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Gail Lockhart.

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Auteur Message
Gail Lockhart

Gail Lockhart

Nombre de messages : 143
Age : 31
Age : 29 ans
Spécialité : Armes à feu, observation et analyse
Date d'inscription : 03/01/2010

Dossier personnel
Bilan de Santé: .R.A.S.
Relations:

Gail Lockhart. Vide
MessageSujet: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeDim 3 Jan - 21:42



Gail Lockhart.


Personnage : Inventé

I - État Civil
  • Nom : Lockhart.
  • Prénom(s) : Gail. Son deuxième prénom est Louise, dont les racines germaniques “hold” et “wig” signifient “glorieux” et “combattant”.
  • Date de naissance - Âge : 16 février 2000 - 29.
  • Lieu de naissance - Nationalité : Torrington (Connecticut) – Américaine.

  • Membre de : Black Snake.
  • Compétences : (Utilisation des) Armes à feu, Observation et analyse.
  • Rôle : Sniper.
    C'est très certainement le domaine où le perfectionnisme de Gail trouve son plus providentiel bonheur. En tant que Sniper des Black Snake, Gail est donc chargée de la couverture de ses coéquipiers, ou bien de la destruction de l'ennemi lors d'une embuscade pour plus de sécurité et propreté. Ce rôle lui va donc comme un gant, étant froidement détachée, cette distance avec l'ennemi reflétant ce mépris qui lui est bien connu et surtout, cette fonction requérant la plus grande précision. C'est net et sans détour. Note : si la mission ne sollicite pas ses compétences de tireur embusqué, elle se retrouve Assaut.


II - Bilan Psychologique


  • Description Psychologique : Commençons par le commencement. L’adjectif « glaciale » lui sied à la perfection. Contrairement à ce que beaucoup croient, ce n’est pas pour se donner un genre femme fatale qui s’accorde si bien avec son apparence, c’est tout simplement son tempérament. Par ce manque de chaleur évident et souvent déplaisant, Gail a au moins la faculté de ne rien laisser transparaître, ce qui corse habituellement les choses dans ses relations depuis son plus jeune âge. Effectivement, cette froideur ne s’est pas crée au fil des ans et n’est guère feinte ; elle a toujours caractérisé la jeune femme, qui, dès l’enfance et à cause de ce manque de « communication émotionnelle » - comme l’appelait son père, instaura quelques tensions familiales. Pourtant, elle en ressent des choses, même si elle n’en affiche rien, par mesure de sécurité ou involontairement. Elle enterre tout au plus profond de son âme, ce pourquoi on la qualifie vulgairement de « mystérieuse » alors qu’elle ne souhaite simplement pas étaler ses émotions. Et à cela s’additionne une solitude désirée, fruit de sa misanthropie exacerbée. Avant la guerre, Gail ne se souciait que de sa personne, méprisant l’humanité et les désastres qu’elle engendrait. Bien que cela n’ait pas vraiment changé, le fait qu’elle soit toujours en vie l’incite à coopérer avec ses congénères. Et ce qu’elle apporte à ces derniers est sans aucun soute son sens de l’observation, sa ruse et son organisation. Très – même parfois un peu trop – méticuleuse, Gail ne supporte pas les choses à moitié faites et cela trahit son perfectionnisme extrême (voire pathologique). Réfléchie, elle a toujours su se débrouiller, quelles que soient les circonstances et la situation, ce qu’elle doit à son expérience pendant la guerre. Se mettre à l’épreuve, toujours, et triompher, voilà ce qui la motive. Vaincre, en un mot. Ça, c’est certain, elle est tenace, et pas qu’un peu ; un vrai mental de guerrière. Même si son obstination s’avère fréquemment justifiée et concluante, elle peut cependant agacer les autres. L’instinct est un élément primordial selon la demoiselle, un vrai guide qui peut parfois la pousser à l’impulsivité. Et c’est généralement la seule chose à laquelle elle ose se fier. Méfiante ? Certes, un peu. Disons qu’elle ne préfère pas mettre sa vie entre les mains d’un parfait inconnu, ce qui reste assez compréhensible. Et avec cette méfiance s’accorde son intelligence. Elle n'est pas du genre à foncer tête baissée ; elle a des neurones, autant en profiter. Scrupuleuse, Gail respecte ses engagements et accomplit son devoir, sa loyauté l’honore et adoucit ce tableau. Et elle met du cœur à l’ouvrage, débordant d'énergie, de dynamisme et étant particulièrement redoutable sur le terrain. La mission doit être réussie, quoiqu’il advienne. Son être entier est possédé par une fougue vivace et incontrôlable, un élan, une force intérieure singulière et qui la rend supérieure, particulièrement hautaine, cela s'accroissant grâce aux grandes causes. Volontaire et perspicace, Gail se donne les moyens pour arriver à ses objectifs ; réussir et anéantir l’échec. Oui, voilà son véritable vice ; l’orgueil, et le sien est démesuré. Elle aime ce qu'elle est et ce qu'elle dégage, ce qui ne l’empêche pas de pratiquer l’autodérision. En effet, elle a le sens de l’humour (à vrai dire, noir), rescapé on ne sait comment au sein de la base. Et pour finir, mettons l’accent sur la franchise venimeuse de Miss Lockhart, qui est la plupart du temps assez mal perçue par les autres résistants. C’est juste que Gail dit ce qu’elle a à dire, point à la ligne. Autant être réglo dans ces temps difficiles.

