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Quart de travail, quart de solitude. [Connor]

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Abigail Rivers

Abigail Rivers

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MessageSujet: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeLun 6 Avr - 21:08

*Pourquoi moi?*

C’était une de ces longues plainte intérieure d’Abi lorsqu’elle était de garde devant l’une des entrées de la base. Il n’y avait rien à faire, sinon vérifier ‘identité de ceux qui entraient dans leur poste de résistance. Le bruit de l’eau était assourdissant et on s’entendait à peine penser. La jeune femme préférait de loin affronter les robots de Skynet que d’affronter ce moment de solitude pénible.

Abigail était appuyée sur un mur de béton de la base, près de la porte, mâchant nonchalamment un chewing-gum bien rose. De temps à autre, elle soufflait pour former une grosse bulle qui finissait par éclater et se cacher à nouveau entre les lèvres du cyborg. Et elle répétait le geste encore et encore et encore et... Elle s’ennuyait ferme et le montrait. Simplement personne ne passait, donc elle s’ennuyait ferme toute seule.

Blasée, la demoiselle sortit un chiffon et commença à nettoyer les quelques taches qui salissaient le fusil à pompe qu’on lui avait donné pour son tour de garde. Un joli petit bijou d’arme. C’était son gadget favori. Abigail avait été obligée de discuter avec Charlie en allant chercher ce fusil, puisque ce dernier était le responsable de l’armement. Encore un moment interminable durant lequel Charlie faisait son éloge, lui disant qu’il ferait d’elle une femme heureuse et blablabla bla… L’Américaine ne l’écoutait même plus. En plus de s’imaginer des tas de choses sur son compte, il la prenait déjà pour acquis.

Ah les hommes! Toujours là à vous déshabiller des yeux, espérant voir au travers le jean qui masque votre derrière ou votre débardeur qui camoufle des attributs féminins. Plus jeune, Abi avait grandi avec des garçons, mais se prenait pour l’un d’eux également. Jamais elle ne s’était sentie comme une proie pour eux. Avec Charlie et Leandro, Abigail voyait deux rapaces fondant sur le pauvre petit lapin qu’elle était. Ils verraient bien assez tôt que le petit lapin était enragé, s’ils continuaient ainsi!

Un jeune home passa devant elle, s’identifia. Abigail posa ses prunelles dans les siennes, histoire de le tester, voir comment il réagirait à ce doute qu’elle avait peint sur son visage. Elle aimait rendre nerveux, faire peur même. C’était méchant, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Le jeune homme triturait le bas de son T-shirt, visiblement mal à l’aise et baissa les yeux. Penaud comme cela, il était atrocement mignon. Abi le laissa passer en lui lançant un clin d’œil. Elle aurait voulu qu’il reste plus longtemps, ça lui faisait de la compagnie.

Et encore une fois, de retour à la solitude. Les chutes meublaient le silence, mais manquaient de sujets de conversation. Il y avait de la redondance dans le discours de ce dénivellement de l’eau. Abi détestait être seule et n’avoir rien d’autre à faire que de réfléchir. Elle retournait inlassablement sur le souvenir de son père agonisant et cela l’angoissait. En guise de réconfort, Abi serra le fusil à pompe contre sa poitrine.


*Tu me manques mon petit papa chéri.*

Non, non, non! Pas de faiblesse. La faiblesse rend le cœur mou et laisse des failles au combat. Retrouve ton cœur de pierre Abi et plus vite que ça! Tu pleureras dans ton lit ce soir, si tu y tiens tellement!

Abi se mit à marcher de long en large, sifflotant pour faire passer le temps et pour penser à autre chose. Il y eu un petit craquement. La combattante se retourna vivement, toujours prête à l’assaut braquant son arme en direction de l’intrus. Elle n’avait même pas analysé la situation qu’elle grommela :


«Qui va là? Ton nom, et ton rôle ici!?»

