voyais qu'il n'était pas heureux, qu'il était déjà vieux avant même d'être adulte. Enfin, tout ça c'est bien terminé pour lui, parce qu'il a trouvé un autre boulot, parce qu'il a trouvé une petite femme. En somme, le soleil allait se mettre à briller un petit peu autour de nous. C'est là que je dois me retirer, car ce n'est plus mon histoire et que je ne le vis presque plus.

Je m'appelle Irina, j'ai rencontré Alek à la mine, on avait le même âge, à quelques mois près. Il était joyeux, toujours même quand le travail était dur. On en a bavé, mais il était toujours là. L'année où l'on s'est rapproché, c'était en 2004, il avait dix-sept ans. Je voyais comment il s'occupait de sa petite soeur, je savais qu'il serait un bon père de famille. Ma propre famille était surement encore plus pauvre que la sienne, et je ne voulais pas tomber avec un mari violent et machiste. On a commencé à se fréquenter d'abord entre amis et puis, d'un commun accord, on a décidé de se marier, ça c'est passé tout en douceur, on s'est aimé et on a attendu d'avoir tous les deux la majorité. Il a trouvé un autre travail, il gagnait un peu mieux. Et les années ont suivi tranquillement. On ne voulait pas d'enfant parce que cela nous aurait couté beaucoup d'argent. On voulait attendre encore un peu et puis nous étions jeunes. On commençait à s'ouvrir au monde, à écouter les informations alors que les tensions internationnales occupaient les gros titres de tous les journaux. Il y avait quelque chose qui se tramait, mais on ne savait pas quoi. Et puis, un jour, un jour d'octobre, il y eut une déflagration, des morts, des drames. La descente aux enfers débuta ainsi. Mais je ne peux plus continuer à raconter cette histoire, car je ne suis plus de ce monde. C'est Alek, que j'ai laissé tout seul qui va continuer.
Votre réaction à la GM :
LE NARRATEUR EST ALEK

Elle est tombée. Je l'ai laissé tomber. Je n'ai vu que son regard et puis soudain, un grand vide, là où elle aurait du se trouver. Le monde était en guerre et les morts s'accumulèrent en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Tous tombaient comme des mouches, tués par ses machines. Irina et moi étions parti, dès que nous le pumes à bord d'un bateau de réfugiés en direction des Etats-Unis. C'était la débandade, c'était vraiment le chaos, on était pas sur un gros cargo, c'était un bateau de pécheurs, c'était peut-être pour cela qu'on est arrivé sans encombre, dans la discrétion. On s'est joint tout de suite à un groupe de résistant, on ne savait pas trop comment, mais on a appris sur le tas, mais on était jeune, ça a raté, des machines nous ont surprises et Irina est tombée. Je l'ai laissé tomber. La machine est tombée. Irina... Enfin, c'est une page que je ne veux plus conter.

Après, j'avoue que je ne me rappelle plus. J'ai du commencer à boire, boire beaucoup, j'ai perdu toute raison de vivre. Irina était un rayon de soleil et mon monde devint noir. Le mois se termina sans que je ne l'ai vu passer. J'avais cru que cela allait s'améliorer, j'ai eu tord. Cela n'a été que pire. Les machines, leurs armes... Le monde n'était plus ce qu'il était. Pas de vainqueur, mais tous des vaincus. Ce n'était plus que de la désolation partout, et le plus ironique dans tout cela, c'est que ça m'a ouvert les yeux. Je suis sorti brusquement de ma bulle, j'ai arrêté de boire et j'ai repris du poil de la bête. Je ne voulais pas que les gens me voient comme un boulet, je parlais encore très mal l'anglais et je ne savais pas faire grand chose de mes mains. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai appris à tirer, et j'ai appris à poser quelques exposifs, j'ai appris à résister à toutes ces tensions, ces doutes qui nous envahissaient.