  • Goûts, rêves et passions : S’il y a une chose qui lui permette de s’évader le temps de quelques sublimes heures, c’est bien la lecture, probablement son hobby favori. Depuis sa plus tendre enfance, ses parents lui faisaient la lecture ; contes de fées, princesses et cheval blanc. Et en acquérant la faculté de lire, elle découvrit le vrai sens du mot « liberté », laissant son esprit s’émanciper à sa guise. De ce fait, lorsque Gail dispose d’un moment de solitude, ouvrir un bouquin est tout simplement un geste naturel (bien qu’en trouver dans ces temps difficiles ne soit pas une entreprise aisée). Le savoir occupe donc une place dominante dans sa vie et ses préoccupations. Adolescente, ses camarades de classe la surnommait « le rat de bibliothèque », où elle était en effet toujours fourrée. Sa soif de savoir n'est donc jamais étanchée et ce goût pour l’apprentissage est devenu une sorte de quête mystique. En parallèle, Gail a développé très tôt une passion pour les mythologies et légendes de toutes sortes. C’est sûrement l’un des seuls éléments reliés à l’humanité qu’elle ne rejette pas. Concernant ses habitudes alimentaires, la jeune femme s’est proclamée végétarienne dès ses douze ans, détestant le goût de la viande sur ses papilles gustatives. Cela facilite quelque peu sa vie quotidienne au sein de la base, car la viande ne tombe pas du ciel, et certains camarades sont bien contents d'en avoir plus pour eux. Et en parlant de quotidien, ce qui lui manque le plus est certainement la présence de félins, notamment de chats, avec qui elle est d’une aisance rare. De plus, les chats calment ses crises d’angoisse, cette absence de remède animalier l’affecte donc davantage tout comme le manque de musique, qui l’apaise (avec une nette préférence pour le jazz). Et en rapport avec son rôle dans les Black Snake, Gail a toujours été comme qui dirait fascinée par les armes à feu. Le fait qu’un si petit objet métallique puisse ôter la vie lui semble démentiel et pour tenter de mieux comprendre cette chose, elle s’est initiée au tir à l’âge de quinze ans, cela s’ajoutant à ses compétences d’archer, véritable talent qu’elle découvrit à ses huit ans et qui devint une passion.