Enfin, Abigail observa l’être avec qui elle avait affaire. Un homme, plutôt jeune. Plutôt mignon. De son âge environ. Mais le visage lui était totalement inconnu. Un intrus? Un espion? Une entaille à son front guérissait, apparemment. Le soignait-on ici ou venait-il de se battre avec un résistant? Prête à passer en mode attaque, Abi serra son arme plus fort et répéta de manière plus pressante sa question:

«Ton nom, et ton rôle ici!? N’as-tu pas de langue!?»
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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeLun 6 Avr - 21:48

    Quatre jours...

    Voilà quatre jours que Connor était arrivé ici. Décomptons trois jours passé à l'infirmerie et, bien évidemment, notre ami ne pouvait avoir réellement rencontré les membres de cette base de résistance. La veille, il avait fait la rencontre d'une femme au caractère bien trempé et s'était vu présenter aux dirigeants de Niagara Falls. Le problème de genre de circonstances, c'est que cela prenait toujours trois plombes. Un cérémonial dont Connor se passerait bien mais qu'il acceptai comme l'une des traditions de cet endroit. Après tout, tant de choses avait disparue depuis dix ans. Il pouvait bien mordre sur sa chique pour qu'une auguration se voit perpétuée en toute simplicité. Le seul défaut, c'est que cette présentation n'avait pas été réalisé publiquement. Dés lors, mis à part des dirigeants et une femme servant d'escorte, Connor ne s'était fait connaître de personnes. Etait-ce un mal ? Oui et non. Non car Connor n'avait rien contre la solitude mais, oui, car cela ne l'aidait pas à s'intégrer rapidement au sein de ce lieu inconnu. Enfin, il consacrerait certainement ses journées à vagabonder au coeur de la base et à faire des rencontre ici et là.

    Bref, un nouveau jour se levait, une nouvelle journée commençait. Connor l'avait décidé, il en profiterait pour prendre l'air et tenter de faire d'avantage connaissances avec les alentours de la base de Niagara. C'était un principe de ce survivant. Pour savoir se défendre, il fallait connaître le terrain sur lequel l'on se trouvait. Ladite connaissance pouvait souvent jouer de manière cruciale dans la balance. Un conflit inespéré contre des machines, une falaise que les robots ne pouvaient soupçonner et, hop, le tour était jouer et la victoire était remportée. Mais, si Connor voulait sortir, c'est parce qu'il n'aimait guère se sentir prisonnier quelque part. Depuis des mois, il s'était mis en tête de guider ses défunts amis jusqu'à Niagara. Maintenant qu'il y était, il se sentait bizarre. Un peu comme si tout ses sacrifices et tout ce sang versé pour arriver jusqu'ici n'en valait pas la peine. Mais pour renforcer cette opinion, il faudrait du temps à Connor et, ce dernier, le savait très bien.

    Notre ami eut quelques difficultés à sortir. Les services de sécurité de la base, il fallait bien l'avouer, était on ne peut plus présent. Il du batailler durant une dizaine de minutes pour avoir l'autorisation de sortir. Aux yeux de la sécu, Connor n'était qu'un jeune arrivant, blessé il y a quelques jours, qui n'était pas encore dans un état optimal pour faire face aux dangers de l'extérieur. Mais, à force de tergiverser, ils décidèrent de le laisser aller pour ne pas perdre d'avantage de temps. Toutefois, cette autorisation fut accompagné d'une série de longues mise en garde que Connor écouta d'une oreille distraite. Que croyaient-ils? Cela faisait dix ans que Connor avait appris à survivre sur les terres désolées de ce qui fut anciennement les Etats-Unis. Lutter contre la faim, mettre en déroute des cyborgs enragés, jouer sa propre vie pour trouver les soins dont les blessés avaient besoins. On ne peut qualifier Connor d'héros ni d'homme parfait. Il avait fait des erreurs, avait connu bon nombre d'échec mais, s'il avait un mérite, c'était de se battre et de ne jamais baisser les bras. Tout cela pour dire que, les précautions énumérées, il les connaissait déjà et pas qu'un peu.


    "Qu'est-ce que...?"