Voilà, c'est comme ça que j'ai vécu la troisième Guerre Mondiale. C'était comme un claquement de doigts. J'ai rien vu arriver. Clac, Irina est morte. Un nuage noir qui m'a rendu presque impotent et puis voilà, le réveil. Je voulais que ma femme soit fière de moi. Je voulais redonner un peu de sourire, même si au fond de moi, cela n'allait plus vraiment. Qu'importe, je serais un bon ami, pour celui qui voulait. Mais j'étais loin de me douter de ce qui allait m'arriver...
Comment avez-vous survécu depuis ?
ATTENTION CHANGEMENT DE NARRATEUR A CHAQUE PARAGRAPHE

Il était dans notre groupe, on ne faisait pas grand chose, on faisait ce qu'on pouvait, détruire un robot, ici ou là, on n'était pas beaucoup non plus, mais on se débrouillait pas mal. Alek, c'était son nom était quelqu'un sur qui on pouvait compter, il avait perdu sa femme, ça, tout le monde dans le groupe le savait, car tout le monde l'avait vu, on avait tous en tête ce cri horrible qu'elle a hurlé en tombant. Alek était le plus touché d'entre nous, c'était normal, on l'a aidé, comme on a pu, on lui a appris l'anglais, on lui a montré tout ce que nous savions, puis un jour, il était de retour. De retour parce qu'il souriait de nouveau, il se faisait plein d'amis, il n'hésitait pas à parler à tout le monde, il allait de l'avant, oui, on peut dire qu'il était de retour parmi nous. Mais les malheurs nous retombèrent rapidement dessus. En moins d'un an qui nous parut comme un lustre, nous fumes capturés, on nous envoya dans un camps d'extraction de minerai, dans l'ancienne Detroit. Plusieurs d'entre nous moururent en se défendant, d'autres sur la route, mais Alek, quelques potes et moi, on est arrivé au camps, affamés, fatigués, enfin, pas la grande forme quoi. On a pioché, on a creusé. Bizarrement, Alek semblait dans son élément, c'est peut-être le pourquoi du comment qu'il survécut. Il aidait tout le monde qui arrivait. Le travail était difficile, mais il semblait y mettre tellement de facilité et d'aisance. C'est après que j'ai appris qu'il avait fait ça toute sa vie. P*tain, bosser dans les mines, c'est pas la joie, je comprends la douleur du type, maintenant. En tout cas, on y resta plusieurs années ici, je ne sais plus combien, on avait pas de calendrier, juste les saisons. Je peux vous dire qu'il y eut par quatre fois de la neige. C'était les pires moments, on voyait les engelures, les gangrènes se développer, c'était terrible, les cadavres s'accumulaient et nous démotivaient. Mais Alek tenait bon, comme si tout ceci n'était qu'une simple page, il faisait le travail de ceux qui ne le pouvait plus, pour éviter de les achever. Il bossait dur et cela se faisait ressentir, car je le voyais, de plus en plus crever, éreinter. Le soir, là où on dormait, c'était à peine s'il posait la tête sur la paillasse que déjà il dormait. Les conditions étaient vraiment dures. Saleté de machines, un jour je leur créverais leur système central et...

Il m'avait suivi jusqu'au camps, il ne vit même pas qu'il était pire que moi. Il m'avait aidé à regrimper la pente et il est mort à ce camps. Je n'avais plus personne. Enfin, j'avais des gens sur qui comptaient, oui, mais pas de véritable ami, pas comme j'avais avant... avant tout ça... Bref, j'allais retomber dans une période noire quand je fis la rencontre de Cheyenne. C'était bête, elle n'avait rien en elle qui ressemblait à ma soeur, elle était même tout l'inverse, mais pourtant je n'arrivais pas à m'enlever cette image de la tête alors, je l'aidais, du mieux que je pus. Je lui ai montré comment utiliser les explosifs que les machines nous autorisaient à utiliser, je lui montrais également comment se servir de la pioche en se fatiguant le moins possible, c'est comme ça qu'elle survécut, et je dois dire que moi aussi. Elle avait un petit frère. Je comprenais sa peine, ses choix. Puis j'entendis parler d'un plan d'action, qui viendrait de l'extérieur. Un groupe de résistant voulait faire sauter les défences du camps et faire enfuir tout le monde. C'était un pote qui était un expert en électronique, c'était lui qui avait capté quelques ondes codées des hommes de dehors. Si les machines auraient su, elles les auraient écrabouillés comme personne. Je prévins tout ceux que je pus. Je n'avais vraiment pas envie de m'attarder ici, dans ce camps, j'avais déjà donné plusieurs années, alors la moindre évasion, je serais dedans. Je comptais bien faire sortir Chewie et son frangin hors d'ici, ce n'était pas la place pour des gamins. Ce jour arriva. C'était quelque chose à voir, vraiment, c'était incroyable, malheureusement, je ne sais comment, mais je fus séparé de Cheyenne. Je ne sais pas, la panique peut-être, trop de monde surement... Moi, je pris par le nord et je devais être tellement content de sortir de cette prison que je me suis retrouvé tout seul, à courir comme un n'importe quoi. Le jour s'était levé et je me pris les pieds dans une racine. Une racine qui se trouvait à quelques centimètres d'un ravin. Résultat, je suis tombé, j'ai roulé, roulé, roulé et roulé. Combien de temps je suis resté là-dedans, dans le ravin? Aucune idée, mais quand je me suis réveillé, ma jambe gauche était en charpie, ou presque, et mon épaule droite était disloquée. J'ai réussi à me trouver un truc pour marcher... J'ai marché longtemps. Combien? Aucune idée. Je me suis réveillé dans un hôpital de fortune.