  • Peurs, phobies et cauchemars : Mise à part sa phobie de toujours envers les calamars géants et les fonds sous-marins en général - qu’elle ne côtoie heureusement que très peu dans la vie quotidienne (et chose étrange puisqu’elle est particulièrement à l’aise dans l’eau, enfin s’il n’y a pas soixante mètres de fond), Gail a un paquet de peurs latentes, comme chaque humain ayant survécu à la troisième guerre mondiale. A commencer par les machines qui règnent sur la planète bleue. Ayant été asservie par celles-ci, cette crainte de l’Intelligence Artificielle n’a fait que grandir avec les années. Néanmoins, elle lutte un combat acharné contre cette peur, qu’elle a décidé de vaincre coûte que coûte comme une sorte de vendetta, que les Black Snake lui ont proposée sur un plateau d’argent lors de son intégration. C’est donc désormais plus un mélange de haine et de vengeance qu’une véritable phobie paralysante. En revanche, elle ne peut se défaire de sa nosophobie (ou de son hypocondrie, si vous préférez). Être malade ou même l’idée seule s’accompagne souvent de crises d’angoisse chez la jeune femme Et lorsqu’elle est saisie d’une crise, elle est redoublée par l’idée que la cause est peut-être une maladie. Vilain cercle vicieux. En outre, Gail déteste les milieux médicaux, qui lui semblent pulluler de microbes et bactéries en tout genre. Elle ne s’y rend pratiquement que si elle est mourante.


III - Bilan Physique

  • Description Physique : Gail impose le respect et affirme son complexe de supériorité par son maintien. Jamais vous ne la verrez mollement avachie sur un canapé. Le dos droit, la nuque déployée et le visage fier, la jeune femme se montre en effet prodigieusement hautaine. Cela ne l’empêche pourtant guère d’avoir une démarche légère et fluide, toutefois pleine d'assurance, qui marque sa féminité et son aisance avec son propre corps. Oui, elle a « la classe », une certaine présence, un charisme ravageur qui parfois la rendent méprisable. En plus de cette allure royale, Gail est dotée d’une silhouette presque maigre, sur laquelle on peut facilement se méprendre. Certes non, elle est loin d’être l’enfant fragile et précieuse qu’elle était jadis, car même s’il est frêle, son corps est d’une robustesse qui se marie avec son occupation au sein des résistants. Néanmoins, elle possède cette joliesse triste, très aristocratique presque mélancolique que sa peau pâle accentue grâce à ce côté "poupée de porcelaine" qui lui donne un côté noble et pur qu'elle apprécie mais renforce son aspect vulnérable. Si l’on s’attache davantage au visage, on ne peut se tromper sur son principal atout ; le regard azur virant ponctuellement à l’émeraude. Ornés de longs cils ébènes, ses iris hypnotisent, charment, envoûtent littéralement, mais peuvent également foudroyer. En tout cas, son regard perce l’âme, et par conséquent, est quelque peu déstabilisant. Ajoutez à cela une bouche délicieusement dessinée qu’elle pare la plupart du temps d’un rouge à lèvres sombre et une chevelure brune qui dégringole en cascade le long de ses reins et vous voilà avertis. C’est indéniable, son apparence reflète parfaitement ce qu’elle est. Cette grâce naturelle et son élégance raffinée contrastent avec sa froideur, mais elle se plaît à dire - avec cette leur de fierté insolente scintillant dans ses prunelles - que cela accroît le mystère. Vérité ou fadaise, Gail n’en a que faire, puisqu’elle a tout d'une jeune femme distinguée et présentable. Et cela la ravie au plus haut point, puisque la demoiselle aime être remarquée et admirée, c’en est quasiment une nécessité.

  • Bilan de santé : Enfant, Gail possédait une tranquillité d’esprit rare et le corps se calquait sans problème sur cette quiétude, ne souffrant d’aucun trouble. Mais la guerre laisse des séquelles, et depuis les évènements tragiques qui secouèrent la Terre tout entière, elle développa certaines altérations. En plus de la naissance d’insomnies croissantes qui perturbent régulièrement son sommeil, Gail souffre depuis quelques années de violentes crises d’angoisse, qui, même si elles restent peu fréquentes, n’en sont pas moins incontrôlables. Phénomène révélateur quand on ignore le caractère volcanique de la jeune femme. Toutefois, cela n’affecte en rien son travail (étant accoutumée et même dépendante de l’adrénaline et au danger), et en général, ces crises font leur apparition lorsqu’elle se retrouve seule physiquement, après un moment émotionnel intense et la plupart du temps dans un espace clos. Il n’y a donc aucun risque que cela la prenne lors d’une situation d’urgence ou d’une mission. A cela s’ajoute de fortes migraines et un souffle amoindri dû à sa consommation de cigarettes (qu'elle a néanmoins dû réduire considérablement quant à la pénurie présente, passant parfois des jours entiers sans toucher à une miette de tabac), sans oublier une très légère perte auditive due à des explosions proches.