    Voilà plus de trois heures que Connor avait quitté la base pour découvrir les alentours de Niagara. Sans s'en rendre compte, notre jeune ami avait parcouru plus de cinq kilomètres, se retrouvant assez loin du paysage reposant et paisible des chutes. Une prise de conscience qui se manifesta lorsqu'il vint entrer en contact avec le corps d'un humain. Ce dernier était inanimé, face contre terre, une vieille blessure dans son dos faite de sang séché. Près de lui, Connor trouva un automatique qu'il prit au creux de ses mains, regardant l'arme avant de poser son regard sur le cadavre.

    "Un de plus..."

    Souffla-t-il pour toute complainte avant de relever son regard sur l'horizon.

    "Mais vous ne gagnerez pas..."

    Son esprit combattif, sa volonté d'anéantir les forces de Skynet se renforçait à chaque être humain tombé sous le feu des machines. Cela alimentait sa colère, sa haine envers la gente robotique et, surtout, ne faisait que renforcer grandement la détermination qui l'animait depuis plusieurs années déjà.

    Guidé par le réflexe de la survie, Connor garda l'automatique qu'il coinça dans la ceinture de son pantalon. Il regarda une dernière fois le corps de manière désolé puis tourna les talons. Oui, si un corps était là, c'est que la zone n'était plus sous la haute protection des forces de sécurité de la base. Il était pleinement sur les prémisses du sentier de la guerre, même si la guerre était partout. Mains dans les poches, c'est tête baissé qu'il refit son chemin dans le sens inverse pour revenir sur le périmètre sécurisé de la base. Toutefois, par inadvertance, notre marcha sur une branche qui craqua fortement et amena aussitôt le cri d'une jeune demoiselle.

    Sous la surprise, Connor s'arrêta net. Il vint dégager doucement les feuilles qui se trouvaient devant lui pour dégager son corps et pouvoir ainsi apparaître clairement aux yeux de sa mystérieuse interlocutrice. Cette dernière repointa d'ailleurs notre ami du bout de son shotgun et reprit ses sommations avec plus d'ardeur.


    "Wow, du calme !"

    Lança-t-il en levant les mains en l'air.

    "Je m'appelle Connor et je suis arrivé ici il y a trois jours."

    Reprit-il en baissant doucement les mains. Il n'était pas une menace. Avait-il l'air d'être une menace d'ailleurs? Lui, son visage simple et non menaçant, un jeune homme vêtu qui ne dégageait pas d'agressivité directe dans son jean's, son t-shirt noir et son blouson marron. Oui, bon, il avait cet automatique attaché à sa ceinture mais, face à un shotgun, il n'aurait pas songé à tenter de l'utiliser.

    "Faut se calmer, il y a encore des humains dans le coin."

    Termina-t-il en souriant doucement.
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Abigail Rivers

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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeLun 6 Avr - 22:39

Abigail leva les yeux aux ciel. Encore un petit nouveau qui n’avait pas l’habitude des usages de la maison. Se déclarer avant d’approcher! Elle prit quand même le temps de demander si l’on avait accueilli un Connor à la Base il y a trois jours à l’aide d’un petit talkie-walkie. On lui répondit par l’affirmative.

Soupir. Abi abaisse le fusil à pompe et observe le nouveau venu.


«Faites gaffe, la prochaine fois. Présentez-vous ou vous finirez avec une balle entre les deux yeux… On est sur les dents ici.»

Elle parlait sur un ton neutre, ne se voulant nullement blessant. Son ton était plutôt calme, presque ennuyé. Elle aurait pu lui dire que les feuilles des arbres sont de couleur vertes que ça aurait été pareil. Les iris verts d’Abi croisèrent ceux de Connor. Tiens, les yeux verts lui aussi… Mais avec un peu de gris. Et ce sourire… Si simple, si contagieux. Les commissures de la bouche de la jeune femme se relevèrent légèrement, petit sourire timide. Elle souriait si peu depuis la guerre mondiale.

La rebelle rajusta son chemisier à manches courtes. L fallait se reprendre… Elle était beaucoup trop nerveuse. D’un geste machinal, Abi massa sa prothèse sans vraiment y penser. La belle ouvrit la bouche. Aussi bien engager la conversation, cet homme venait briser sa solitude.


«Vous êtes de passage ici ou vous venez vous installer?»

