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Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne]

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Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne] Vide
MessageSujet: Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne]   Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne] Icon_minitimeMar 30 Juin - 15:23

    Aux alentours de Niagara Falls


    Les premières lueurs de l’aube apparaissaient à l’horizon, les précoces rayons de soleil transperçaient la cime des arbres. Willsdorff était déjà levé depuis quelques minutes, et rangeait son sac de couchage à son emplacement habituel. Il en avait marre. Cela faisait désormais un peu plus de quinze jours que son dernier équipage tomba dans une embuscade, et cela faisait désormais un peu plus de quinze jours que le Français marchait à la recherche de la base de Niagara Falls. Des ampoules commençaient à se former sur ses pieds, la fatigue s’accumulait et pour couronner le tout, il n’avait plus que deux paquets de cigarettes…. S’étirant difficilement, et se frottant ensuite les yeux vigoureusement, Max tentait tant bien que mal de se réchauffer auprès du frêle feu de camp. Sortant de son sac de marche une petite boîte de ferraille toute bosselée, le Légionnaire se préparait à faire l’un de ses cafés matinaux, qui lui permettaient de tenir le coup. Pendant que le précieux nectar bouillait gentiment dans sa vieille cafetière, Max faisait le point sur une vieille carte d’état-major. Cela faisait déjà deux jours que le cavalier avait terminé son périple à travers les Etats-Unis dévastés, et deux jours qu’il quadrillait la zone de Niagara Falls à la recherche d’une entrée ou du moindre petit indice d’une présence de la Résistance. En vain. Il avait tourné et retourné dans la proche banlieue de la petite ville détruite, et s’était attaqué hier à la fouille d’un bois. Mais seul, il n’irait pas bien loin.

    Il devait se rendre à l’évidence, il pourrait tourner pendant des jours ou des semaines comme ça sans rien trouver. Et ses vivres s’amenuisaient, même si la chasse et la pêche l’aidaient considérablement. Si un petit coup de pouce du destin ne venait pas ou s’il ne tombait pas par chance sur un groupe de résistants durant un de leurs raids de ravitaillement ou autre, il aurait peu de chances de retrouver cette foutue base. Et dire que ses coordonnées exactes ont disparu avec la destruction de son véhicule deux semaines auparavant …. Se servant une grande tasse de café, et allumant une cigarette à l’aide de son Zippo, Max vérifia machinalement le fonctionnement à vide de ses armes, et leur propreté. Celles-ci étaient son gage de survie, même s’il avait rencontré que peu de machines depuis la perte de ses derniers camarades. Mais il ne pouvait pas se permettre d’être tête-en-l’air. Eteignant le petit feu à l’aide de ses Rangers, Willsdorff se leva et but la dernière gorgée de sa tasse, avant de verser le reste de la cafetière dans un vieux thermos tout cabossé. Tirant sur sa cigarette, le Français observait le lever de soleil, profitant des derniers instants de répits avant de se remettre à marcher. Sa vieille blessure au bras se manifesta, comme quasiment chaque matin au réveil, et le Français fit jouer celui-ci afin de faire disparaître la douleur. Max aspira avidement sa dernière bouffée de cigarette, avant d’éteindre celle-ci d’un coup de talon rageur.

    Sac au dos, arme et gilet d’assaut sur l’homme, le Légionnaire entreprit une nouvelle journée de fouilles. Durant toute la matinée, le Français parcourut de long en large un des nombreux bois de la région, toujours en vain. Il ne désespérait pas, mais commençait à vraiment en avoir marre de cette région de merde. Et puis pourquoi on l’avait envoyé ici, lui et son équipage, au lieu de rester avec les rares derniers Français ? Pourquoi ce bled de merde, et cette base tellement cachée que même les Résistants devaient se perdre dans les bois au retour de leurs missions ?! Se sentant fulminer, Max décida de faire une courte pause café-clope, afin de se remettre d’humeur et de chasser son pessimisme. Durant l’après-midi, le Français se dirigea vers les cascades et ses environs, qu’il entreprit aussitôt de fouiller minutieusement. En vain. En fin de journée, aux alentours de 20 heures, Max n’avait toujours rien trouvé et commençait désormais à chercher un lieu ou dormir et ou passer la nuit. Sifflotant doucement, rappelant une vieille rengaine de légionnaire, il marchait comme ça au milieu des bois proches des cascades, le grondement incessant des eaux tumultueuses venant couvrir le bruit de ses pas. Il portait son fusil contre lui, au creux de ses deux coudes, et fit sauter une dernière fois son sac à dos afin de soulager quelques secondes ses épaules douloureuses avant de poursuivre sa marche, mu par une volonté dont il ne savait pas lui-même la provenance….