IV - Biographie
  • Votre vie avant la 3e GM : Nous vous passerons les détails futiles de la venue au monde de Gail Lockhart. Des cris. De la souffrance. Des pleurs. De l'agitation. De la vie. En gros, voilà de quoi il en a retourné. Fille unique du clan, Gail ne connut pratiquement pas son géniteur, un certain Glenn Lockhart, militaire depuis de longues années. En effet, il eut la malchance de décéder lors d’un accident de voiture au jeune âge de trente-sept ans. Il n’eut donc pas l’honneur de mourir pour son pays, comme il l’avait toujours désiré, ce – soit dit en passant – qui serait certainement arrivé s’il avait vécu deux décennies de plus. Lorsque Glenn mourut, il laissa une épouse, Amanda Lockhart, trente et un ans et archiviste, et une fille, Gail, quatre ans. Les seuls souvenirs que la Gail ait désormais de son paternel sont rassemblés dans un paquet d’une vingtaine de photos. Mais même si cela marqua Amanda à vie, cela n’empêcha pas les deux femmes de créer une sorte de bonheur dans leur foyer.
    Vivant en étrange concubinage durant dix-huit années, la mère et la fille entretinrent une relation que l’on osera qualifier de « normale », malgré le caractère misanthrope et icebertique de l’enfant – déjà précocement décelé par Glenn alors qu’elle n’était qu’une minuscule enfant (et il ne cessait de s’angoisser à ce sujet). Et grâce à Amanda, qui employa toute sa force vitale non seulement à faire le bonheur, mais également à donner une solide éducation à Gail, cette dernière ne souffrit que peu de l’absence de son père. Cependant, sa mère se préoccupa beaucoup de cette froideur d’âme que montrait sa fille. Ce n’était, selon elle, pas « normal ». Et encore, si cela s’était déclenché après la disparition de Glenn… mais non. Renonçant toutefois à faire de sa progéniture une personne chaleureuse et humaniste, Amanda offrit tout ce qu’elle put à sa fille. Affection, confiance, et école privée – malgré des revenus modestes (ce qui lui coûta quelques sacrifices). Gail bénéficia donc d’une enfance plutôt « normale ». Très tôt, elle affirma son goût prononcé pour les études, ramenant avec fierté des « A » à la pelle. Le travail devint un leitmotiv omniprésent, presque une raison de vivre, la petite ne sachant ce qu’elle faisait exactement là, et ceci aggrava son perfectionnisme déjà presque névrotique. A l’âge de treize ans, elle contracta même le surnom de « bookworm » auprès de ses camarades de classe – qu’elle méprisait cordialement – sûrement à cause de son élection de présidente du club de lecture.
    Mais Gail développa une autre passion avant de devenir ce bourreau de travail (ou cette chose-qui-lisait-beaucoup) ; le tir à l’arc, auquel elle s’exerça dans un camp de vacances, à l’âge de huit ans. Elle ne put oublier la sensation qu’elle ressentit ce jour-là en envoyant la flèche dans le centre de la cible. Et elle sut qu’elle avait ce qu’on appelait communément un talent. Depuis cette découverte, Gail continua régulièrement à améliorer ses dons d’archer, et remporta même plusieurs coupes régionales. En ce temps-là, elle ignorait que ce sens naturel de la précision lui servirait après la guerre à devenir un Sniper hors pair. Talent qui ne fit que s’aiguiser à l’aube de ses quinze ans, avec son initiation aux armes à feu, pourvue par sa mère. Bonne tireuse, Amanda accepta de laisser sa fille essayer, une affaire de femmes apparemment, et de plus, héréditaire. Comment Gail n’aurait pu avoir cela dans le sang, avec en plus, un père autrefois militaire ? Voyant tout de même cet apprentissage d’un mauvais œil, la mère cessa vite de lui instruire son savoir des armes. Ce qui n’empêcha guère la jeune fille de s’entraîner avec un club de tir clandestin.
    Concernant les relations amoureuses de la jeune Lockhart, une seule resta gravée dans son esprit, préférant ne pas accorder d’importance aux autres, qui étaient, à vrai dire, sans réelle importance. Âgée donc de dix-sept ans, elle rencontra un dénommé Jacques Verdun, lors de son unique voyage en France. Bien qu’il fût son aîné d’une poignée d’années, ils vécurent une relation passionnelle pendant près de douze mois, Verdun l’ayant suivi aux USA quand le temps du retour sonna. Gail délaissa même au bout de quelques temps sa légendaire froideur, et vit d’un œil moins noir l’humanité. Mais, les choses changent, tout comme les humains. Ainsi, voyant que leur couple ne fonctionnait plus, ils préférèrent rompre d’un commun accord après avoir pourtant parlé fiançailles, Gail laissant Verdun repartir vers son pays natal. Depuis, Gail n’a vécu que des relations très brèves, pour ne pas dire sans lendemain, et la situation lui plaît assez puisqu’elle ne nécessite aucun engagement. Et après toutes ces années, Jacques reste le seul homme qu’elle a aimé.