Bah quoi, Abi n’avait jamais été très douée dans les sujets de conversation. Il y avait à peine quelques années que sa vie avait réellement commencée, c’est-à-dire lorsqu’elle avait rejoint les Red Tiger. Elle commençait à peine à s’ouvrir aux autres et à socialiser. Le regard de la demoiselle se posa sur le pistolet de Connor.

«C’est à vous ça? Ils vous ont déjà bien équipé ma foi! Vous allez intégrer une unité spéciale?»

Curiosité quand tu nous tiens! Abi observait l’homme sans gêne, mais sans perversité non plus. Presque une curiosité enfantine. La Milwaulkaise déposa ses mains sur ses hanches en attendant qu’il réponde. Une femme et un homme entrèrent dans la bâtiment, saluant de loin Abigail qui les reconnu et les salua gaiment.

«Vous voyez? On fait comme ça. C’est plus sécuritaire pour tout le monde.»

Abigail lui offrit un sourire plus chaleureux, se trouvant un peu sur la défensive. Il avait l'air sympathique et elle n'avait pas l'intention de le faire fuir. Depuis que sa nouvelle vie était établie, Abigail s'était mis au défi de créer des amitiés. Sa vie antérieure n'avait été que désespoir et douleurs. Autant physique que moral. Combattre pour sa survie dans un quartier pauvre n'était pas un souhait qu'une jeune fille voulait voir s'exaucer.
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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeLun 6 Avr - 23:06

    "Merci bien, j'ai cru le remarquer..."

    Déclara-t-il dans un soupir. Elle était sur les dents... D'accord mais bon, c'était tout de même par difficile de reconnaître un être humain quand même. Non mais...

    *Quel abruti ! Comment t'as pu zapper ce détail?*

    Une voix en lui retentit, lui rappelant dés lors la triste réalité de leur situation. Les cyborgs qu'ils combattaient tous depuis des années savaient se faire passer pour des humains et, ce, tant dans la gestuelle que dans la parole. Comment un battant comme lui avait réussit à oublier ce détail l'espace même d'une seconde ? Dés lors, fatalement qu'il pouvait aisément comprendre la réaction de la jeune blonde qui se tenait face à lui. Tout comme elle, il posa son regard dans le sien et vint hausser légèrement un sourcil traduisant sa pensée à savoir : 'Et c'est quoi la suite?' C'est vrai, devait-il rester là comme un abruti à attendre une quelconque réaction ou à un quelconque ordre de la demoiselle ou bien pouvait-il rentrer dans la base comme si de rien n'était ?

    Le silence se maintint, la jeune femme réajustait ses vêtements et, finalement, décida de briser les silences. Au vue de sa question, Connor n'aurait pas pu se faire à l'idée que ce n'était qu'une cyborg tentant de se sociabiliser d'avantage au fil des jours. L'illusion était parfaite pour qu'il se sente en face d'une réelle humaine venant simplement s'enquérir du statut de son visiteur. Et puis, il ne pouvait s'imaginer que, dans cette base, l'on avait réussi à transformer des êtres humains, de les réparer grâce à la biotechnique. Et, ce, pour une très bonne raison. Il n'en n'avait jamais rencontré ou, tout du moins, ne s'en n'était jamais rendu compte.


    "A vrai dire, je ne sais pas encore..."

    Il baissa quelque peu les yeux face au prix qu'il avait du payer pour être ici. La mort de ses amis, la disparition de Taylor... Voilà pourquoi la suite de son explication se vit d'une voix un peu moins entrainante.

    "Nous étions venus jusqu'ici pour nous réfugier mais, les choses se sont passablement compliquées avant mon arrivée."

    Il aurait pu continuer mais il se sentit comme un blocage dans son explication. Et puis, la jeune femme, elle, rebondissait déjà sur un autre sujet de conversation : son arme. Fine observatrice. Connor pencha sa tête en tentant de voir si l'automatique était particulièrement voyant. Il est vrai que l'on pouvait dissimuler une arme mieux que cela mais Connor préféra hausser les épaules en guise de 'tant pis' puis reposa son regard sur celui de la blonde.