Je l'ai vu tombé. Il marchait avec l'aide d'un bout de bois, il était mal en point. Avant même que je pus lui porter secours, il était dans les vapes, à terre. Il parlait dans son sommeil comateux. Il parlait de Boston et d'une Cheyenne, d'une Irina et d'un building, c'était confus. Quand il se réveilla, il me dit qu'il s'appelait Alek. Moi je lui dis que c'était Joan. Qu'il était à Saginaw, dans un camps de survivants qui pour le moment se terrait et se taisait. Il reprit rapidement des forces mais resta marqué. Sa jambe lui faisait mal, je le savais, je le voyais. Il ne voulut pas rester avec nous et partit après quelques mois. Nous étions en janvier 2025. Je me demande ce qu'il est devenu, en tout cas, je ne le revis plus jamais.

Combien d'années j'ai survécu de groupe en groupe, j'ai jamais trouvé d'endroit où vraiment me poser. Puis, là, je suis dans un groupe en direction des chutes du Niagara, il parait que le gros de la Résistance est là. Alors tant qu'à faire, autant se rendre utile non? Me voilà donc aux fameuses chutes, me demandant bien ce qui allait arriver maintenant...

V - Annotations Personnelles

Personnalité de l'avatar : Sean Bean
Code du règlement : Ok - Meredith
Pseudo/Prénom : Comment devons-nous vous appeler ? Je'my ou Alek
Age et Sexe : 24 ans - M
Comment avez-vous connu le forum ? bouche à oreille, ou plutot msn
Présence par semaine : 5/7
Un commentaire ? Bon design, très bonne idée, pv intéressants, pour l'instant rien qui m'interdit de prendre mon pied ici.

Bienvenue! Allez! Un dernier bond avant la fin de ta fiche Wink

Invité

Rapide. Je me joins à Michael pour te souhaiter la bienvenue

Welcome, welcome, welcome ! cheers

Bonjour Bonjour! Bienvenue sur le forum!
Il y a quelque chose dans ton style d'écriture qui m'est familier. On a déjà du se croiser quelque part. Héhé!

Bonne chance avec la suite de ta fiche et amuses-toi bien parmi nous!

Invité

Voilà. Enfin fini.

Merci à tous.

Josie, j'ai plein de style d'écriture, mais ça peut en effet être quelqu'un que tu connais. Tout dépend de où on s'est croisé... ^^

Bonsoir et bienvenue ! Very Happy

Ça aurait été bien d'attendre ta validation avant de poster ailleurs. Razz

Enfin, en l'occurrence ce n'est pas bien grave parce que ta fiche m'a l'air correcte, mais ça aurait été plus réglementaire. Razz

Bref, revenons-en à ta fiche ! Elle est superbe, ça c'est du développement. Malheureusement y a juste quelques petits détails qui me gênent. En premier lieu, tu utilises régulièrement le mot "cyborg" pour décrire les machines : il vaudrait mieux éviter sachant que sur le forum les cyborgs se sont les personnes qui ont des prothèses artificielles. Ça peut prêter à confusion. Wink

Ensuite, ton histoire m'a totalement paumé. Passé d'un point de vue à l'autre sans prévenir ce n'est pas très agréable, ce serait mieux si tu prévenais qui parlais de quoi parce que là j'ai l'impression d'avoir zappé des détails. ^^'
En ce qui concerne le contenu de l'histoire en elle-même, je suis un peu sceptique qu'un enfant de sept ans puisse travailler dans des mines, certes c'est la Russie mais les années 1990 c'est pas le 19e siècle. Et sur le fait qu'ils aient choisi de quitter la Russie pour les Etats-Unis durant la 3e GM, ce n'est pas cohérent non plus sachant que les Etats-Unis étaient "l'ennemi" à cette époque, et faire la traversée sur un simple bateau de pêche est assez impossible. Je te conseille de les faire venir avant le début de la guerre. Wink

Voilà, ceci corrigé, j'ai rien d'autre à redire (ouf, oui, désolée, je suis maniaque Razz

), donc si Cheyenne est ok, tu seras validé avec grand plaisir ! Very Happy

Sean Bean quoi. Love

Invité

Je vois que Meredith a de bons goûts XD

Invité

Alors, pour me justifier:

- Pour cyborg, ça me gène d'employer le mot robot que je trouve vraiment dénué de sens. Si ça ne gène pas, je vais utiliser le mot "androïde".