  • Votre réaction à la GM : Si vous demandez, disons, à une centaine de personnes s’ils souhaitent oublier ce jour noir et fatidique du 28 octobre 2019 où la Terre commença à répandre un flot de sang ininterrompu, combien vous répondront « Non » ? Nous y sommes donc.
    Gail Lockhart, dix-neuf ans. A vrai dire, la guerre représenta pour elle le meurtre apocalyptique de ses ambitions, de ses rêves et avant tout, de son avenir dans sa globalité. Sortant tout juste du second cycle, diplôme en poche, elle avait quitté le cocon familial pour s’installer à New York et avait amorcé des études de droit, nourrissant le dessein d’être un jour juge fédéral - et pour ne rien cacher, son dossier était plutôt prometteur. N’omettons pas que la perspective de se voir à la tête des plus grandes affaires criminelle du pays était spécialement stimulante. De plus, ce métier était taillé à la perfection pour ses frêles épaules, requérant droiture, sens de la justice, et impartialité (sans oublier le fait qu’elle n’aurait aucun scrupule à juger l’humanité). Mais l’offensive américaine vint perturber ce précieux équilibre qui structurait joyeusement sa vie.
    Et ce 28e jour d’octobre, Gail était, à son habitude, plantée devant une pile effarante de livres ouverts et profitait de l’atmosphère relaxante de la New York Public Library afin de réviser pour ses examens lorsque de vives exclamations commencèrent à résonner de toutes parts dans la bibliothèque. Intérieurement, elle avait rouspété. Comment osait-on s’esclaffer de la sorte dans un endroit de tranquillité ? Mais ce devint alarmant. Chaque visage se décomposait, et une femme poussa même de petits cris hystériques et affolés qui scandaient « Guerre ! Guerre ! Guerre ! ». Sans plus attendre, la majorité des personnes présentes se ruèrent dehors, et le reste (dont Gail), intrigué, suivit plus lentement. C’était véritablement inquiétant. La 5e avenue n’avait de ressemblance qu’avec un champ de bataille, avec cette multitude gens qui couraient dans tous les sens possibles, se heurtaient les uns aux autres sans même se regarder, larguaient leurs courses diverses, laissant derrière eux des trottoirs jonchés de sacs et vivres. Partout, des écrans géants diffusaient en boucle le discours du Colonel O'Neill. Sauve-qui-peut général. Absolue psychose.
    Ce jour-là, comme chaque humain dut s’arracher à ses études, son métier, sa quelconque occupation, Gail dut abandonner ses espoirs et se poser des questions. La guerre fit d’abord naître une fureur orgueilleuse ; son futur était vilainement compromis. Toutes ces années durant lesquelles elle s’était littéralement tuée au travail n’avait, en fin de compte, strictement servi à rien. Du temps perdu. Mais en second lieu, la peur se propagea. Le pays entier suffoquait sous le poids écrasant de la terreur. Là, seconde révélation ; elle n’allait probablement même pas survivre. Et là, question ; que devait-elle faire ? Qu’attendait-on d’elle ? Rien. Elle, cette pré-adulte à peine échappée de l’adolescence n’était à présent d’aucune utilité pour le monde. Un simple morceau de viande parmi une masse horrifiée qui en plus, diminuerait effroyablement sous le règne de l’IA. Oui, les gens, s’ils ne sont pas guidés, se retrouvent vite à faire n’importe quoi. Certes, Gail s’était rendu compte que les affaires terriennes allaient plutôt mal ces derniers temps (comment ignorer un tel fait ?), mais de là à déclencher une troisième guerre mondiale… La folie avait détraqué le monde, les humains – et les machines – hors de contrôle. Un allègre désordre.
    Ce même jour d’octobre, elle reçut un coup de fil paniqué de sa mère, depuis l’Irlande, où elle assistait à de multiples conférences depuis deux semaines, son premier et ultime voyage d’affaire. Il fallait partir, répétait-elle, et sur-le-champ. « Pour aller où ? » furent les seuls mots qui arrivèrent à franchir les lèvres de Gail. En Angleterre, répondit la génitrice, car les choses étaient peut-être plus calmes là-bas. Oui, peut-être, après tout. Mais combien de familles tentaient donc vainement de fuir les USA à ce moment précis ? Combien d’enfants sanglotaient en pensant à Ginger, cette peluche borgne laissée à la maison que jamais ils ne reverraient ? Sans doute un petit paquet. C’était d’un pathétique… Persuadée au plus profond de ses tripes qu’elle n’avait pas plus à faire chez les Britanniques qu’ici, Gail déclina l’offre, ou plutôt l’ordre. « Ici ou ailleurs, qu’importe ? » furent les dernières paroles qu’entendit la mère de sa fille. Amanda Lockhart périt dans un crash d’avion au milieu de l’océan Atlantique cette nuit-là, ayant décidé de retrouver sa fille sur le continent américain.