    "Pour tout vous dire, je l'ai trouvé sur le corps d'un homme, à quelques kilomètres d'ici... Encore une victime malheureusement. Quand à l'unité spéciale, tout dépend si je peux m'être utile aux yeux de la base ou pas."

    Un couple de jeunes gens passèrent à cet instant, saluant de manière très démonstrative la jeune Abigail. Cette dernière ne s'en priva pas pour faire remarquer à Connor que c'était comme ça que les choses se passaient quand on voulait rentrer à l'abris. Enfin, au moins on pouvait y rentrer et y sortir. Ce n'était pas comme une prison.

    "Oui maman, je le ferai plus."

    Sourit-il dans un petit air innocent avant de se mettre à rire légèrement.
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Abigail Rivers

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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeLun 6 Avr - 23:35

«Pas de quoi.»

Abigail ne savait pas trop comment réagir. Elle n’avait jamais été douée avec les premiers moments d’une rencontre. Par contre, ce jeune homme était bien sympathique et cela facilitait la tâche qu’Abi s’imposait d’être plus sociable. Le silence se prolongeait et la demoiselle se sentait mal à l’aise . Encore une fois, elle massa son bras droit, comme pour se donner une contenance. Tout ça, c’était la faute de sa mère. Elle ne lui avait jamais accordé une minute d’attention et cela occasionnait cette ignorance des bases de la socialisation. Elle devait se débrouiller comme elle le pouvait et ça donnait… Eh bien, ça donnait cet étrange mal aise entre les deux interlocuteurs.

Par chance, Connor prit la parole. Abi sentit un poids s’ôter de ses épaules. La voix de l’autre était douce et amicale… Mais sembla se briser sur ses explications. La jeune rebelle comprenait ce qui lui était arrivé sans même en demander davantage. Tout le monde avait perdu des compagnons depuis 2019. Même si tous ces morts devenaient une routine, Abi éprouva beaucoup de compassion pour lui. Après tout, la jeune femme avait perdu son père durant la guerre. Poussée par une impulsion qu’elle comprenait difficilement, Abigail s’approcha de l’homme et posa sa main sur son bras, levant la tête pour le regarder dans les yeux.


«Je suis désolée…»

Et la conversation prit une nouvelle direction, celle de l’armement de Connor. Il lui fournit quelques explications qui lui fit écarquiller les yeux. Un homme mort? Merde! La jeune femme s’empara du talkie-walkie et vociféra quelques ordres. Il fallait absolument faire une vérification des lieux. Cyborgs ennemis, robots… Quelque chose de pas très net rodait encore très probablement dans les environs. On lui dit qu’une équipe se chargeait de l’inspection. Abi poussa un soupir soulagé.

«On a toujours besoin de renfort ici… Le danger est partout… Une chance que ces chutes nous protègent, nous serions tous probablement morts sans elles.»

Le couple passa, Abi prononça quelques paroles et Connor lui répondit d’une manière qui la surpris. Puis le jeune homme se mit à rire. Incertaine, Abi l’imita timidement. Encore un petit massage de son bras droit.

«D’accord, d’accord, j’arrête…»

Un petit silence, mais ans mal aise, Abi referma la porte derrière le couple.

«Si vous voulez faire les unités spéciales, vous devez pouvoir vous défendre. Vous savez vous battre?»

La jeune femme dirigeait la discussion vers un terrain connu; le combat. C’était un sujet avec lequel elle était à l’aise. D’ailleurs elle évaluait subtilement l’homme depuis un moment. Il semblait plutôt en forme. De bonnes cuisses se cachaient certainement sous ce jeans. Les bras semblaient raisonnables, mais elle avait un atout supplémentaire de taille. Discret, son bras de robot faisait toute la différence dans ce genre de combat. Elle mourrait d’envie de le mettre au défi, mais se retenait. Ses yeux néanmoins brillaient comme ceux d’une enfant.
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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeMar 7 Avr - 20:50

    [ HRP : Ce que tu verras à la fin de ce poste, ce n'est pas une attaque personnelle, rassure toi ^^ J'ai juste trouvé que cela pouvait être amusant Very Happy ]