    Région de merde …
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Cheyenne Quinlan

Cheyenne Quinlan

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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne]   Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne] Icon_minitimeVen 3 Juil - 16:50

Cheyenne profita d’une de ses pauses pour fausser compagnie à ses collèges. Eux en seraient soulagés, et ça lui ferait des vacances. Normalement, elle n’avait pas l’autorisation de sortir gambader mais, comme d’habitude, elle se passait de permission. Sa promenade avait d’ailleurs plutôt bien commencé : elle pu admirer avec ironie le regard réprobateur que Carson lui adressa au moment où elle quittait l’enceinte fortifiée de la Base. Prudemment, Chewie prit la direction opposée aux Green Bear et gagna la zone boisée.

La jeune femme avait toujours apprécié les ballades au grand air. En fait, c’était sans doute le passe-temps qu’elle préférait, avant la mécanique. Si les instances de Niagarra Falls lui laissaient le choix, elle travaillerait constamment à l’extérieur. Ce fut entre autre pour cette raison qu’à une époque elle avait accepté d’intégrer une équipe. Vu comment cette affaire c’était finie, mieux valait éviter ressasser ça trop souvent. De toute façon, c’était l’équipe qui n’avait pas voulu d’elle… Cheyenne observa le panoramique qui s’offrait à elle. Ouais… Si elle avait pu choisir, et s’il n’y avait pas eu cette guerre, elle aurait pu même devenir photographe comme grand-papy, qui sait.

Le calme semblait régner en maître aux alentours, le soleil tombait doucement sur l’horizon. Chewie s’aventura plus loin, attentive au moindre bruissement sur l’herbe ou dans les arbres. Si elle dégotait le moindre animal, elle pourrait passer le reste de la soirée à l’étudier. Par précaution, elle avait embarqué un talkie. Elle n’en viendrait sans doute pas à appeler qui que ce soit pour demander de l’aide, quoiqu’il lui arrive mais bon… C’était la procédure, il paraît. Elle pouvait au moins respecter ça, on lui avait si souvent dit de faire attention aux règles de sécurité.

Alors que les derniers rayons du soleil pointaient, Cheyenne s’enfonça entre les arbres. Elle venait de trouver ses allumettes dans une poche, et cherchait avidement autre chose. Commençait à faire un peu noir là quand même. Elle s’arrêta, songeant qu’elle devrait s’organiser mieux que ça. Un mouvement sur sa gauche lui fit tourner la tête. Ses yeux s’étant habitués à la pénombre naissante, elle distingua une forme humaine, un homme avec un sacré barda sur le dos. Une mule quoi. Chewie le fixa quelques instant sans rien dire. Il semblait bien humain, pas une machine déguisée. Quoiqu’elle était pas une experte, et celui-là elle se rappelait pas l’avoir croisé à la Base. Bon, elle connaissait pas tous les résidents non plus, hein ! Et puis y avait plus urgent.


- Vous auriez pas une sèche par hasard ?

Elle lui lança cette question comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde. Néanmoins, Cheyenne ne fit aucun signe pour s’approcher. S’il ne possédait pas ce qu’elle cherchait, elle n’en voyait pas l’intérêt. Et ce n’était pas vraiment le genre de bébête qu’elle souhaitait observer.
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne]   Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne] Icon_minitimeVen 3 Juil - 17:11

    Willsdorff avait continué sa marche à la quête d’un endroit tranquille et sûr ou passer sa nuit. Avant de reprendre le chemin des recherches le lendemain matin, et ce pendant le nombre de jours qu’il faudrait. Pendant qu’il marchait, tout en restant attentif au moindre petit changement autour de lui, il pensait à ce qu’était sa vie avant. Ses pensées s’évadaient vers son pays, vers la France et les souvenirs sûrement faussés qu’il en avait. En fait, il se rappelait surtout quelques instants avec ses camarades de promotions, ou ses amis pendant des soirées, ou les innombrables conneries qu’ils avaient pu faire ensemble. Nostalgie quand tu nous tiens. La pénombre s’installait petit-à-petit alors que le Français n’avait toujours pas trouvé d’endroit pour dormir. N’ayant pas rencontré de machines, ni même d’êtres humains durant les quarante-huit heures qui venaient de se dérouler, Max poussa le vice à vouloir marcher encore un peu, il trouverait forcément quelque chose. Pas un palace quatre étoiles, hein, mais une petite grotte ou un endroit ou il pourrait surveiller les environs sans être vu pourrait être parfait.

    Un frissonnement lui parcourut l’échine. Le Légionnaire avait l’impression d’être observé. Inquiet et peu rassuré, il changea doucement sa posture alors qu’il faisait quelques pas, afin de faire plus discret. Son arme glissa doucement de ses coudes. Sa main droite vint épouser la poignée pistolet du fusil tandis que la gauche le stabilisait le long du fût du canon. Le cran de sûreté ? Il était déjà enlevé : il n’y en avait plus. Continuant sur une petite dizaine de mètres, Max fut interrompu dans sa marche par une phrase, prononcée avec un accent quasi-incompréhensible pour le pauvre français moyen qu’il était et qui ne comprenait toujours pas ou peu la langue anglaise.