  • Comment avez-vous survécu depuis ? Désormais orpheline, Gail cessa de se demander quel était son devoir, et commença son périple solitaire, sans objectif précis. Advienne que pourra, dit-on. La décès de sa mère avait gelé ses dernières et rares émanations de chaleur intérieures, achevant sa transformation. Plus glaciale que jamais, elle laissa donc derrière elle regrets et douleurs. Gail quitta New York avec le vague projet de se rendre de l’autre côté du pays, afin de rejoindre le continent européen par le biais de l’Asie. Par conséquent, elle commença par traverser la Pennsylvanie, s’ensuivit l’Ohio, puis l’Indiana, où le voyage s’arrêta pour la rescapée Lockhart. Elle avait mis trois mois et des poussières pour arriver à Indianapolis tant il était difficile de voyage ; bombardements and cie qui endommagèrent légèrement son tympan droit, à cause du bruit ahurissant qu’ils propageaient à des miles à la ronde. Inutile de dire que depuis, la fin prématurée et non moins brutale de la guerre avait retenti. Et au fur et à mesure que la jeune femme vagabondait, elle trouvait des villes de plus en plus détruites. Il était parfois impossible de croire que c’était bien la Terre et que des humains avaient jadis habité là. Les USA étaient un champ de ruines et le reste du monde ne devait pas être plus glorieux, tout bien considéré. Arrivée à Indianapolis, Gail avait vu des morts, des explosions, des machines, et encore des morts. Mais elle n’eut pas à assister à ce désolant spectacle plus longtemps. Sans armes et épuisée, elle fut capturée par les machines alors qu’elle se terrait dans ce qui restait d’un hôtel, afin de regagner un peu de forces. Il était clair qu’elle ne faisait pas le poids et malgré une course poursuite digne d’un film à grosse production, elle se retrouva une semaine plus tard prisonnière au camp de travail de Detroit, Michigan. Durant un peu moins de quatre ans, elle fut asservie, trimant, extirpant minéraux au service de l’IA en compagnie d’autres prisonniers. Une heure devint une éternité. Mais un jour, ce 22 novembre 2023, l’heure de la liberté carillonna. Un groupe nombreux d’humains prit le camp d’assaut, faisant bénéficier les prisonniers du billet de retour tant espéré – et gratuit. Gail n’hésita pas et s’enfuit avec ses compagnons. Bizarrement heureuse de pouvoir étreindre sa liberté de nouveau, elle se renseigna sur ces hommes à qui elle leur devait ce sentiment d’intense satisfaction. Des résistants, dont elle ignorait tout. Et il paraissait qu’ils possédaient une base où des centaines et des centaines de survivants trouvaient l’asile. Et la question ne se posait plus. Que devait-elle faire ? Rejoindre ces résistants. Participer à cette grande cause excitante. Qu’importe sa misanthropie, les temps avaient changé, il fallait se faire violence. Elle suivit donc ses libérateurs jusqu’à Niagara Falls, et commencer sa vie de résistante. Au bout de six mois, elle demanda de rejoindre les Black Snake où ses compétences furent accueillies avec joie, afin d’être le plus active possible (et s’éloigner parfois de toute cette populace). Devenue depuis une véritable virtuose du tir de précision, Gail tente encore de s’adapter à la vie de Niagara Falls, sa misanthropie et son franc-parler lui causant quelques problèmes. Mais pour rien au monde elle n’échangerait sa place. Elle a un but, et les grandes causes sont sa tasse de thé.