    Alors que les souvenirs se montraient toujours aussi présent dans sa mémoire, la jeune femme s'approcha de lui. Connor gardait sa tête un peu baissé lorsqu'il sentit une main délicate et timide venir se poser sur son épaule. Ce simple contact lui rappella profondément Taylor, sa Taylor... Elle qui venait près de lu, lui signalant sa présence de cette main se posant sur son épaule avant de venir prendre de ses nouvelles ou de rassurer notre ami sur tel ou tel doute. Un geste qui avait une grande signification pour Connor, plus qu'il n'y paraissait. Et, bien qu'il savait que son amie n'était pas là, il aurait voulu retrouver son visage lorsqu'il releva ses yeux vers Abi. Il eut un petit sourire, hochant doucement de la tête. Aller, il n'allait pas jouer l'enfant tout triste et mélancolique car il venait d'évoquer que le pélerinnage avait eu un lourd tribu. De toutes façons, il gardait à l'esprit que cela était un lot identique à tous les survivants actuellement. Qui que l'on soit et d'où l'on vient, les sacrifices humains étaient tous trop lourd pour chacun de nous depuis dix ans maintenant.

    "Ne le soyez pas. Vous n'y êtes pour rien et nous connaissons tous les responsables."

    Sourit-il, faisant un petit clin d'oeil amical à la jeune femme comme pour lui dire 'aller, ce n'est pas grave, passons à autre chose'. Connor était comme cela, même si de mauvais et/ou douloureux souvenirs le torturait, il voulait se montrer rassurant, réconfortant pour que les gens qu'ils cotoyent l'espace d'une minute ou d'un mois, garde le sourire ainsi que le moral. Oui, d'accord, un sourire ce n'est pas grand chose mais, parfois, il a tant de force et tant d'importance.

    Mais continue, suit son court, toute comme leur conversation. C'est ainsi que, sans que Connor n'ai le temps d'avaler sa salive, la membre des forces de sécurité saisit un talkie pour prévenir de la présence d'un cadavre aux alentours de la base. La manière dont elle annonçait cela semblait être identique à un marin venant déclencher l'alarme d'un sous-marin. A vrai dire, Connor haussa un sourcil mais en aurait certainement fait tout autant à sa place. Si elle réagissait de la sorte, c'est que la présence de ce corps n'était pas encore connue des forces armées de Niagara Falls. En trouvant le corps, Connor ne s'était pas vraiment posé de questions. Sur les routes et autres chemins, les cadavres ne sont malheureusement pas rare et, ce, tant cela soit le corps mort depuis deux jours que le squelette d'une victime présent depuis des mois.

    L'instant d'après, elle se promit d'arrêter sur les mesures de sécurité. Connor, en plaisantant, passa alors le dos de sa main sur son front en poussant un ouf de soulagement. Evidemment, cela n'était que pour la taquiner, rien de méchant. Bien sûr, s'il savait qu'elle était une cyborg tentant de s'adapter, il ne se serait certainement pas permis ce genre de plaisanterie. Pourquoi ? Et bien peut-être parce que c'était une cyborg justement. Connor n'avait jamais appris la différence entre les cyborgs et les machines. Un fait qui devrait rendre son adaptation quelque peu difficile.


    "Me battre ? Et bien, j'ai passé dix ans dans le no man's land qu'est devenu notre pays. Toutefois..."

    Il avait quelque peu cerné l'idée qui avait pu traverser l'esprit de la jeune femme. Comment ? En voyant ce petit regard pétillant, semblant vous mettre au défi sans qu'on vous le dise clairement. Dés lors, Connor lui répondit tout en venant se rapprocher d'elle. Il gardait ce petit sourire léger et cet air innocent tout en arrivant à la hauteur de la jeune femme. Il est vrai que, à le voir par moment, l'on pourrait se demander comment un gringalet comme lui avait pu survivre tant d'années ? La réponse adéquate serait très certainement qu'il ne faut jamais se fier aux apparences.

    "Cela ne prouve pas grand chose, je sais. Mais, si vous me le demander, c'est que vous souhaitez que je le prouve d'une manière ou d'une autre ?"

    Il s'était arrêté, son regard plongé dans le sien, laissant un petit silence de quelques secondes plânés avant de rajouter un petit...