    « - Vous auriez pas une sèche par hasard ? »

    Machinalement, Willsdorff braqua son fusil en direction de l’origine de cette voix, allumant par la même occasion la petite lampe qui était symbiotée avec son arme, illuminant … éclairant une jeune femme ?! Sans un mot, il baissa légèrement son arme, afin que celle-ci ne soit plus aveuglée par la lumière, mais tout de même prêt à réagir. Les bandes de pillards et de bandits étaient fréquentes depuis la dernière guerre, et peut-être que le Français était tout simplement tombé dans une bonne vieille embuscade. Sa voix rauque, teinté de français, vint fendre l’air, alors qu’il se sortait lui-même une clope pour se l’allumer ensuite. Tant qu’à faire, après tout, c’était peut-être sa dernière.

    « T’es pas un peu jeune, pour ça, petite ? »

    Willsdorff l’examina attentivement de la tête aux pieds. Max n’avait remarqué aucune arme ou quoique ce soit qui pouvait lui paraître dangereux, mais il fallait néanmoins rester prudent. Ses camarades ou coéquipiers étaient peut-être dans les parages, et il était sûr qu’elle ferait un excellent appât pour n’importe quel badaud. Mais d’un autre côté, le Légionnaire ne se sentait pas menacé par ce petit bout de femme. Et si elle était de la Résistance, après tout ?

    « Et c’est pas une heure pour une demoiselle de sortir …. C’est pas vraiment sûr dans le coin, tu devrais rentrer chez toi, gamine…. »

    La pénombre, malgré la lueur de sa lampe, l’empêchait de discerner distinctement les traits de la jeune femme. Pour lui, et ce qu’il voyait, c’était une adolescente paumée de 17 ou 18 ans, et non une plante de 24 printemps ….
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Cheyenne Quinlan

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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne]   Promenons-nous dans les bois ... [Cheyenne] Icon_minitimeJeu 9 Juil - 18:04

Chewie esquissa un bref sourire moqueur en voyant le type se retourner : il avait sursauté non ? Des vrais stressés de la vie ces militaires (c’en était bien un ?). Et dire que c’était à elle qu’on interdisait le maniement des armes à cause de son « imprévisibilité »… Mais par contre, ces gus énervés pouvaient se promener avec des mitrailleuses tout leur content. Le monde était mal foutu. La jeune femme ferma les yeux, soudain éblouie par la loupiote de son interlocuteur. Celui-là, pour sûr, ce n’était pas une lumière. Il voulait un son et lumière en direct des bois ou bien ? Un bon point pour lui, il baissa la lampe en comprenant qu’il avait en face de lui un bipède doué d’un intellect potentiellement suffisant pour au moins communiquer. Même si ce n’était pas son fort en vérité à la miss.

Elle avisa d’un regard désabusé le gars qui se tenait devant elle. Drôle d’accent. Une intonation bizarre… C’était quoi ça encore ? Sur quel bonhomme elle avait bien pu tomber cette fois ? Tel qu’elle le voyait, il ne dépareillerait pas des autres imbéciles mal embouchés de la Base. Les gens n’étaient divers que dans la forme, rarement dans l’esprit. D’où le fait qu’ils en soient tous là aujourd’hui, éh ! Il venait de s’allumer une clope le castor junior ou elle avait la berlue ?


- J’te demande pas la taille de ta matière grise, juste de quoi m’assécher un peu plus la gorge. répliqua-t-elle sur le même ton impartial.

S’il voulait l’énerver, il était plutôt bien parti. « Petite »… Il allait en prendre pour son grade. D’où qui sortait d’abord ce clampin ? Un patrouilleur solo ? Sans être parano, Cheyenne se demanda un instant si une tiers personne ne l’avait pas envoyer pour la surveiller. C’est qu’ils avaient beaucoup d’imagination concernant les amateurs d’explosifs… Au moins ça animait leurs habituelles conversations creuses. En parlant de ça, peut-être serait-il bon d’aller faire un tour à la réserve, histoire de remettre un peu d’ordre. Ouais ce serait sympa. Et là-bas elle serait sûre d’avoir la paix. Qui s’aventurerait en sa compagnie près des conteneurs à pétards ? A part Jonas, elle voyait pas. L’inconnu lui rappela sa présence par une autre phrase tout aussi débile que la première. Il la prenait pour qui ?


- La gamine t’emmerde, et l’adulte aussi.

Toujours la même froide expressivité avec un zeste d’acidité. Cette rencontre commençait très bien. Cheyenne soupira d’un air las. Zut à la fin ! Elle était venue observer les animaux et admirer le paysage. Fallait qu’elle tombe sur une espèce de militaire en goguette machiste et incapable de se servir de ses deux yeux correctement. Certes, l’obscurité ambiante ne prêtait pas à une étude en toute clarté mais cela ne tenait pas lieu d’argument pour la mécanicienne. Pour faire bonne mesure, et lui montrer qu’elle se foutait complètement de lui, Chewie tourna les talons à son interlocuteur et continua sa petite promenade.

- Le fait est qu’on est toujours en danger en présence d’un gus armé. Elle est passée où ton escorte mon chou ? lança-t-elle sans le regarder.
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