V - Annotations Personnelles
  • Personnalité de l'avatar : Eva Green.
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  • Pseudo/Prénom : Glorificus.
  • Age et Sexe : 17 | F.

  • Comment avez-vous connu le forum ? J’ai connu Lya, il y a de ça un bout de temps sur autre forum et donc, suivant ses activités graphiques grâce au site Psychadelya, j’ai débarqué sur Human Resistance (et ne le regrette pas).
  • Présence par semaine : Je pense 7/7, dans la mesure où je passerai tous les jours mais avec quelques variantes selon le travail et les cours concernant le RP (j’écris très mais alors TRÈS lentement – d’où ma décision d'incarner un inventé).
  • Un commentaire ? Concernant HR, design magnifique (pas étonnant, en même temps), et quel contexte ! J’admire la densité et la complexité qui en va de pair. All thumbs up !
    >> Navrée pour la pauvreté de la bio, mais la rentrée est assassine, mon cerveau a vachement de mal à repartir. Enfin, FICHE TERMINÉE. (:
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Meredith Mayer
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Meredith Mayer

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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeJeu 7 Jan - 14:18

Bonjour, et je te l'ai déjà dit mais encore bienvenue ma chère Glory ! Very Happy

Comme je l'avais deviné, ton personnage est vraiment très intéressant. Je ne doute pas qu'il mettra du piment dans la vie de la base ! Et la biographie est très bien, ne t'inquiète pas !
Je te valide avec très grand plaisir puisque je n'ai absolument rien à redire ! Très bon jeu parmi nous ! Câlin
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Gail Lockhart

Gail Lockhart

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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeJeu 7 Jan - 14:57

Woohoo !
Merci infiniment à toi, grande demoiselle Lya. Very Happy (J'ai cherché désespérément quelque chose d'autre à dire que ce banal remerciement, mais je tombe automatiquement dans le ridicule affectif, donc je vais garder un peu de dignité pour mes débuts, et faire savoir que je suis simplement heureuse comme une enfant d'être officiellement sur HR, mwhahahah)

Je vais donc profiter de ce merveilleux après-midi libre pour m'occuper de tout ce qui est relatif à mon personnage, car, les doigts me démangent, héhé !
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Isaac Zylstra
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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeJeu 7 Jan - 17:43

Bienvenue parmi nous! ^^
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Michael Smith

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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeJeu 7 Jan - 18:11

Welcome parmi us !
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Josie Baldwin
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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeJeu 7 Jan - 19:28

Bienvenue sur le forum! J'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous! Very Happy
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Gail Lockhart

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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitimeJeu 7 Jan - 21:25

Merci beaucoup à vous trois ! Very Happy

(J'y compte bien, Josie, héhé !)
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MessageSujet: Re: Gail Lockhart.   Gail Lockhart. Icon_minitime

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