    "Hum ?"

    Mais c'est là que Connor décida de commencer ses preuves sans plus attendre, en la prenant au dépourvu. Ne lui laissant pas le temps de répondre, une main saisit brusquement la chevelure de la belle blonde alors que son autre main, refermé en un poing solide, avait pour but de s'abattre en plein milieu du visage de la belle. Il ne faisait pas cela pour le plaisir de lui faire mal, non. Mais, selon lui, elle voulait qu'il montre de quoi il était capable et, en règles générales, quand on défi Connor, ce dernier répond toujours présent.
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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitimeMer 8 Avr - 0:31

[T’inquiète, j’attendais que ça!]

Les yeux de Connor avait une douceur tellement contradictoire avec la situation moderne des humains qu’Abigail se sentait hypnotisée. Depuis la mort des deux êtres qu’elle avait aimé le plus, Abi ne voyait plus beaucoup les gens sourire. Le malheur peignait sur leur visage une expression imperturbable et dévastée. Abi souriait parfois, mais pas comme lui le faisait. En ces temps difficiles les gens comme Connor pouvaient faire une différence dans le moral des troupes.

«Oui, vous avez raison…»

Encore ce sourire! Cet homme semblait presque heureux! Bien qu’elle savait qu’il en était autrement, car personne n’était heureux dans cette terrible époque. Dieu qu’elle aurait aimé vivre durant les années 1920-1930… La belle époque, le charleston, les robes… Ils avaient vécu la guerre, mais avait gardé espoir… La menace n’était pas aussi forte non plus. Ils gardaient dans leur esprit une image d’un monde meilleur tourné vers le progrès. Maintenant, le progrès se retournait contre les Hommes.

Lorsqu’elle promit d’arrêter de dicter les règles de conduite à la base, Connor passa une main sur son front, se moquant gentiment d’elle. Abi avait l’impression de retrouver un ami de son adolescence. L’humour faisait paraître la situation moins lourde et allégeait les cœurs.


«Eh bien je suis certaine que tu as de l’expérience, mais cela ne compte pas si tu n’es pas agile, fort, précis et vif d’esprit.»

Abigail lui souriait. Elle aimait bien piquer les gens au vif pour les faire accéder au meilleur d’eux-mêmes. Connor se rapprochait d’elle, l’obligeant à relever la tête, exposant sa gorge, point faible chez l’Homme comme chez l’animal, mais Abi ne manquait pas de confiance en ses propres capacités. La jeune femme souriait de satisfaction, voyant qu’il se prenait au jeu sans qu’elle en ait soufflé le moindre mot.

«Oui, c’est le but de la chose, effectivement.»

Une petite pause, un bruit et Connor se lança. Il agrippa ses cheveux qui se défirent légèrement de son chignon. Bonne tactique. Abi était ravie. Un bon combattant en perspective. Alors q’il s’apprêtait à la frapper au visage, Abigail, bien formée par son chef d’unité et ses collègues, opta pour déséquilibrer son adversaire d’un bon coup de pied à l’intérieur de la cuisse tout en stoppa le poing de sa main libre, c’est-à-dire, son bras artificiel. Elle ne le fit pas forcer de manière surhumaine, gardant l’effet de surprise pour plus tard. Abigail adorait se battre et cela n’était un secret pour personne.

«Bien, tu es plutôt doué pour un débutant… C’était la première fois que tu te battais au moment de la guerre?»

Abi se servit de son arme pour éloigner l’homme d’elle se réclama de l’espace. Sa main était toujours dans ses cheveux, mais la demoiselle n’avait aucune main libre… Un petit tour sur elle-même entraîna le poing de Connor dans sa danse agile. Il fallait absolument la battre sur sa force, mais Abi préférait étirer le moment.

«Dis-moi, tu ne traites pas les dames de la sorte tout le temps? Parce que côté séduction, c’est pas gagné!»

La demoiselle se mit à rire, c’était à son tour de le taquiner un peu.
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MessageSujet: Re: Quart de travail, quart de solitude. [Connor]   Quart de travail, quart de solitude. [Connor] Icon_minitime

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