- Pour ce qui est du changement de point de vue, chaque première phrase montre bien qu'on ne parle plus par le même narrateur. C'est quelque chose qui peut être délicat en effet. Désolé pour cette partie-là.

- Pour ce qui est du travail des enfants en Russie: http://www.droitsenfant.com/travail_russie.htm

- Pour le voyage aux Etats-Unis, rien est dit dans l'histoire que la Russie est l'ennemi des Etats-Unis, on parle de Chine, d'Inde et autre, mais j'ai pas lu le mot Russie, ou alors j'ai mal lu. Je suis d'accord que l'histoire est contre moi, mais pourquoi pas après tout.

- Pour la traversée, tout est possible, il y a bien des immigrants qui monte à une centaine sur des bateaux pouvant en contenir qu'une vingtaine. C'est également un moyen de passer inaperçu et de payer le voyage en travaillant...

Si je puis me le permettre: Les USA sont considérés comme le seul ennemi durant cette guerre. Au début, c'était pays vs pays mais c'est rapidement devenu humain vs machine. Les robots étant une force américaine, c'est devenu le monde contre les États-Unis.

Juste pour ne pas que Meredith soit obligé de répondre avant que tu modifies ta fiche.

Invité

Comme dit dans mon histoire, Alek n'a pas conscience de ce qu'est la politique et les relations internationnales. Donc pour lui, les USA, ne sont qu'un pays où il pourra vivre plus aisément. De plus, il reste toujours, malgré tout, l'étiquette "melting pot" et le "paradis des immigrés" sur le panneau "USA". C'est naturellement qu'il choisit les USA, sans connaissance de causes pour partir de la Russie.

Et puis... C'est au plus près de l'ennemi qu'on y est le plus en sécurité...

Citation :: En premier lieu, tu utilises régulièrement le mot "cyborg" pour décrire les machines : il vaudrait mieux éviter sachant que sur le forum les cyborgs se sont les personnes qui ont des prothèses artificielles. Ça peut prêter à confusion.

Je veux pas dire que l'avais dit mais je l'avais dit XD

> Discussion par MP

Invité

Voilà, j'ai corrigé cyborgs que j'ai remplacé par androïdes.

J'ai prévenu les changements de narrateurs.

Autre chose?

Me voilà, voilà. Bien, en ce qui concerne ton histoire, vues tes explications j'accepte ton point de vue. Tant que tu comprends que c'est exceptionnel, ça me va. =)

Pour ce qui est du texte, je comprend ta gêne pour ce qui est du vocabulaire, moi-même ça me frustre de les appeler tout le temps "machines". Cependant c'est bien pour éviter les confusions en jeu, histoire que les cyborgs ne pensent pas que ce soient eux que ton personnage déteste (d'ailleurs, pense à rectifier dans la section relations de ton profil). Wink

Et pour ce qui est des points de vue de narration de l'histoire, c'était bien clair pour moi qu'à chaque fois ils changeaient, ce qui ne me parait pas clair, c'est exactement qui parle à chaque fois. J'aurais préféré quelque chose du genre XXX Markovic - Frère d'Alek, précédent le paragraphe, tu vois ? Pour comprendre d'un coup d'oeil de qui il s'agit. ^^

Mais je ne vais pas continuer à t'embêter sur la forme plus longtemps. Je te valide ! =)

Bon jeu ! Very Happy

(PS pour Irina : J'ai un faible pour les hommes mûrs.

)

Welcome! Tout de même. Wink

Invité

Merci pour la validation, désolé encore d'avoir causé des problèmes.

J'ai zappé les relations dans le profil, je change ça tout de suite.

Pour le bateau, oui, je sais que c'est exceptionnel.

Et pour la narration, c'est justement pour avoir un point de vue pas vraiment clair que je n'ai pas mis les noms à chaque fois. Il y a des points de vue omniscient, mais également des semi-scients... On sait, mais pas toujours tout. Rassurez-vous, c'est pas du tout mon style d'écriture une fois dans le rp.

Merci encore une fois pour la validation.

C'est ok pour moi.
Bon RP Wink